La dévotion au Sacré-Cœur serait d'une brulante nécessité. Loin d'être dépassée, selon Aymeric Pourbaix
dans un éditorial de l'hebdomadaire "France Catholique" cette dévotion est au contraire essentielle pour aujourd'hui : "comme vient de le réaffirmer le pape François dans son Dilexit nos, elle est même, selon lui, l'antidote à la maladie de notre monde devenu vieux." C'est à dire d'une ferveur engourdie, refroidie envers Dieu. C'est tout le drame de l'humanisme athée dénoncé jadis par le cardinal de Lubac dont les propos sont également cités "privé de Dieu, il devient un "humanisme inhumain qui se retourne contre l'homme. l'euthanasie en est la parfaite démonstration..."
Et l'éditorialiste de reprendre : à l'inverse, le Sacré-Cœur de Jésus manifeste aux yeux de tous que la foi catholique est avant tout une religion d'Amour, un amour vrai car incarné - et non une idée abstraite.