LA FRANCE EN QUASI ÉTAT D’URGENCE
Depuis la décision irréfléchie prise par Macron de dissoudre l’Assemblée Nationale – comme un enfant hystérique cassant son jouet sous la colère – et les élections législatives qui s’ensuivirent, envoyant une assemblée ingérable au Palais Bourbon, la France est entrée dans une période de turbulences majeures, entraînant même, semble t’il, une partie de l’Europe dans son sillage.
Nous sommes donc aujourd’hui au pied du mur. Si la censure passe – et sauf coup de théâtre elle va passer – le gouvernement tombe et Macron devra nommer un nouveau Premier ministre (voire le même, mais il n’a pas l’air très chaud) pour constituer un nouveau gouvernement (voire – presque – le même)…
Mais pour quoi faire ?
Et que peut faire Macron, après avoir ainsi joué avec le feu et auquel il ne reste – à part sa démission, toujours possible – que bien peu de choix pour rebondir ?…
Recourir à l’article 16 de la Constitution ?
C’est possible, et constitutionnellement légal, si l’on considère que les institutions de la république sont en danger.
Avec un tel endettement (3 228 milliards d’euros fin juin 2024), une charge annuelle de la dette en intérêts de 51 milliards d’euros, une pression fiscale de 46,1 % du PIB (triste record des pays de l’OCDE), une immigration incontrôlée, une insécurité grandissante et tous azimuts, les conditions pourraient sembler réunies pour déclencher l’article 16 de la Constitution (qui avait été opportunément actionné par le général de Gaulle lors du putsch des généraux à Alger le 23 avril 1961 et jamais plus utilisé depuis).
L’organisation d’un référendum populaire ?
C’est ce qu’aurait pu décider Macron, en lieu et place de la dissolution, appelant le peuple à trancher sur un point particulier, en l’occurrence (par exemple) l’immigration massive illégale, qui est maintenant considérée, non plus comme « une chance pour la France », comme certains ont longtemps voulu le faire croire, mais plutôt comme un fléau économique et sécuritaire.
Dans chacun des cas, il faudrait pour la France, en cette période d’incertitude dangereuse, un gouvernement « compact », restreint, et sans doute provisoire, susceptible de prendre des décisions fortes, notamment sur le plan budgétaire. Ne serait-ce que pour éviter d’aggraver la perte de confiance de l’international déjà commencée envers la France.
Un nouveau budget contraignant, conforme à la situation économique et politique de la France
Bruno Lemaire – nous l’avions évoqué sur Minurne – qui avait été retoqué par le Sénat sur son projet de budget 2025, avait eu comme incroyable défense de prétendre que c’était parce qu’il n’avait « estimé que les dépenses », les recettes étant « de la responsabilité d’autres décideurs » !
Aucun de nos lecteurs qui, de près ou de loin, ont ou ont eu, des responsabilités financières dans le cadre de leur activité professionnelle, n’auraient osé présenter ainsi un tel budget « bancal » à leur patron ou à leur banque !
Cette anecdote, qui pourrait être amusante si elle n’était pas affligeante, montre clairement l’incompétence qui règne au sommet de l’État, chez les « petits hommes gris » comme les nomme plaisamment Pascal Praud sur CNews.
Au cas où le thème de l’immigration ne pourrait être retenu pour le référendum évoqué au point précédent, on pourrait évoquer une règle saine de gestion de l’État, obligeant nos dirigeants à équilibrer les futurs budgets, non par l’augmentation de la pression fiscale, mais par la réduction drastique des charges de l’État.
Pour conclure, je conseille vivement à nos lecteurs de lire l’article de Jean Goychman, qui rappelle opportunément les points d’orgue majeurs de notre Constitution, dans sa lettre comme dans son esprit :
D’abord l’élection présidentielle, pour choisir le chef de l’État, ensuite le référendum, pour s’assurer que celui-ci continue, en cours de mandat, de recueillir la confiance des Français…
Marc Le Stahler
Contre Mélenchon et sa clique négationniste…
N’oublions jamais le 7 octobre 2023,
massacre perpétré en Israël
par les terroristes du HAMAS.VIVE LA RÉPUBLIQUE,
VIVE L’UNION des PATRIOTES,
VIVE LA FRANCE !
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