Nom, McKinsey, prénom Macron. Indissociable ces deux-là, qui pillent depuis au moins 2017. Ça aurait même débuté avant, au temps où " le Mozart " de la finance au cerveau complexe était intronisé ministre par F. Scooter Hollande. Il y avait des réunions confidentielles au ministère des Finances à Bercy en 2015, car, les VRP Kinseyistes alléchés savaient avec certitude que le p'tit Emmanuel était le bon cheval choisi par l'oligarchie, via la voix éminente du mage Attali, qui lui-même phosphorait en compagnie d'un autre cerveau, Minc Alain son alter d'égo, afin d'accoucher du bébé Attalminc. Depuis mai 2017, cette société privée américaine de conseils en stratégie fait doublon avec les hauts fonctionnaires en ce qui concerne la marche du pays. On peut dire que cette boite intervient dans énormément de décision gouvernementale, souvent contre les intérêts de la population, mais pour le compte des Marchés et des ultra-riches. C'est un cabinet gris qui agit en pleine lumière avec l'assentiment de celui qui devrait mettre en premier les intérêts de la France, d'autant que McKinsey, coute une fortune en facturant ses " services ", et pour faire bonne mesure, ne paye pas d'impôts. Pour faire court et savant, la France vit sous une cryptocratie oraculaire (la cryptocratie désigne un pouvoir qui agit dans l'ombre et oraculaire qui parle tel l'oracle) [i]
pour donner une idée à quoi a bien pu servir ce cabinet ? Entre autres, à organiser la baisse des APL, aider à créer le Pass sanitaire et tous les délires du Covid, ainsi que l'élaboration de la campagne de la réforme des retraites dans lesquelles McK est intervenu comme consultant pour la somme de 957.000 euros : c'est le montant facturé par le cabinet pour cette mission. Après une enquête du Sénat, il ne reste pour seules traces tangibles de ce " conseil " qu'un misérable PowerPoint et un carnet de 50 pages. Durant la pandémie, McK a aussi touché 100 millions d'euros pour conseiller les différents gouvernements sur leur stratégie sanitaire. Pour une équipe de deux consultants, le cabinet facturait 130.000 euros par semaine. Un ancien consultant : " [ii]On vendait des fortunes, des trucs effarants de nullité. " Et ce ne sont QUE quelques exemples de l'implication impécunieuse de ce cabinet, car il y a bien plus à dire...
Les amis de mes amis sont : le sir Karim Tadjeddine, lui, on le retrouve partout comme lien entre Macron et McK, parce que ces deux-là se connaissent depuis 2007 au sein de la Commission Attali sous Sarkozy. Cet ancien directeur de McKinsey aurait mis à disposition ses consultants gratuitement pour préparer la campagne présidentielle de 2017. En 2016 pour la promo de sa campagne, Macron contribue à l'écriture d'un ouvrage baptisé " L'État en mode Start up " avec Karim Tadjeddine et une liste impressionnante d'énarques, de profs de science-po et autres du microcosme. [iv]Parmi les McK girls & boys qui ont participé directement à la campagne de la première élection : Guillaume Liegey et Arthur Muller, deux qui ont organisé " La Grande Marche " en 2016 pour lancer la candidature de Macron. qui était président d'En Marche pendant la campagne de 2017. Il a même hébergé l'adresse du mouvement d'Emmanuel Macron à son lancement. Il est désormais député. Marguerite Cazeneuve, devenue directrice de l'assurance maladie, a été chargée de la réforme des retraites. Son mari a été directeur de cabinet d'Élisabeth Borne, son père et son frère sont des députés macronistes. a été conseillé d'Olivier Véran pendant la crise COVID pour " organiser " la vaccination. Martin Bohmert ancien président des jeunes avec Macron, a rejoint McKinsey. Sous Macron, le pouvoir est détenu dans les mains d'un triptyque : les amis (es) de l'entre-soi, les affidés redevables et McK. L'incompétence et les conseils onéreux font que la France est mise en coupe réglée par une caste bourgeoise qui ne voit pas plus loin que demain et surtout fait que le gâteau reste bien dans cet entre nous qui perdure depuis des lustres. Spolions, spolions et il en restera toujours beaucoup de choses... pour nous. (Eux)
Un cabinet-conseil avec des batteries de casseroles : sur Wikipedia la liste des scandales et des controverses est longue :
$- Affaire Enron aux États-Unis.
$- Crise financière de 2007-2008 aux États-Unis.
$- Délit d'initié du directeur général aux États-Unis.
$- Dissidents emprisonnés en Arabie saoudite.
$- Chute de Valeant Pharmaceuticals au Canada.
$- Scandale sanitaire des opioïdes aux États-Unis.
$- Prix des médicaments aux États-Unis.
$- liens avec l'Industrie du tabac aux États-Unis.
$- Plan Maroc Vert et accusation de fraude fiscale.
$- Corruption en Afrique du Sud, détournement de fonds en Belgique, poursuites pour racket et falsification de documents aux États-Unis, promotion des énergies fossiles à la COP, suite aux conseils des accidents mortels à Disneyland... [v]
Si cette société était un individu avec un tel passé judiciaire, ce serait au mieux l'incarcération à vie dans un centre de haute sécurité. Pourtant, la firme se porte à merveille, avec ses 33 000 salariés et ses 470 conseillers répertoriés en France en 2019.
Plus panier de crabes, tu meurs ! Donc, chacun se tire la bourre afin d'engranger un max, au détriment du long terme. C'est en fait ce qui correspond à la philosophie de leurs clients... Citons un Macron adepte de l'après Pourquoi cette société trempe-t-elle dans de si nombreux scandales ? Cela est dû à sa structure en horizontale. Chaque pôle dans chaque pays peut décider de sa stratégie. Sachant que tout est basé sur la croissance qui se joue au prix d'une concurrence exacerbée entre associés, dont le nombre ne cesse de croître et qui explique que certains parmi les nouveaux venus puissent chercher de la clientèle dans des zones grisâtres quand les plus grands comptes sont déjà trustés par les partenaires en place. [vi]MOI le déluge. [vii]
dans le pillage généralisé, . Le siège social de McKinsey est basé dans l'État du Delaware, aux États-Unis. Un paradis fiscal. La société est donc située bien loin de ses bureaux parisiens sur les Champs-Élysées. Elle a placé une simple boite aux lettres dans cet État américain, sans y exercer d'activité réelle, et se trouve ainsi dispensée d'impôt sur les bénéfices. Concrètement : 329 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel et 0 euro d'impôts payés... [viii]L'entreprise n'a pas payé d'impôts en France depuis 10 ans Les smicards déclarant au-delà de la somme astronomique de 10 777€, eux, devront raquer...
Écrire concernant cette " boite ", et sa bande de " conseillers " c'est décrire en raccourci le monde actuel, où la notion d'honnêteté et de justice est foulée aux pieds par les gougnafiers qui mènent la danse... Mortelle, vers la guerre !
Vidéo : Jacques Attali et Alain Minc : conseillers des princes ?