Il y a deux mois, quand j'ai réservé mes billets de train pour ce ouikend parental, je fantasmais à mort sur ces 4 jours d'été, agrémentés de salades de tomates du jardin dégustées sous la tonnelle, de cocktails fruités sirotés depuis le matelas pneumatique, une jambe négligemment plongée dans l'eau fraîche de la piscine.
Sauf que le bon dieu nous a puni d'avoir élu ce président-là qui est sensé tout régler dans le monde entier. Conclusion, il nous file un mois de novembre en juillet, tout ça pour bien lui montrer qu'il ne PEUT PAS tout faire.
Ou alors le bon dieu est à l'UMP et essaye de nous faire avaler la pilule du "travailler plus" à grand renfort de temps pourri qui n'invite pas vraiment aux vacances, je ne sais pas. (Mais j'ai plein d'autres théories toutes plus insensées et hérétiques les unes que les autres, si ça vous intéresse).
En tout cas, au jour 1, il a fait un temps pourri, et j'en ai bien profité pour faire les soldes, accompagnée par ma soeurette chérie. Notez que cette dernière ne m'en a même pas voulu de la traîner dans sa 3ème session de shopping en une semaine en dépit du bon sens bancaire, et ne me déteste même pas d'avoir achetée la veste de ses rêves (mais est ce vraiment ma faute s'il ne restait que ma taille et pas la sienne, votre honneur ?).
Je me suis rattrapée en restreignant ma folle envie de lancer une ola (hola ?) à la fin de son spectacle en solo qu'elle a magnifiquement chorégraphié toute seule, merveilleusement dansé toute seule, splendidement costumé toute seule, et beautifulement musiqué grâce à son Homme.
Au jour 2, il a fait un temps modérément pourri, alors on a refait les soldes. En ciblant les chaussures cette fois, nous sommes des filles raisonnables.
Au jour 3, il a fait un soleil magnifique, alors on s'est dépêchés de suivre le programme de mes fantasmes, mais sans les tomates du jardin, parce que mon papa il a dit que les tomates de toutes façons, on n'en avait jamais avant le 15 juillet, hein, 'spèce de parisienne.
C'est vrai que j'ai toujours eu un intérêt très modéré pour toutes les choses du potager (dans leur phase qui précède mon assiette en tout cas) et du jardin en général (à part le saule pleureur, ne me demandez pas d'identifier un arbre).
Au jour 4, il a fait un temps "plus pourri tu meurs", genre pluies diluviennes, mais je sais bien que c'était pour ne pas me faire trop de peine à l'idée de repartir.
M'enfin je me serais passée de la pluie parisienne, elle n'était pas pas nécessaire, celle là.
Bilan, en vrac : le temps pourri c'est mauvais pour la carte bleue, j'ai un début de bronzage et plein de fringues que je porterai sans doute en décembre (quand ce sera la canicule, quoi), je n'ai toujours pas tous mes cadeaux pour l'anniversaire du Chéri dans 4 jours, et le planning de la semaine ne laisse rien présager de bon sur ma présence bloguesque. Mais j'ai 200 sujets de post sur le feu, je vous préviens ça va dépoter quand je vais reprendre un rythme de vie à peu près normal !