Magazine Journal intime
propos ascétiques LXXIV
Publié le 31 août 2008 par Moinillon
Lorsque l'âme est parvenue à la connaissance d'elle-même, elle produit aussi
d'elle-même une certaine ferveur qui plaît à Dieu. Car, n'étant plus troublée
par les soucis de la vie présente, elle engendre un amour de la paix qui
cherche dans une certaine mesure le Dieu de la paix. Mais elle en est vite
distraite, soit que le souvenir de Dieu se laisse trahir par les sens, soit que
la nature ait vite fait d'épuiser son bien à cause de sa pauvreté.