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Et antirépublicain, car il ignore ce droit de l'homme de 1789, la souveraineté de la nation : il ne veut pas rendre leur pouvoir aux Français.
Par Henri Temple
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[POINT DE VUE] Discours de politique générale de M. Barnier : flot d'eau tiède
Il y a une semaine, nous posions, dans ces mêmes colonnes, la question : " Que sera le discours de politique générale de Michel Barnier ? " Et, selon notre spectromètre d'analyse politique nationiste (tout par la nation et tout pour la nation), nous indiquions : " Voici ce que les Français attendent " à propos de trois questions fondamentales : démocratie, immigration, prospérité économique. Questions dont la solution supposait, toujours, de rendre à la nation sa liberté de décider pour elle-même par elle-même. Les Français veulent décider, et eux seuls, de leur destin. Or, en regard de ce que la nation attendait, voici les non-réponses de Michel Barnier devant la représentation nationale :
Pour rétablir la démocratie, les Français attendent deux référendums : le premier sur l'UE, et particulièrement pour abroger les dispositions illégitimes introduites par le traité antidémocratique de Lisbonne, et le second pour inclure dans la Constitution une véritable proportionnelle ainsi que le référendum d'initiative citoyenne, sur tous les sujets, y compris pour modifier la Constitution ou abroger une loi (comme en Suisse et en d'autres pays).
Sur le premier point, M. Barnier n'a pas répondu. Au contraire, il a affirmé simplement : " Prenons soin de l'Europe, elle est nécessaire. " Simpliste. Et antirépublicain, car il ignore ce droit de l'homme de 1789, la souveraineté de la nation : il ne veut pas rendre leur pouvoir aux Français.
Et sur le second point, le Premier ministre est on ne peut plus évasif lorsqu'il déclare qu'il " engagera une réflexion (sic) sur la proportionnelle ". Autrement dit : rien de ce qui rendrait leur pouvoir aux Français.
En finir avec l'immigrationÀ ce sujet - [POINT DE VUE] Que sera le discours de politique générale de Michel Barnier ?
Pour en finir avec l'immigration : il faut un référendum afin que la France inscrive dans sa Constitution qu'elle retire à Bruxelles toute gestion des phénomènes migratoires et reprend sa souveraineté sur l'immigration. Et améliorer, ainsi, la sécurité publique. Or, Michel Barnier est, là aussi, on ne peut plus évasif. Ou, plutôt, il s'en remet encore à Bruxelles et à son Pacte européen sur les frontières (14 mai 2024). Autrement dit, le contrôle aux frontières nationales n'est pas en vue. Mais il dit vouloir une meilleure intégration (ce qui n'est pas l'assimilation) en assurant aux immigrants titre de séjour, emploi, logement... Le Premier ministre est donc en recul par rapport à sa propre position en 2021 où il proposait un mièvre référendum pour (simplement) suspendre l'immigration ; ce que vient de faire l'Allemagne.
Retrouver la prospérité économiquePour retrouver la prospérité économique qui, seule, peut rétablir le plein-emploi et le pouvoir d'achat, il faut un référendum pour supprimer les effets dévastateurs, sur notre économie, de la mondialisation (OMC, traité de Marrakech) afin de permettre notre réindustrialisation, l'augmentation du PIB, le rééquilibrage de la balance commerciale, la réduction de la dette et, ainsi, l'abaissement des prélèvements obligatoires. Car la question n'est plus de réduire encore les dépenses de l'État ni d'alourdir les prélèvements, mais d'augmenter l'assiette imposable par le retour à la prospérité : contenir la concurrence chinoise et alléger les charges. Or, Michel Barnier n'a rien dit sur ce sujet capital : il reste bruxello-mondialiste. Il avait pourtant la possibilité, dans son couplet écologiste (où il affirme son orientation pro-nucléaire), de proposer la mise en place d'une taxe carbone sur les transports de marchandises de longue distance.
En avant pour une deuxième mancheCe gouvernement ne tombera pas, cette fois-ci. Mais la deuxième manche (discussion sur le budget qui débute le 9 octobre) pourrait lui être fatale. Les Français ne pouvant revoter avant août-septembre 2025, cela ouvrira une crise politique paroxystique, sans précédent, menant cette fois-ci au départ prématuré de Macron, car on ne voit pas qu'il puisse nommer un autre Premier ministre tout aussi minoritaire. Et ainsi de suite à chaque motion de censure.
Michel Barnier a, une fois encore, enfreint la Déclaration des droits (article 3) et la Constitution dont il tient ses éphémères pouvoirs. Il a ainsi mis Emmanuel Macron en première ligne, face au soulèvement ou à la porte de sortie de l'Histoire. Il ne va pas dans le mur : il a déjà été coulé dans le béton de ce mur. Il est le mur... Mais un mur inefficace. Un mur sans fondations philosophiques, qui tombera à la première poussée de la nation désespérée et en colère.
Reste l'homme Barnier. Il a paru (déjà) fatigué, bredouillant son discours (lu) souvent en fin d'exercice. Et n'oublions pas son passé : il s'est opposé à la ligne Séguin qui, en 1992, défendait la Constitution française contre le projet de l'affaiblir pour permettre Maastricht. Chirac avait recommandé l'abstention lors du Congrès de 1992 et seuls quatre RPR, dont Barnier, avaient voté la révision constitutionnelle. Retourné à la vie civile, il devint vice-président du groupe Mérieux Alliance (holding d'un ensemble de sociétés dans le domaine de la biologie), chargé des relations avec les grands organismes de santé internationaux, les instances économiques et financières, les acteurs du développement mondial... Lorsqu'en 2005, le peuple souverain rejeta largement l'utopie dangereuse de la Constitution européenne, Barnier (devenu commissaire bruxellois) se disait inquiet car " nous risquons de ne plus avoir cette Constitution [qui] tentait de régler des problèmes [...] Si cette Constitution n'existe pas, il faudra la réinventer d'une manière ou d'une autre. " Barroso (homme de paille de la finance internationale) et la présidence allemande de l'Union européenne chargent, dès 2005, une équipe d'" experts " de trouver le biais pour imposer aux peuples les changements souhaités par la finance. Ce sera le groupe officieux " Amato ", dont Barnier fut membre. Le résultat sera la forfaiture " traité de Lisbonne " dont Barnier affirmera que ce n'est qu'un " accord technique nécessaire ".
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