sur les effets de l'éolien marin sur l'avifaune française. " 9 milliards pour des éoliennes en mer. C'est budgété pour 2025, ce qui va alourdir (encore) la facture d'électricité des français qui avaient pourtant un nucléaire qui produisait beaucoup pour pas cher... Tout cet argent pour financer les exploitants éoliens, sachant que ces moulins à vent sont néfastes pour la faune marine, car produisant trop de vibrations ressenties sur des milliers de kms par les poissons et les mammifères marins, et qu'ils sont aussi dangereux pour les oiseaux de mer. Geoffroy Marx, responsable du Programme énergies renouvelables auteur d'un rapport [i]Il faudrait avoir une vision plus fine des enjeux de biodiversité en mer avant d'y installer des parcs. Aujourd'hui, on définit les périmètres qui vont accueillir les appels d'offres en fonction de contraintes socio-économiques, et on prend seulement ensuite en compte la biodiversité. " Et si j'osais : il est établie que le milieu éolien n'est pas innocent de toute corruption et de renvois d'ascenseurs.
[ii] parle de la " mafia des éoliennes " et depuis 10 ans dénonce le désastre écologique et financier des pales tournantes. Entre 2011 et 2016, il est en lien avec le service central de prévention de la corruption du ministère de la Justice qui dévoilera les scandales dans cette industrie. Il contribue à rendre public en 2018 le prix exorbitant de rachat de l'électricité des éoliennes en mer. A la suite de ces révélations, ce tarif sera renégocié à la baisse par le gouvernement... Ce qu'il faut savoir c'est que chez nous, lorsque le voleur de poule se fait jeter par la porte, aussitôt, il reviendra par la fenêtre, et ainsi, 9 milliards !
Le rapport n°2398 de l'Assemblée nationale de mars 2010 dénonçait déjà : " Ces installations, portes ouvertes à la spéculation : Ce n'est pas au niveau du développement d'un parc que pourrait se former ce qui a été baptisé du vocable de bulle spéculative, mais, le plus souvent, dès la phase de première production, par le jeu des cessions ou des ventes de participations. Des interventions en cascades peuvent, elles, traduire un activisme financier. Et on a constaté ce phénomène spéculatif avant même la phase production. " A titre d'exemple, Les sociétés propriétaires des sites du Tréport et de Noirmoutier sont déjà espagnoles depuis 2020 par le biais d'une co-entreprise Ocean Winds Offshore alors que les usines ne sont pas encore construites. Elles sont devenues des filiales de filiales de l'énergéticien portugais EDP, dont le deuxième actionnaire majoritaire se trouve être l'énergéticien chinois CTG. Les Chinois ont déjà un pied dans ces usines qui représentent un lieu stratégique face à la centrale nucléaire de Penly, appelée à devenir la centrale nucléaire la plus grande d'Europe avec l'arrivée de 2 EPR. Les usines éoliennes construites sur le littoral français appartiendront probablement toutes à des sociétés étrangères grâce aux montages financiers mis en place par ces consortiums. Alors, quels actionnaires étrangers pourront répondre présents lorsqu'il y aura un conflit, un démantèlement, un accident, une marée noire sur une mer très fréquentée et dangereuse ? En résumé, ces 6 usines d'éoliennes en mer : Produiront moins que la centrale de Fessenheim (10,8TWh au lieu de 12,3TWh). Coûteront à la France plus de 2 fois le prix de la centrale nucléaire de Flamanville (30 milliards au lieu de 13,2) ; pour une durée de 20 ans au lieu de 60 ou 80 ans pour Flamanville. Elles amputeront l'espace marin des pêcheurs d'une surface de 6 fois la ville de Paris, mettront en danger les régions du littoral et détruiront le patrimoine naturel côtier tout en polluant la mer. Et enfin et surtout, entraîneront une perte de souveraineté du littoral pendant 40 ans. [iii] Suite à cet énoncé, il faudrait se poser la question de comment des élus locaux ont-ils pu laisser la bride sur le cou à ces consortiums, des sans frontières qui se renverront la balle en cas de soucis ; et ne parlons pas de la main d'œuvre qui elle sera sous-sous-sous traitée, ce qui diluera toutes les responsabilités. Comment ces personnes peuvent-elles vendre ainsi une partie de leur pays, qui y'a-t-il derrière tout ça ?
dans le Figaro Economie de fin 2023 à propos de l'éolien marin : " En 2022, un projet dans le Morbihan est annulé : " Le France nage contre le courant : Abandon de projets aux États-Unis, appels d'offres sans réponse: le secteur souffre. Les fabricants européens perdent de l'argent. " A croire que nos têtes pensantes ne lisent pas la presse et s'entêtent dans des projets à 9 milliards... " Ce projet a été confronté à plusieurs défis techniques, commerciaux et financiers (...) dans un contexte de coûts en constante augmentation et de contraintes très fortes en termes d'inflation et de chaîne d'approvisionnement. " Posées ou flottantes, les éoliennes offshore tanguent. Projets abandonnés par les développeurs, fabricants occidentaux en crise, les difficultés s'accumulent. " Un dernier pour le zef : la noyade d'un projet à Veulettes-sur-Mer en Normandie. [iv][v][vi]Annoncé en 2005, espéré en 2007, attendu en 2009 puis en 2011, le parc éolien en mer devait être la première réalisation offshore en France. En 2017, le projet semble être définitivement tombé à l'eau... En 2024, les riverains sont vent debout contre ces éoliennes en mer. Ce qui est dit là, comme le résume Fabien Bouglé : Le Titanic éolien coule sous nos yeux. Pourtant, une fois de plus les décisions viendront " d'en haut " de Paris, seront mauvaises, inapplicables et ce budget déjà énorme de 9 milliards va certainement gonfler au profit de tous ces spéculateurs de l'écologie qui se contrent-carre du bien commun, se remplissent les poches, adoubés par des élus dont on se demande comment le citoyen votant a bien pu installer ces ostrogots aux manettes ! [vii]
Pales discourtoises et vent qui s'exhume ;
Vêtu de pluie, de loques de brume.