Pur week-end

Haaaa, magie d'Over-Blog, qui me permet de te laisser un petit message en te faisant croire que je suis comme toi, en train de me faire chier devant ma télé.
Non, ami lecteur, non.
Je suis quelque part en Normandie, comme souvent.
C'est l'avantage, quand tu mets le grappin sur une Normande, outre le fait qu'elle peut avoir, si tu as de la chance, deux appendices mammaires fort généreux (heureuse conséquence de la vie au grand air, sans doute), elle te fait régulièrement bénéficier de la petite bicoque familiale idéalement située face au Mont Saint-Michel, cette espèce de petit promontoire rocheux enlisé dans le sable et qui attire bizarrement des centaines de milliers de Japonais chaque année (vu le prix de la crêpe sur le Mont, je comprends que ce soient des Japonais qui fassent le déplacement, un RMIste Normand se voyant contraint d' économiser pendant trois mois avant de pouvoir s'offrir une beurre-sucre au sommet de l'abbaye).
Je te laisse donc les clés de la maison et du frigo, en te rappelant ces quelques règles simples de bienséance et de courtoisie internautique:
- Toute boisson alcoolisée consommée sans modération devra être remplacée avant mon retour (n'essaie pas de m'entuber en substituant de la 8.6 dégueulasse à ma 1664 préférée, je n'ai pas la main heureuse avec les mathématiques et les chiffres, mais tout de même).
- Toute régurgitation intempestive provoquée par la consommation des boissons alcoolisées sus-citées devra être nettoyée rapidement avant que je ne trempe malencontreusement mon petit peton dedans.
- Tout objet introduit dans le corps du chat (y compris les pièces d'électroménager) devra en être expulsé d'ici dimanche soir, par quelque moyen que ce soit (j'autorise la pratique de l'éviscération sans anesthésie à titre exceptionnel).
- Il t'est strictement interdit d'uriner en dehors de la pièce normalement prévue à cet effet, et je te rappelle que les nouveaux lecteurs de ce blog sont traditionnellement de corvée de chiottes en mon absence.
Autre chose?
Ah oui.
Que celui ou celle qui s'est amusé, pendant ma dernière courte escapade normande, à foutre le bordel dans ma collection de DVD en remplaçant les classiques de Georges Romero par les étrons cinématographiques de Lamberto Bava, me prouve qu'il (elle?) a autant de tripes qu'un noble samouraï du début de l'ère Edo, et fasse seppuku immédiatement.