Comme l'année dernière, il s'agissait d'aller se payer une huîtres-et-Picpoul-party dans un endroit improbable, et faire les andouilles à qui mieux-mieux. Haha. Cette fois, c'est à La Rozière, entre le Tarn et la Jonte, qu'on est allé manger nos huîtres et boire notre Picpoul ( de Pinet ) . Cool.
Et c'est donc sous un soleil de plomb, vers le gros caillou ( pardon : le Rocher ) de Capl/uc, que nous nous sommes élancés au pas de charge, bien décidés à gravir cette infernale pente raide avant que le Picpoul ne prenne chaud. Haa oui. Le Picpoul tiède, c'est pas le top... Comme toujours, la récompense a été à la mesure de l'effort fourni.
Comme je l'ai dit dans un de mes articles précédents,
c'est toujours dans les endroits inaccessibles
que les gens viennent se débarrasser de leurs vieilles ferrailles.
Enfin bon...
C'est donc sous les regards amusés des randonneurs qui passaient par là, que nous avons déballé notre pique-nique. ( Dans ces cas là, on assume. ) C'est aussi sous les regards gourmands des vautours qui voletaient au dessus de nous que nous avons ouvert les huîtres et débouché la ( 1ère ) bouteille.
Ouais bon, je déconne. Les vautours n'aiment pas les huîtres, c'est bien connu. Du coup, on a tout mangé, et tout bu .
Nous offrir une huître-et-Picpoul-party dans un cadre aussi majestueux nous a particulièrement requinqués, et c'est donc en rigolant comme des baleines que nous sommes ensuite redescendus faire du tourisme au Rozier ( pour prendre un café ) .... Et aussi à Peyreleau. C 'était beau :
"Avec des huîtres et du Picpoul dans l'estomac
Tout devient beau, et la vie extrêmement sympa." ( dicton bien connu )
Ce qui est construit se mélange incroyablement bien avec la roche naturelle...
Après avoir tourné en long et en large, jusqu'au soir, dans les rues de ces si pittoresques bourgades, ( Le Rozier, et Peyreleau ) nous nous sommes alors décidés à chercher un site adéquat pour camper. Haha.
...Enfin bon. On peut toujours dire qu'on aura bivouaqué ...
Comme d'habitude, on discuté pire que des commères, on a bu des coups en mangeant du saucisson et de la fougasse, avant de se payer une nuit d'observation des étoiles, des étoiles filantes, des satellites qui passaient sans nous voir, ou ceux, statiques, d'SFR ou Bouygues. Haha.
" Quand dans le ciel, il n'y a pas de lune
On ne regarde pas les étoiles pour des prunes " ( Dicton bien connu )
J'ai dormi comme une souche jusqu'à au moins sept heures du matin. Cool.
On a donc plié notre fourbis pour redescendre au Rozier prendre un café matinal et salvateur. Au passage, j'en ai profité pour prendre en photo cette maison là, qui depuis la veille m'interpelait, à cause de ses volets bleus. Waaaah.
On a ensuite continué vers Meyrueis, où on s'est offert un restau.... Non sans avoir auparavant exploré les rues de la ville, dont celle-ci en particulier. ( On en a eu vite fait le tour. )
Pour terminer cette virée entre potes, on a continué vers Camprieu et son lac-qui-fuit...Et qui continue de fuir, du reste....
......Puis vers l'espérou, et le lac des pises. Ha oui. Le Lac des Pises...
Ca n'a l'air de rien, mais bon. Dans le lac des Pises, joli lac de montagne, on s'attend plus à trouver des truites, que des poissons rouges.... Quand je pense que vers chez moi, des neu-neus enquinent tout le monde avec la protection de l'éco-système. Il y a de quoi rire. Ou frémir.
En cherchant plus loin, on pourrait penser que les poissons rouges ici, et le lac à sec à Camp/rieux, sont peut être des manifestations d'humeur de la part des pêcheurs du coin, s'opposant à une nouvelle réglementation de leur turpitudes favorites. Le genre de choses dont je n'ai strictement rien à foutre. Mais bon. Le coup des poissons rouges, haha. C'est quand même à mourir de rire. ( je crois que je vais aller farfouiller sur le net pour en savoir plus. )
Bon. Redevenons sérieux, puisque c'est là que s'est malheureusement achevée cette virée huîtres-et-Picpoul avec Philippe.... La suite ?... Heu...On est redescendu vers Montpellier-Palavas, en évitant les embouteillages. Enfin bon. Après avoir parachuté Philippe chez lui, je n'ai quand même pas pu éviter les encombrements-du-retour -des-plages.... Le temps pour moi de photographier des conneries, par la fenêtre de mon Kangoo.
Bon je suppose que j'ai raconté suffisament d'âneries pour aujourd'hui...
A suivre, donc...