Voici pourquoi la France devrait dire merci à #Israel :
La France couchée n’aime pas voir Israël debout.
Le petit Etat hébreu, qui veut en découdre avec son puissant ennemi islamiste, laisse voir en contraste ce qu’est devenue l’ancienne puissance européenne : une nation flageolante qui, à travers des élites émasculées et fascinées par l’adversaire, a renoncé à se faire respecter et à combattre. #BoualemSansal, écrivain algérien, met le couteau dans la plaie quand il explique (Le Figaro Magazine, 20 septembre) : « La France est un pays à la ramasse qui vit sur des gloires passées ». Cela fait cinquante ans que les gouvernements successifs reculent, et l’Union européenne avec eux, devant les constantes exigences des 57 Etats membres de l’organisation de la Coopération islamique (OCI). Ceux-ci n’ont de cesse depuis le premier choc pétrolier (1973), sous couvert de chantages pétroliers et sécuritaires, de réclamer et d’obtenir des protections et des promotions culturelles au profit de leurs populations immigrées. L’historienne Bat Ye’or a abondamment documenté ces abandons. Ce renoncement de la France à imposer ses valeurs a rendu marginale l’assimilation maghrébine et a fait du séparatisme la règle. Quand Sansal assure, mardi matin sur @CNews (L’heure des pros) :
« Dans 50 ans, l’islamisation aura, à ce point, gagné qu’elle pèsera sur les fondamentaux français. Il faudra repenser la république, le droit, etc. », il illustre ce que pourrait être le grand remplacement, conjonction d’une immigration musulmane massive et d’un effacement honteux du pays conquis. Ce destin est-il inexorable ? Si le somnambulisme d’Etat reste la règle, Sansal aura raison.