et autres précurseurs prophylactiques
En six parties
Sommaire
1°) Recadrage des réalités géopolitiques autour du profit et de l’autorité des élus
2°) Quand un médicament devient plus nocif que bénéfique
3°) Plutôt que s’attaquer au problème, la bien-pensance assaille les contradicteurs
4°) Le point sur les marqueurs
5°) Les controverses ne sont pas polémiques, car elles se doivent d’être constructive et non sombrer dans les miasmes de la corruption ou de l’entêtement
6°) Le circuit de la persuasion depuis le corps politique qui déteint sur le corps médical
°°°
Partie 4
4°) Le point sur les marqueurs
Soulignons que le LDL (Mauvais cholestérol) est considéré comme normal lorsqu’il est inférieur à 1,6 g/l. Le HDL (Bon cholestérol) est considéré trop faible lorsqu’il est en-dessous de 0,35 g/l. L’athérosclérose et l’infarctus du myocarde sont les pathologies qui suscitent la prescription de statines, selon les directives politiques du corps médical. En divisant le taux de cholestérol total (CT) par le taux de cholestérol HDL, on obtient le rapport CT/HDL qui permet d’évaluer le risque de maladie cardiovasculaire. Si le LDL constitue l’embryon de la vie, car sans cholestérol il ne saurait y avoir de vie, certains métabolismes en fabriquent trop. Pour ceux-là, un traitement par statine, à défaut d’autres médications qui existent (voir plus bas), s’impose ; mais certainement pas erga omnes (à l’égard de tous). Or, aperçu comme une martingale, les statines reviennent systématiquement à la surface, tel un leitmotiv dans les cabinets de cardiologie.
Prévenir soi-même l’ascension dangereuse du taux de cholestérol, ce n’est pas se contraindre à observer scrupuleusement un régime diététique, mais de diversifier ses plats et de mieux contrôler son équilibre alimentaire en respectant cependant certaines normes et quantité. Pour se soustraire aux statines synthétiques, les habitudes alimentaires doivent s’orienter vers des légumineuses à grains (soja, féverolle, lentilles, fèves, haricots, pois et pois chiches) des aubergines et des haricots chargés naturellement en protéines et de fibres. À la faveur des oméga 3, les poisons gras et l’huile de colza feront l’affaire, à éviter les aliments contenant des gras saturés. Quant aux plantes, la spiruline et les flavonoïdes contiennent des statines naturelles, ce qui n’exclut pas un risque hépatique à trop forte dose. Enfin, des remèdes phytothérapiques se vendent en médecine, à base de levure de riz rouge et d’artichaut.
Reste que les statines chimiques sont nombreuses, ce qui permet de changer de composition selon les laboratoires, sinon se risquer à prendre de l’ézetrol ; une molécule qui complète l’effet hypocholestérolémiant des statines, sans devoir les coupler. En ce sens, les acides gras polyinsaturés existent en pharmacie ; référents, génériques et/ou sans prescription sur ordonnance. Notons qu’il existe des hypolipémiants à profusion : 65 variétés de statines, 27 fibrates, 14 ézétimibes et 22 combinés statines/ézétimibes. En ajoutant les anticorps monoclonaux et les acides gras polysaturés oméga 3, et autres solutions thérapeutiques imprononçables, le tour d’horizon n’en finit pas de verser dans la balance des bénéfices et des risques que doit digérer l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé*. Nonobstant, les conclusions de l’ANSM ne constituent nullement une garantie pour le patient devant le diagnostic et la posologie dispensée par son cardiologue.
Sous l’expression de « cholestérol total », on inclut les taux de cholestérol HDL et LDL (deux types de lipoprotéines), ainsi qu’un cinquième de triglycérides. Ce taux est habituellement inférieur à 2 g/l. Dans le sang, la grande majorité du cholestérol total est composée de cholestérol LDL. Chez un patient, le taux de cholestérol LDL souhaitable est déterminé par le médecin en fonction de la présence de facteurs de risque cardiovasculaire. En l’absence de facteur de risque, un taux de cholestérol LDL est considéré comme acceptable s’il est inférieur à 1,6 g/l ainsi vu plus haut, ce qui n’exclut pas une posologie préventive par statine par certains médecins. Si le patient présente un ou plusieurs facteurs de risque (par exemple, un homme de plus de 50 ans), cette valeur limite est descendue à 1,3 g/l. Au-delà, des mesures thérapeutiques doivent être prises.
Le cholestérol HDL a pour rôle organique de capter le cholestérol en excès dans le sang, et de le conduire au foie pour qu’il soit éliminé par la bile. Le taux de cholestérol HDL est considéré trop faible, donc peu actif lorsqu’il est inférieur à 0,35 g/l, selon l’indication susmentionnée. Un taux élevé de cholestérol HDL (plus de 0,60 g/l) protège des maladies cardiovasculaires et annule un facteur de risque cardiovasculaire. Ainsi, un quinquagénaire qui présente un taux de cholestérol LDL de 1,5 g/l et un taux de cholestérol HDL de 0,65 g/l ne sera pas considéré comme nécessitant une prise en charge médicale, en retenant qu’un traitement aux statines n’aura jamais une fonction curative, même pas préventive, seulement destinée à stopper la progression des plaques calciques en formation.
Mais là encore, cette thérapie, qui n’en est pas une au sens d’une possible rémission (éradication des plaques), reste contestée par une partie des acteurs de santé ; vraisemblablement ceux qui n’entrent pas dans les circuits financiers de la sphère politico-administrative et du monde médical, avec un intérêt actif ou passif. Selon le professeur Philippe Eve : « Je n’ai pas le sentiment d’avoir mis la santé de gens en péril. Au contraire, je suis heureux qu’ils aient arrêté. Selon moi, les statines n’ont aucun effet, excepté dans une maladie rare, l’hypercholestérolémie familiale, chez des gens qui ont entre 3 et 10 grammes de cholestérol. Donc, dans 98 % des cas, elles ne servent à rien ».D’autres spécialistes du corps médical, chercheurs, professeurs et scientifiques abondent en ce sens, se démarquant des certitudes
À SUIVRE
Daniel Desurvire
Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).
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