et autres précurseurs prophylactiques
En six parties
Sommaire
1°) Recadrage des réalités géopolitiques autour du profit et de l’autorité des élus
2°) Quand un médicament devient plus nocif que bénéfique
3°) Plutôt que s’attaquer au problème, la bien-pensance assaille les contradicteurs
4°) Le point sur les marqueurs
5°) Les controverses ne sont pas polémiques, car elles se doivent d’être constructive et non sombrer dans les miasmes de la corruption ou de l’entêtement
6°) Le circuit de la persuasion depuis le corps politique qui déteint sur le corps médical
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Partie 6 et fin
6°) Le circuit de la persuasion depuis le corps politique qui déteint sur le corps médical
Cette monstrueuse prévarication sur les fonds publics fut emmenée par le Big Pharma avec ses suppôts politiques soutenus depuis les consortiums de milliardaires offshore (Forum économique mondial). Ce symposium apatride, faisant fi de toute convention onusienne, fonctionne à la façon d’une redoutable organisation mafieuse, avec ses administrations bancaires hors la loi, au motif controuvé de sauver la Planète derrière la pratique de l’écoblanchiment (greenwashing). Puis encore, l’exercice oligopolistique d’absorption des industries a pour dessein de surplomber l’économie mondiale. En s’imposant comme un ordre nouveau, le paradigme mondialiste se rapproche des standards collectivistes, en vue d’engloutir le monde sous les prétextes fallacieux du progressisme et du libéralisme ; mais avec en toile de fond une prédation globale des régimes démocratiques. Même l’excuse sanitaire se fait le vecteur d’une grande illusion dans une société orwellienne, où l’effroi et la discipline ne laissent qu’une place congrue au droit de refuser un vaccin ou une molécule, telle la statine.
Cette enzyme limitante pour la synthèse hépatique du cholestérol,connut des périodes chargées d’interrogations, de retrait et de réhabilitation (AMM) successifs, jusqu’à lui trouver d’autres vertus financières à travers des applications thérapeutiques élargies pour mieux en diluer les effets négatifs. Le Docteur David Zavaglia, spécialiste en biologie cellulaire et moléculaire en traça l’historique, vu dans Allo Docteurs+. Cette pérégrination médico-sanitaire fut notamment entachée avec le laboratoire Bayer en 2001, par suite d’accidents létaux après la commercialisation de la Cérivastatine® qui décima 52 personnes officiellement recensées ; mais une centaine de morts en réalité. Ces décès furent causés notamment par rhabdomyolyse (désintégration des cellules musculaires vue plus haut), entraînant le retrait immédiat de ce médicament.
Le laboratoire AstraZeneca connut également ses revers avec cette molécule trop fortement dosée, et dont il fallut revoir la copie. L’Édition Lancet en 2003 réclama son retrait eu égard à la mauvaise présentation publicitaire du produit Cresor®, nonobstant le plus vendu dans le monde à ce jour. Mais la firme se refusa à reconnaître le bien-fondé de cette plainte en reconduisant la marque protégée de son médicament, nonobstant sa reformulation chimique. Le bon côté de ces déboires fut de rehausser le plancher du marqueur LDL dans moult pays, dont la France, signifiant la limite tolérée avant prescription thérapeutique (non curative) de statines en France et dans l’Union européenne. Que nenni, la prévention familiale par cette molécule poursuit indéfectiblement le même discours didactique dans les amphithéâtres universitaires de médecine. Doit-on comprendre, derrière cette supputation lourde de conséquences, une obstination acharnée des prescripteurs et/ou un atavisme cardiovasculaire inné de la descendance ?
Ce pourquoi les méta-analyses ne cessent de fluctuer autour de ce problème de santé publique, notamment en juillet 2010 (mis à jour en septembre suivant), où la Haute Autorité de Santé en France (HAS) publia un rapport de 118 pages centré sur les statines : « Évaluation des techniques de santé, analyse médico-économique faisant état de l’efficacité et de l’efficience des hypolipémiants ». En tout état de cause, la polémique orchestrée par les détracteurs de cette molécule eut le mérite d’ouvrir à la réflexion les données transmises par les laboratoires qui fabriquent et livrent ces substances pharmaceutiques.
Quant à revisiter les arcanes alambiqués de certaines données médico-scientifiques ambiguës sinon contestables, le caractère commercial s’apparente davantage aux profits, plus qu’à la recherche philanthropique d’une perfectibilité de la santé publique. À la lecture dudit rapport, ne nous méprenons pas, le rédacteur et rapporteur de cette enquête argumente de façon explicitement partisane dans l’axe des grandes fortunes autour du Big Pharma. Pire encore, la dictée de cette étude, vraisemblablement emmenée sous la plume du législateur, vajusqu’à réhabiliter les entreprises du médicament, nonobstant poursuivies moult fois par des procédures judiciaires, en regard de leurs pratiques déloyales, voire malhonnêtes sinon criminelles (voir supra, § 5°).
Si les statines présentent une efficacité pour les hypercholestérolémies sévères et pour les personnes avec de gros antécédents de problèmes cardiovasculaires, le problème se pose en termes d’excès jusqu’à vouloir prescrire des statines à plus de la moitié de ma population terrestre. Durant l’été 2010, une équipe d’investigation anglaise releva, dans le très sérieux American Journal of Cardiology, « qu’il faudrait distribuer des statines dans les fast-foods » ! Sur la foi d’un calcul logarithmique, le bénéfice apporté par une pilule de statine compenserait l’augmentation du risque cardiovasculaire lorsqu’on mange un cheeseburger et un petit milk-shake. Se servir des statines pour excuser, sinon anticiper tous les excès en bouche, comme d’un préservatif pour éviter les MST à titre préventif, relève d’une malhonnêteté intellectuelle.
De leur côté, les statines n’ont pas la vertu d’une potion magique, elles ne corrigent pas systématiquement le taux de cholestérol global, mais elles propagent plus sûrement des syndromes délétères, voire aux résultats irréversibles. S’il faut gagner en prophylaxie, l’observance de l’hygiène de vie serait la première des préventions à considérer. Or, les enjeux financiers sont colossaux et se chiffrent par centaines de milliards d’$ ou d’€. Alors n’espérons pas que les laboratoires et les politiciens qui les soutiennent se tirent une balle dans le pied en préconisant une médecine douce ou un régime adapté ! Le marché des statines en France représente déjà à lui seul 1,6 milliard d’euros de chiffre d’affaires par an, d’où 8,6 % de la population sous statine (Voir supra, § 3°), et dans le monde ± 33 milliards de dollars sont réalisés par exercice. Au fil des ans, ce score ne cesse de croître depuis l’introduction en masse de cette molécule par les visiteurs médicaux chargés de l’information et de la promotion des médicaments auprès des praticiens.
Cela explique mieux – que tout autre démonstration graphique ou comptable – pourquoi les nababs du Big Pharma, leurs industries laborantines, leurs consortiums financiers extraterritoriaux et leur cohorte de vassaux d’élus nationaux stipendiés, militent à l’unisson pour une vente libre des statines, sans restriction ni surveillance. Ce produit, dont la toxicité rejoint celle la batterie des molécules directement accessibles aux consommateurs sur un marché ouvert, serait à disposition de n’importe quel prospect candide dispensé de justification médicale. Hors des officines, les statines pourraient alors rejoindre la liste noire des 88 médicaments à risque, notamment répertoriés dans la revue Prescrire (2024), disponibles en parapharmacie ou en tête de gondole de compléments alimentaires dans les hypermarchés ; autrement dit hors du contrôle médical.
Est-il besoin de signifier que les victimes, mortes, vivantes ou en sursis, par suite des vaccins contre le SARS-CoV-2, ne sont officiellement reconnues que très partiellement, dès lors que leur pathologie graves, voire létale, n’est confirmée qu’en milieu hospitalier et dans un cout délais (15 jours). De fait, ces accidents par injection, dès lors qu’ils se produisent en milieu domestique, n’entrent pas dans les statistiques plus générales, car jugés incertains, mais s’ils s’avèrent probants au diagnostic médical, et non résultant d’une comorbidité. Le motif réel de ces décès sera donc rejeté dans un silence complice, dès lors que ces chiffres dérangent le pouvoir politique, et met à mal la confiance du public envers ses élus, puis encore de l’innocuité prétendue des vaccins ou des médicaments, comme de la probité de leurs prescripteurs. Même les certificats de décès auront perdu de leur lisibilité du fait de leur dématérialisation par voie de décret gouvernemental ; cela pour mieux dissimuler la morbidité de la campagne vaccinale contre le coronavirus engagé dès 2020, laquelle s’avéra être un cuisant échec.
Sur un autre registre, rappelons le scandale du Mediator qui provoqua des centaines de décès et beaucoup d’autres pathologies graves et invalidantes. Ce dossier fut porté en débat de justice qui condamna en appel les laboratoires Servier à rembourser 415 millions d’euros à l’Assurance maladie et aux complémentaires santé, aux motifs de tromperies aggravées (informations de sécurité délibérément tronquées, d’où une infraction d’escroquerie en regard de l’AMM), blessures et homicides involontaires. Depuis 1945, principalement huit molécules médicamenteuses ont terrifié les populations, ainsi le Distilbène (malformations génitales chez les enfants), l’hormone de croissance (responsable de la maladie de Creutzfeldt-Jakob), la Chlordécone (insecticide cancérigène), l’Isoméride (coupe-faim hautement délétère), ou encore la Dépakine (provoquant de graves handicaps chez les enfants), etc.
Au registre des manquements et fautes graves, à quand la reconnaissance de la dangerosité des statines après l’hécatombe provoquée par des vaccins dits anti-Covid ? Cette prétendue prophylaxie, pour faire face à la pandémie, dispensée simultanément par plus de quatre laboratoires dans l’Union, sur la foi d’un rapport d’EudraVigilance, tua 20 525 personnes injectées et 1 960 607 autres victimes de sévères lésions post-vaccinales recensées au 31 juillet 2021, en 7 mois seulement ? (Source : European Medecines Agency). Les agences de contrôle des médicaments et les instituts de vigilance sanitaire ne sont écoutés qu’a posteriori, car le monde politique, tellement corrompu, préfère siffloter en regardant ailleurs et laisser le temps effacer leur trace, plutôt qu’assumer les conséquences de ses propres incompétences, imprudences et/ou forfaitures criminelles.
FIN
Daniel Desurvire
Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).
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