Elle s'appelait Sarah

Tatiana de Rosnay est l’auteure de ce magnifique roman. Je ne la connaissais qu’au travers de son blog (http://yansor.blogs.psychologies.com/) et je n’avais jamais trouvé le temps de me pencher sur ce livre, édité en livre de poche depuis peu. C’est désormais chose faite. Situé entre deux époques, juillet 1942 et quelque part dans les années 2000, cette histoire traverse les âges et les larmes avec subtilité. C’est dur, vrai, tendre, insupportable, attachant, heureux, lourd, passé. Je me suis laissée prendre par la main par cette petite fille, Sarah et son histoire ô combien pas banale. Je connais bien cette période noire de notre histoire et ces lignes sont absolument cruelles et belles en même temps. Une vraie découverte. Lancée à vive allure sur cette autoroute littéraire, je vais bientôt m’attaquer à son dernier roman, « la mémoire des murs » dont je lis partout le plus grand bien. Petite Sandrine, ce livre est pour toi. Il est porteur d’espoir et prouve aussi, une fois de plus, que malgré l’ignorance des masses, un cœur peut encore s’émouvoir. A lire, vite !