Magazine Humeur

De terrifiantes réalités 26

Publié le 26 septembre 2024 par Observatoiredumensonge

Chapitre 26

Le sort de l’espèce humaine entre les mains de progressistes faisant fi de la Planète et de la postérité

C – Entre métadonnée et phéromone, l’étiologie du gène humain se partage en deux allèles : la robotique et le termite

b) Quand le tout numérique fabrique l’illectronisme, que l’authentification forte 2FA sanctionne les handicaps, et que France-identité ou FranceConnect compromettent la sécurité de tous

La violation de l’intimité n’est même pas un obstacle juridique, puisque le droit à une vie privée n’est pas légiféré, et encore moins codifié en droit positif français. S’il fallait fournir un exemple, citons la plateforme « FranceConnect » avec son système à double authentification qui exige deux supports simultanés, ou le passage délicat d’une fenêtre à l’autre sur un smartphone. Trop de lenteur dans la manipulation interrompt l’opération manuelle, et il faut recommencer avec un nouveau code réexpédié par la plateforme sur une autre fenêtre, afin d’accéder de nouveau au mail qu’il ne faut surtout pas oublier de copier/coller ; difficile pour un malvoyant ou un parkinsonien ! La directive UE « DSP2 » à destination des banques et des établissements financiers, pour soi-disant sécuriser les transactions en ligne, n’a jamais recommandé aux États de l’Union de s’approprier un second verrou pour prétendument protéger le client ou l’usager, mais pour renforcer la palissade juridique des Banques et des assurances, souvent les mêmes. Mais où se cache le Défenseur des droits ou la CNIL ?

Les services d’authentification en ligne, porté par la Direction interministérielle du numérique, ont été institués pour fédérer des identités et des codes mieux sécurisés à destination des banques et des services publiques dans un premier temps, puis avec le recul nécessaire d’acceptation, pour s’adapter aux services contractuels de l’État. Mais cette sécurisation n’inclut pas la sécularisation civile, elle ne fait que le prétendre sur la foi de la propagande d’État. Dans une réalité dissimulée, l’accès à un compte ou un service à l’aide de ce double facteur (2FA), donc par la plateforme susvisée, entraîne une logistique ouverte, transmise et disponible à des milliers d’intermédiaires de droit public et de droit privé qui s’en gavent. Ceux-là sont légitimement autorisés à ouvrir ce verrou numérique à six chiffres qui débloque instantanément les codes et identifiants personnels des clients des banques qui vont derrière, même si ces informations sensibles sont prétendument protégées par les textes.

Pour l’utilisateur client ou usager, particulier ou entreprise, l’Administration de Bercy, l’Arcom, et les grandes écoles d’administration demeurent tous invisibles, mais ils sont bien présents et actifs à la faveur de ce double facteur, car tous autorisés à en consulter les contenus numériques des comptes et des avoirs, à observer leurs mouvements puis établir des statistiques en vue de servir les stratégies industrielles et commerciales, avec les entrées et sorties de TVA. Des fonctionnaires, sociétés conseils et étudiants des grandes écoles d’Administration examinent, étudient et suggèrent des stratégies financières à l’aide d’une IA, en regard des revenus et du bas de laine des particuliers. Tous peuvent espionner, accéder aux dépenses des résidents étrangers et français, voler leur pensée intime, accéder à leur espace santé, connaître leur choix de vie, répertorier les sensibilités religieuses et politiques, leurs affinités sexuelles… autrement dit dérober toutes les informations qui s’affichent en logo sur les outils électroniques, portables et ordinateurs.

En l’occurrence, les démocraties, qu’elles soient représentatives ou présidentielles, tendent à craquer la confidentialité que les Français lambda croient bien naïvement mieux protégée avec le double facteur donnant accès aux comptes, aux courriels et à d’autres services comme les impôts, le social et la santé. Alors qu’inversement, ce système n’est mis au point que dans l’esprit de garroter les libertés individuelles jugées antinomiques à l’intérêt général. Comprenons qu’à ce stade de politique liberticide, la démocratie n’est guère éloignée d’un dictature, d’une république islamique ou d’un régime communiste. Ces pratiques de contrôle et d’espionnage tendent à resserrer les surveillances tous azimuts et sans relâche, à l’aide des Data centers, de l’IA, de la 5G, des collectifs sleeping giants et des systèmes de reconnaissance faciale « one to many et one to one ». Les lois « Renseignement » de 2015 ou « Sécurité globale » de 2021 auront scellé, dans le Code de la Sécurité intérieure créé en 2012, les droits légitimes les plus précieux et les plus indispensables en démocratie. La social-démocratie, qui se prétend progressiste, mais à l’enseigne mondialiste, avance au pas cadencé vers un recul décisif des libertés.

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Cette mainmise intégrale et sans discernement de l’État interventionniste sur le mental, les sentiments et les comportements individuels des citoyens, tend à compartimenter les esprits pour mieux jeter le trouble dans leur jugement politique, et à diriger les choix économiques à la faveur notamment d’un colbertisme d’investigation. Quant au droit d’expression de l’audiovisuel (Voir infra, p. 228), de la presse et du livre, ce mercantilisme se mue en berlusconisme fiscal. À l’aide des technologies avancées, l’oligarchie verse dans le délit d’opinion et la censure arbitraire, sans devoir en passer par le couloir judiciaire jugé trop contraignant et incertain, quant à l’issue alambiqué d’une justice qui peut se retourner contre l’État.

Ce pourquoi en France, l’Arcom, Bercy et les ministères de la Santé et de la Communication, plus précisément sous l’empire régalien de l’État-Macron,ont librement accès à l’ensemble des données en ligne ou hertziennes, et peuvent à leur guise, et quand ils veulent, contourner les textes qui en surface protègent la liberté d’expression, en passant par l’anonymat de malfrats mandatés. Les réseaux du renseignement d’État rémunèrent les indiscrétions recueillies sous le manteau. Ceux-là délèguent des droits, des accès codés, des moyens de destruction informatiques et des listes à exploiter pour nuire et dissuader les gêneurs et dissidents au régime. Seule la tranquillité des électeurs les protègent, dès lors que l’opposition reste sur la même longueur d’onde. Entre blanc bonnet et bonnet blanc, la passation du pouvoir se fait dans une entente cordiale ; gesticulations et indignations n’étant que le produit d’illusions pour entretenir dans l’imaginaire des électeurs, un pluralisme politique de façade.

Le verrou de Bercy avec son processus juridique ad hoc, dispose d’une lecture directe et instantanée des transactions et des mouvements de fonds de tous (personnes morales et personnes physiques) sur le territoire, à l’aide FranceConnect. Cette plateformeimpose une authentification forte (DSP2, 2e directive UE sur les services des paiements) pour des motifs que la propagande annonce doublement sécuritaires. Or, la procédure « DSP2 » se présente comme une clé informatique pour copier les identifiants et les codes des clients bancaires, dès que les utilisateurs reçoivent le login d’identification à 6 chiffres de cette plateforme sur leur portable. L’IA FranceConnect prend mémoire instantanée de cet accès aux comptes, épargnes et placements, à disposition de Bercy, l’Arcom, ainsi qu’aux étudiants des hautes écoles administratives, pour former ces futurs fonctionnaires et politiciens à en gérer et contrôler le fonctionnement. Ceux-là seront nos futurs indicateurs, des apprentis mouchards au service de l’Oligarchie. De fait, l’Institut national du service public (INSP qui succède à l’ENA) coordonne 15 écoles supérieures d’administration et de politique, dont les étudiants prendrons le relai de leurs ainés, initiés à cette manœuvre de décryptage.

À SUIVRE

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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