Citadel versus Manticore, c’est en gros le choc des agences, le bien contre le mal… Et au milieu de tout ça, des agents sur-entrainés. Le premier Citadel est entièrement filmé côté Citadel aux US. Et logiquement, le second se place côté Manticore, mais cette fois en Italie. Un ping-pong assez fascinant et très bien exécuté. Tu l’auras compris, j’ai aimé ces deux volets pourtant très différents.
Citadel (2023)
Il y a huit ans, Citadel, agence internationale indépendante d’espionnage, est détruite par l’organisation Manticore. Les agents d’élite Mason Kane (Richard Madden) et Nadia Sinh (Priyanka Chopra Jonas) frôlent la mort et leur mémoire est effacée. Huit ans après, l’ancien collègue de Mason, Bernard Orlick (Stanley Tucci) l’appelle à l’aide pour empêcher Manticore d’imposer un nouvel ordre mondial.
Bon déjà, premier super bon point pour moi : Priyanka Chopra Jonas joue dedans (et oui elle a épousé l’un des Jonas brothers) dont je suis super fan depuis Quantico (oui, ça date, 2015 !). Le duo qu’elle forme à l’écran avec Richard Madden est crédible et ultra-dynamique. Au même rythme que la série.
En six épisodes l’intrigue est très concentrée, il n’y a pas de temps mort. En revanche, de nombreux rebondissements, des mystères, du thriller, de l’espionnage, en veux-tu, en voilà et des scènes de combats à couper le souffle. On doute de tout ce qu’on sait, l’intrigue malmène clairement le spectacteur et c’est assez jouissif, car finalement, ça nous sort un peu de l’éternel combat entre l’agence pas si propre sur elle qui combat le syndicat du crime. Rien n’est figé, tout s’écrit au fur et à mesure. On accroche !
Citadel (2024) 6 épisodes à voir sur Prime (16+). Avec Richard Madden, Priyanka Chopra Jonas, Ashleigh Cummings, Roland Møller, Osy Ikhile, Caoilinn Springall, Lesley Manville, Stanley Tucci
Citadel Diana (2024)
La série italienne de l’univers de Citadel. Milan, 2030 : Diana Cavalieri est une agente double pour l’agence secrète Citadel, qui a infiltré Manticore, agence rivale qui a détruit Citadel il y a huit ans. Piégée derrière les lignes ennemies, Diana a l’opportunité de quitter l’agence à jamais, mais hésite à se fier à un allié inattendu : l’héritier de Manticore Italie, Edo Zani.
Comme j’avais beaucoup aimé la première « saison » (attention, Citadel Diana n’est pas la saison 2 de Citadel, mais bien une histoire qui s’inscrit dans l’univers du premier volet), je n’attendais pas grand chose de ce deuxième opus. Mais l’intrigue est complètement différente et une fois encore, elle nous embarque sans problème ! D’autant que cette fois, on est du côté des méchants et plus particulièrement sur la branche européenne de Manticore où trois familles se partagent : la France, (avec l’excellente Julia Piaton) l’Allemagne et l’Italie. Tous sont du même côté, et pourtant, des rivalités de pouvoirs existent en leur sein, des complots et des petites mesquineries qui pourraient bien finir par découcher sur une guerre à l’intérieur de l’organisation criminelle. Et le grain de sable qui pourrait complètement débloquer toute la machinerie s’appelle Diana.
***** Attention spoiler : bon si tu as regardé la bande-annonce, tu sais déjà qu’en fait Diana est un agent double de Citadel, recrutée spécifiquement pour intégrer le côté obscur de la force… euh pardon, Manticore. Hormis le fait qu’ils l’ont quand même affublée d’une sacrée coupe de cheveux, la jeune femme va passer de journaliste à espionne en un claquement de doigts (on nous montre succinctement son entrainement), quitte à devenir la meilleure agente de Manticore. Mais Diana a des failles, et ces failles donnent à son personnage toute la profondeur nécessaire pour la rendre crédible.
J’ai vraiment beaucoup aimé ce deuxième volet « dans l’univers de Citadel ». Tu me diras ce que tu en as pensé !
À noter : un troisième volet arrive en novembre sous le titre Citadel Honey Bunny !
et la bande-annonce !