Petit melting pot de mes visionnages de dramas asiatiques durant le mois de septembre. Comme certains dispensent les épisodes peu à peu, on se retrouve souvent à regarder plusieurs dramas en même temps. Les vrais fans savent 😉
1. Silent (Japonais)
L’histoire : Tsumugi et So se rencontrent au lycée. Fans de musique tous les deux, ils partagent de longues discussions et tombent amoureux rapidement. Lors de la première année de fac, So rompt brutalement avec Tsugumi, qui a bien du mal à tourner la page. 7 ans plus tard, Tsugumi est en couple avec un de ses amis du lycée. Elle tombe par hasard sur So, et découvre alors son terrible secret.
Mon avis : ce drama japonais a une narration très poétique, mais aussi très lente. Personnellement, cela ne m’a pas perturbée, parce que j’ai trouvé que l’image était très belle, on oscille entre bruit et silence.
******* Spoiler : Quoi qu’il en soit ce drama a le mérite de présenter la surdité d’une façon très intéressante. Comment réagir quand l’on devient malentendant subitement ? Comment s’adapter à ce nouveau monde, vide de sons et parfois vide de sens. SIlent montre très bien tous les aspects de cette nouvelle condition, que ce soit du point de vue du malentendant que de son entourage. Bref, j’ai beaucoup aimé de joli drama japonais.
*********Spoiler bis : Seul hic pour moi : le petit ami actuel qui se sacrifie au nom d’un amour de jeunesse… Incompréhensible pour moi !
Ma note : 8/10
Silent (2022), 11 épisodes à voir sur Viki avec Haruna Kawaguchi, Ren Meguro, Shinohara Ryoko, Kaho, Ouji Suzuka…
2. Go go Squid (Chinois)
L’histoire : Tong Nian a 19 ans, c’est une élève brillante en programmation informatique et une star des réseaux sociaux où elle chante en japonais. Elle rencontre par hasard Han Shang Yan dans un cybercafé. Lui a 29 ans, est une légende de l’e-sport et surtout le patron d’une équipe montante de l’e-sport. D’aspect froid et taciturne, il est d’abord exaspéré par la présence de Nian, qui a eu le coup de foudre et compte bien le faire tomber également amoureux. Alors qu’elle s’accroche à lui et s’incruste partout dans son quotidien, il découvre que leurs deux familles se connaissent. Suite à un quiproquo, ils vont devoir faire semblant d’être en couple.
Mon avis : avec Go go squid, je me rends compte que j’adore les dramas sur l’e-sport ! J’avais déjà kiffé Falling into your smile (un drama chinois sur une jeune femme qui intègre une équipe de e-sport fantasy) et ça se précise ici ! Cette équipe est plus dans l’e-sport côté programmation et hacking, mais les séquences de matchs sont assez captivantes, même si je n’y connais rien. On découvre tout ça à travers les yeux de la naïve Nian, aussi néophyte que nous. Ce qui rend ça plutôt accessible et sympa.
Côté romance, si on outrepasse le fait que les amoureux ont 10 ans d’écart (en vrai, l’actrice a deux ans de moins que l’acteur !), j’ai trouvé ce drama très sympa. Les deux personnages principaux sont tous les deux inexpérimentés en amour. Malgré le fait que Shang Yan aie 29 ans, il a passé sa jeunesse dans les championnats et ne fait que bosser. Certains côtés m’ont exaspérée : sa naiveté à elle, qui confère parfoisà la bêtise, ses sourcils à lui froncés en permanence, et des flashs back dont on voit plusieurs fois certaines scènes (on aurait pu faire facilement 5 épisodes de moins en virant ca et les longueurs). Malgré tout, je me suis laissé prendre dans cette petite romance (qui avance assez lentement) et la romance secondaire est très chou aussi ! La BO est pas mal non plus.
À noter : Il y a également une saison 2, centrée autour des personnages d’AppleDog et Wu Bai, pais comme ils avaient changé l’actrice du lead féminin.
Ma note : 8/10 (surtout grâce au charisme de Li Xian, j’avoue)
Go go squid (2019), 41 épisodes de 45 min (et oui 41 !) à voir sur Viki ou sur Youtube (VOST en anglais) avec Li Xian, Yang Zi, Hu Yi Tian, Li Ming De, Lee Hong-Chi
3. Pas de profit, pas d’amour – (Coréen)
L’histoire : depuis son enfance, Son Hae-Yeong ne supporte pas l’injustice et d’avoir l’impression d’être perdante dans l’affaire. Cet état de fait est en partie dû à son tempérament de feu, mais aussi au fait que sa mère hébergeait régulièrement chez eux des enfants dans le besoin, lui faisant sentir qu’elle passait toujours au second plan. Aujourd’hui, elle est devenue une femme calculatrice, au cœur sec en apparence, détestée de tous dans son quartier, et en particulier de Ji-uk, l’employé de la supérette. Bien qu’elle ait une belle carrière dans une grosse entreprise de marketing, elle se rend compte qu’en tant que femme célibataire, elle n’aura jamais la possibilité d’évoluer à un poste à responsabilités. Dépitée, elle décide de se marier « pour de faux » et se met en quête de trouver un faux mari.
Mon avis : depuis Oh My venus, je suis fan de Shin Mina et de ses petites fossettes. Mais là, j’avoue avoir été un poil déçue par son personnage. Au début, on a vraiment du mal à apprécier cette héroïne, égoiste, parfois méchante, qui ne pense qu’à elle-même et son profit. Bien sûr, Son Hae-yeong porte en elle des blessures et on finit peu à peu à s’attacher à elle, mais jamais je ne me suis dit « Je suis 100% derrière elle » et ce manque d’identification ou d’empathie pour elle m’a fait un peu passer à côté du drama. De l’autre côté, on a le personnage de Ji-uk, tout à l’opposé. Il a un grand coeur, est toujours prêt à aider, mais se laisse marcher sur les pieds tout le temps, ce qui là aussi est super agaçant à voir en tant que spectateur. Évidemment, c’est une comédie romantique et on sait dès le début que ce duo plutôt improbable va finir en vrai couple. Mais force est de constater qu’on arrive à y croire, contrairement à Dr Slump (Aux grands maux sur Netflix) où pas une seule seconde je n’ai trouvé le couple crédible. Mon coup de cœur : le couple secondaire, là aussi improbable mais super adorable.
Ma note : 7/10
Pas de profit, pas d’amour (No Gain No Love) – (2024) , 12 épisodes à voir sur Prime Video avec Shin Mina, Kim Young-dae, Lee Sang-yi, Han Ji-hyeon, Joo Min-kyung, GO Wook, Lee You-jin
4. Chastity High (Japonais)
L’histoire : Ichica est une jeune fille aux revenus modestes qui a réussi à intégrer un prestigieux lycée pour filles. Mais cette année, tout change lorsque le lycée fusionne avec un lycée de garçons. Pour parer à tout débordement, la directrice décide alors d’interdire les relations amoureuses entre élèves, sous peine d’expulsion. Elle invite également les élèves à surveiller leurs camarades et à ne pas hésiter à dénoncer tout contrevenant à la règle. Tout cela déplait fortement à Ichica, qui y voit une grande injustice. Mais quand sa mère se retrouve avec de graves problèmes d’argent, la jeune femme va y voir une opportunité. Mais c’était sans compter son rapprochement avec Ryogo, le fils rebelle d’un gouverneur violent qui décide de se mêler des affaires d’Ichica.
Mon avis : on est en plein dans le drama scolaire classique sur fond de romance, mais Chastity high a une narration rythmée. Sans être très original, le scénario est bien ficelé et riche en rebondissements. Tiraillés entre leurs soucis familiaux, Ichica et Ryogo vont créer une alliance, qui va rapidement évoluer en relation amoureuse, les mettant en danger. Réussiront-ils à passer entre les mailles du filet de cette école aux règles implacables ?
Ma note : 9/10
Chastity High (2024), 8 épisodes à voir sur Netflix avec Ai Mikami, Ryubi Miyase, Rintaro Mizusawa, Yûdai Toyoda, etc.
5. Miss night and day (coréen)
L’histoire : Mi-jin (Jeong Eun-ji) est une jeune femme célibataire qui a du mal à trouver du travail. Elle rêve de devenir fonctionnaire et de vivre une petite vie paisible. Lorsque le même jour, elle rate son entretien d’embauche et se fait arnaquer, elle a l’impression de toucher le fond. C’est alors qu’elel croise un chat bizarre. Le lendemain, elle se réveille dans le corps d’une femme de 50 ans (Lee Jung-eun) sans comprendre ce qui se passe. Est-elle sous le coup d’une malédiction ? Dès que la nuit tombe, elle redevient alors elle-même. Ne parvenant pas à briser ce cycle infernal, elle décide alors de chercher un emploi dans son corps de femme d’âge moyen, empruntant au passage le nom de sa tante disparue, Lim Sun. Contre toute attente, elle trouve un emploi de stagiaire à la mairie, et retrouve le procureur Ji-woong (Choi Jin-hyuk) qu’elle avait déjà croisé quelque temps plus tôt, en tant que Mi-jin jeune. Les quiproquos vont alors s’enchainer.
Mon avis : gros coup de cœur pour ce drama au pitch plutôt biscornu. Pourtant, le premier épisode un peu poussif a failli me faire passer mon tour, et cela aurait été dommage, car j’ai vraiment accroché sur l’histoire. Les deux actrices principales jouent vraiment super bien, on finit par vraiment croire à cette transformation, aidés aussi par la voix off de Mi-jin lorsqu’elle est dans le corps de Lim Sun. Ce drama est une vraie comédie, on s’amuse beaucoup, notamment avec les personnages secondaires qui ont pour la plupart un vrai ressort comique.
Mais c’est aussi un thriller, car le bureau du procureur enquête en parallèle sur des crimes perpétués par un serial killer dans la région.
Ma note : 9/10
Miss night and day (2024) , avec Lee Jung-eun, Jeong Eun-ji, Choi Jin-huk…