Rentrer, c’est mourir un peu, en toute heure et en tout lieu… et c’est souvent – sauf pour les chômeurs, les rentiers ou ceux qui ont fait un autre choix – travailler ! En d’autres temps, certains égrenaient : travailler, c’est trop dur et voler c’est pas beau, d’mander la charité….
Dans la chanson Kouté moué moué, le groupe Vin’s and the Zoufris maracas, à complet contre-courant des dogmes économiques en vigueur, nous susurre sa subversive sagesse, loin de la croissance, du pouvoir d’achat et des retraites :
Je suis content d’avoir compris
qu’avec tout le pognon du monde
On ne rachète pas les années
que le travail nous a volées
On ne rachète pas les années
qui nous sont passées sous le nez.
Ecoutez leur disque, il y a chez eux de la subversion, de l’humour, un zeste de Salvador… et des mélodies qu’on continue de fredonner pour le plaisir…
PS : Comme le disait Jules Renard « Quand on ne travaillera plus les lendemains des jours de repos, la fatigue sera vaincue. » CQFD !