Seul et sans boussole

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Seul et sans boussole

Macron est, depuis la dissolution, comme un canard sans tête. Mais en a-t-il déjà eu, une tête ? Ou une boussole ? On peut en douter ! D’autant que l’on sait que l’homme est singulier et que, visiblement, il aurait des problèmes psychologiques liés à une immaturité chronique. « Un homme pas fini et un parieur de l’instant« , dit de lui Philippe de Villiers, qui le connaît bien. Ce seul constat devrait nous alerter sur l’incongruité de la fonction présidentielle occupée par un tel personnage, « pas fini« . Et, en plus, tous ses actes le prouvent, il n’aime pas la France. Il n’a qu’une obsession : l’Europe ! Européiste convaincu, son mandat ne lui sert qu’à détricoter la France, son histoire et sa culture. Parce qu’il n’aime pas les Français, ces Gaulois réfractaires qui l’empêchent de rêver au monde d’après. Son monde ! Un monde standardisé, où le tout numérique, enfin, régnerait en maître, sans passé et sans âme. Aseptisé ! Enfin débarrassé de « ceux que l’on croise dans les gares et qui ne sont rien« …

Pourtant, l’homme est intelligent. Mais comme toute la petite caste dont il est issu, il ne peut pas comprendre que l’on puisse s’attacher à défendre des valeurs ancestrales, voire conservatrices, qui ont forgé le paysage culturel de la France et la mémoire des Français. Surtout, il ne peut pas comprendre que tous, même les européistes, ont intérêt à voir perdurer ces valeurs. Pour nous prémunir du désordre idéologique préconisé par des apprentis sorciers peu soucieux du bien commun. Macron fait partie de ces apprentis qui jouent à la roulette russe ou qui manipulent des fusils à un coup. Sa dissolution imprudente, faite au pire moment, atteste qu’un jeu d’enfumage et qu’un piège était tendu à l’opposition. Mais, trop empressé, il s’est pris les pieds dans le tapis et a provoqué la pire crise politique.
Qui secoue encore tout le pays et tous les partis politiques. Le sien, en premier ! Même s’il se retrouve en force dans le gouvernement du nouveau Premier ministre, Michel Barnier. Pour que rien ne change ?

Si Macron veut toujours nier le rejet dont il est l’objet et qu’il refuse de reconnaître qu’il a perdu toutes les élections intermédiaires, ce n’est pas en s’accrochant à son siège présidentiel qu’il pourra sauver les apparences. L’illusion du pouvoir n’est pas un pouvoir, c’est une mascarade. Qu’il s’amuse à faire le Président, c’est peut-être réconfortant pour lui, mais pour les Français, ce n’est vraiment pas rigolo. C’est épuisant ! Et si c’était cela qui le faisait kiffer : l’épuisement des Français et de la France ? Pas improbable ! Toutes ses attitudes, politiques et personnelles, tendent à corroborer ces soupçons. Et les fragilités psychologiques qui pèsent sur sa personnalité – narcissisme et immaturité – ne peuvent nous rassurer. Pour un citoyen lambda, l’immaturité, cela peut être sympathique et le narcissisme peut être amusant ; pour un président de la République, c’est rédhibitoire. Particulièrement, quand ce président n’a jamais eu, à aucun échelon, de fonction élective. Sauf sa charge présidentielle. Cela pèse dans son parcours et sur sa façon de présider. 

Que Macron ne soit pas à sa place, ce n’est plus un secret pour personne. En tout cas, pour de nombreux citoyens et de nombreuses personnalités politiques de tous bords. Sa destitution, demandée par nos gauchistes de services, n’est pas mal venue (tout au plus un coup pour rien), mais elle n’a aucune chance d’aboutir, puisqu’elle doit être ratifiée par les deux tiers du Parlement. Par contre, sa démission aurait du panache et elle aurait le mérite, cette fois, de clarifier la situation. Vu le personnage, cela reste une hypothèse peu envisageable. Quoique, en maintenant la pression… 

On peut toujours rêver !

Claude Picard

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