Une image du président syrien Bashar Assad, criblé de balles, est visible sur la façade du bureau du gouvernement provincial à la suite de la prise de contrôle de Hama par l’opposition, vendredi 6 décembre 2024.
AP Photo/Omar Albam
L’introduction/adjonction de forces étrangères afin de se débarrasser des milices de Daech et des insurgés syriens contre le régime de Bachar El-Assad, lors du « Printemps Arabe », a contraint ce dernier à réclamer l’aide militaire/arsenal de la Russie et celle qu’il a reçu en héritage de son père, de l’Iran.
Ces deux prétendants/assistants apparemment bénévoles n’ont rien de bénévole. Leur objectif était tout d’abord de poser pied sur le sol syrien pour en tirer des profits, améliorer leur position, leur stratégie au Moyen-Orient, et répondre au besoin à leurs objectifs individuels…. Pour la Russie c’est un pied-à-terre en Méditerranée et pour l’Iran, un couloir additionnel afin d’alimenter le Hezbollah, s’emparer du Liban, mais aussi et surtout ouvrir un nouveau front à son ennemi juré, Israël.
Ce jeu de cartes s’est brusquement effondré suite à la défaite du Hamas et celle à sa traîne, du Hezbollah, magistralement orchestrée par Israël… Pour la Russie empêtrée en Ukraine, dépêcher ses soldats et son arsenal en Syrie est hors de question, et pour l’Iran c’est le même cas. Les Mollah observent avec désolation la dissolution de leurs proxys en Syrie, au Liban et à Gaza… cela ne veut forcément pas dire que ces derniers cherchent à se retirer de leur entreprise nucléaire et d’en finir avec Israël. À l’heure actuelle et en catimini, les arabes de Judée et Samarie et ceux de la Jordanie qui aspirent à s’emparer du trône d’Abdallah et s’accoquiner avec les iraniens, dont leurs récentes défaites ne promettent rien de bon, demeurent l’ultime source à développer pour les Mollahs.
Quant à Israël, c’est l’occasion rêvée de recomposer ses frontières tant avec le Liban qu’avec la Syrie. En ce qui concerne les arabes de la Bande de Gaza… ils doivent sérieusement considérer l’émigration ou se contenter de lambeaux de terre sous domination militaire israélienne. En somme, plus de bande de Gaza.
En Judée et Samarie, les choses aussi prennent une autre ampleur surtout en zone C avec le renforcement territorial des implantations et leur agrandissement. Quant à l’Autorité palestinienne, elle agonise.
En fait, le 7 octobre a été pour Israël le réveil de sa léthargie, la sortie de son illusion sur la « Conceptia » et sur la fiabilité de ses voisins arabes, puisque tous sont directement ou indirectement impliqués dans le projet d’anéantir le petit État juif.
Aucun d’eux n’a cru que le soldat israélien se révélerait un combattant de taille, ni n’a prévu la chute de l’échafaudage colossal iranien en l’espace de quelques mois.
Assad écarté, la Syrie sera disputée par une horde de contestants, d’opportunistes… Les radicaux de Daech, les kurdes en quête d’identité, les turcs et leur grignotement de terrain, les réfugiés palestiniens, les druzes, et le syrien lui-même, duquel Assad venait, par son obstination à demeurer sur le trône, de fragmenter les terres syriennes entre les russes, les iraniens, et tous les vautours des alentours, fermant sciemment les yeux sur les ambitions des pays arabes.
Pour Israël, c’est l’heure idéale pour s’atteler à la probable renaissance d’une Syrie démocratique, à moins que celle-ci ne glisse entre les mains de radicaux islamiques. Aspect qui contraindra l’État juif à déterrer à nouveau, la hache de guerre.
Comment ne pas prendre connaissance des manigances du président français Macron qui vaille que vaille, est fermement décidé à créer un État palestinien, et mène des négociations ambigües avec l’Arabie saoudite derrière le dos des israéliens.
Une chose est plus qu’évidente, l’hydre iranienne est en train de vivre ses derniers jours.
Quant à tous ces prétendus amoureux de la fraternité, du vivre ensemble, qui œuvrent d’arrache-pied pour la disparition d’Israël… ils feraient bien mieux d’examiner le contenu de leur assiette avant de soi-disant collaborer pour la paix en créant un État palestinien, qui deviendra, à Dieu ne plaise, en un laps de temps, le cimetière des juifs d’Israël.
Les Macron, les Biden, les Obama et consorts, nous vous avons trop vus, déguerpissez !
Thérèse Zrihen-Dvir
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Image de couverture :
La destruction du Second Temple, vue par Francesco Hayez.
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