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Autopsie du dernier des rois maudits
Chapitre 1
I – La France, bientôt dépendante des aides de la Banque mondiale pour le tiers-monde
L’État-Macron, via la servilité de ses gouvernements successifs, projette de privatiser chaque secteur-clé de la santé, des transports et de la production industrielle qui participe aux forces vives de la Nation. Si le collectivisme se résume à la possession des biens et au contrôle de tous les pouvoirs, le mondialisme procède à la dénationalisation des industries et des services publics pour les vendre aux finances transnationales, lesquelles les capitalisent sous l’action des marionnettes politiques auxquelles les campagnes électorales leur furent entièrement financée par leurs marionnettistes aux commandes. Nous retrouvons ici le phénomène idoine de la concentration des pouvoirs, entre les systèmes capitaliste et collectiviste qui s’y retrouvent, sous des enseignes terminologiques et idéologiques différentes, mais participant de la même logistique ; à l’instar de la reine dans une ruche d’insectes sociaux.
Si Charles De Gaulle, au lendemain de la guerre contre le nazisme avait privatisé les grandes industries comme EDF, la SNCF et les frères Renault spoliés en raison d’une collaboration nazie, afin d’assurer l’autonomie de la France, d’où sa souveraineté de la France économique et financière, Emmanuel Macron, au nom d’un libéralisme sauvage, aura délesté le pays de ses principaux fleurons industriels ; ainsi Alstom, mais aussi des entreprises de haute technologie et aux applications pointues comme OMMIC, Latecoère, Exxelia, HGH, ASN, Manurhin, Technip… Comme si cela n’y suffisait pas, PSA fut dépossédé d’un part minoritaire de blocage par le groupe chinois Dongfeng,l’aéroport de Toulouse après sa vente au consortium chinois Symbiose perdit le contrôle de son noyau dur, puis il y eut la fusion helvétique Holcim-Lafarge, le rachat du Club Med, etc., puis encore la Française des Jeux fut privatisée, ainsi qu’une dizaines d’autres grandes industries, startups et laboratoires français passèrent subrepticement sous la bannière étrangère.
Si l’Autorité des marchés financiers* (fusion de la COB et du CPF) dispose du contrôle des instruments de la bourse des valeurs, puis en charge de la protection de l’épargne, l’AMF* ne saurait s’impliquer dans le maintien des entreprises française pour préserver la souveraineté économique du pays ; un pouvoir qui revient à l’Administration de Bercy sous la surveillance de l’Exécutif. Ceci expliquant cela, il paraît évident que lorsqu’un chef d’État laisse s’enfuir le patrimoine industriel du pays, il s’en constitue implicitement le complice, voire le moteur d’une vidange des capacités économiques, industrielles et financières de la Nation alors vidée de sa substance active et vitale. La « déconstruction » de la France annoncée par Macron se résume à cette mandature, où son cheminement consiste à affaiblir l’indépendance de la République jusqu’à ruiner ses capacités existentielles, donc patriotiques.
Le mondialisme, c’est surtout cela : diaboliser l’esprit national collectivisé dans le moule d’une social-démocratie sans patrie ni frontière, dépossédé de son histoire, dépouillé de sa culture et spolié de son patrimoine. L’adjectivation des substantifs dévalorisants, voir injurieux comme « populisme », « nationalisme », ou « fascisme », voire « racisme » collés comme une étiquette dans le dos des Français du terroir taxés de Gaulois réfractaires par Macron, entrent dans la novlangue et/ou le wokisme à la mode collectiviste. En contrepartie, produire des substantifs ou expressions titrées sur le bandeau d’un parti ou d’une idéologie politique, telle l’enseigne « social-démocrate » sous l’épithète d’un prétendu « Arc républicain », permet à des protagonistes malfaisants de masquer insidieusement la déloyauté d’idéologies sur fond d’hypocrisie, de mensonges et de félonie.
Gare au vrai visage de Macron qui glisse sa superbe entre des vocables qui fouettent l’imaginaire comme « République en marche » puis « Renaissance » !Cette réalité tronquée, costumée de faits peu respectables et encore moins glorieux, comme avec l’appositif « social », fait illusion dans l’imagerie populaire. Cette parade linguistique aux accents propagandistes aura servi les pires criminels de l’histoire contemporaine, de Staline à Mao en passant par Hitler, Pol-Pot, Ceaușescu ou Honecker, afin de masquer des idéaux peu recommandables et hautement pathogènes pour la civilisation. En France, cette dialectique insidieusement travaillée pour s’imposer comme une évidence et dulcifier les esprits candides, a également pour dessein de discréditer, voire d’éliminer les vrais patriotes de racine hexagonale, jugés traditionnalistes et protectionnistes. Ceux-là qui aiment la France, dont beaucoup sont issus de l’immigration, et par le fait respectent les valeurs françaises qu’ils ont adoptées, sont diabolisés au nom de ce socialisme réducteur.
La social-démocratie renvoie une dialectique politicienne qui s’ajuste aux régimes populaires, telle un filet de camouflage pour se parer des meilleures intentions. Cette appellation aux effets sédatifs se fait aussi le marchepied des régimes autoritaires, où l’individu doit s’effacer derrière la vitrine socialiste et les libertés étouffées sous le poids écrasant du collectivisme. Doit-on rappeler que de tels idéaux tuèrent plus de gens en temps de paix qu’en temps de guerre (Voir le collectif d’intellectuels : « Le livre noir du communisme : crimes, terreur, répression… », éd. Robert Laffont). Préservons-nous de la force incantatoire des mots évocateurs qui soulèvent l’enthousiasme jusqu’à l’effusion, échauffent les aversions ou enflamment l’imaginaire et suscite la dévotion.
Nombre de despotes en leur temps surent exciter les foules en leur offrant un exutoire à leurs ressentiments et flatter la violence qui sommeille dans les esprits échauffés prêts à servir. D’autres arborèrent le vocable rassérénant du socialisme qu’ils juxtaposèrent à leur postulat moins vertueux (in, p. 65 à 71, « Les malveillances politiques… », en bibliographie in fine). Si le communisme fut le vecteur de bien des souffrances, privatif de liberté de penser et de propriété, le socialisme, son cousin germain, répond à la même idéologie, mais est employé par les politiciens prudent pour en édulcorer les crimes et les atrocités de l’histoire rouge. Le maccartisme illustra la peur qu’inspirait cette idéologie politique, qui pourtant n’avait rien de commun avec la philosophie sociale d’Engels ou de Marx. Les mots accouchent du sens qu’on leur donne, mais ne correspondent pas nécessairement à leur sémantique. La novlangue et le wokisme concourent à cette dérive, comme le socialisme qui résonne bien dans les attentes populaires, alors même qu’il concourut au pire, eu égard aux exemples qui suivent :
– Nationalsozialismus(IIIème Reich germanique d’abord incarné par les SA : organisation paramilitaire du Parti national-socialiste des travailleurs allemands, aile populiste du parti nazi),
– Répubblique sociale Italiana,État fasciste établi par Benito Mussolini du centre au Nord de l’Italie contrôlé par la Wehrmacht. Le Duce fut membre de la direction nationale du Parti socialiste italien (PSI),
– Union des Républiques Socialistes Soviétiques,
– État socialiste de dictature démocratique populaire, une définition que revêt la Constitution chinoise,
– expérience du socialisme réeldes khmer rouges au Cambodge, un idéal socialiste du Frère n° 1 Pol Pot,
– Le Partido socialista Popular cubain selon la Constitution de l’île, par Fidèle Castro et Che Guevara,
– Le régime nord-coréen : la seule dynastie socialiste de l’histoire, laquelle s’étale sur trois générations KIM.
Pour dulcifier les appréhensions et détourner la vigilance des populations subjuguées, le socialisme, un vocable magique, apparaît chaque fois comme un dénominateur commun aux régimes dont se pare la grande majorité des dictatures contemporaines pour se couvrir de respectabilité, s’attacher la confiance populaire et se servir de la crédulité des citoyens abusés et bernés par des discours dithyrambiques. Dans ce paradigme élitiste et démagogue, l’identité des sujets n’est plus l’expression originale d’un individu au sens d’une personnalité distincte, mais un profil social amalgamé derrière un miroir sans teint, retenant une masse grisâtre, informe et indistincte d’une société sans âme, dont les esprits sont constamment surveillés, étouffés et admonestés. Soyons lucides, car ce modèle d’apparatchiks a déjà vécu, et s’est enlisé dans son carma « Il Quarto stato ». Toute révolution fait une circonvolution à 360° pour revenir à son point de départ. Ce en quoi, la dictature prolétarienne ne vaut pas mieux que le capitalisme qu’elle croit combattre, puisque l’une et l’autre basculent irrémédiablement dans un mondialisme, cette Hydre de Lerne.
À SUIVRE
Daniel Desurvire
Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).
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Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier: Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE
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Sommaire :
I – La France, bientôt dépendante des aides de la Banque mondiale pour le tiers-monde
II – Pour Charles De Gaulle, « La civilisation musulmane se posait comme un corps étranger, inassimilable à l’histoire de la Nation française, produit de la civilisation chrétienne ».
III – Du collectivisme communiste à la social-démocratie des États capitalistes, le mondialisme ne saurait correspondre à la vision d’une civilisation achevée
IV – À l’effondrement des outils de production, succède la braderie des forces vives de la Nation
V – À ce jour, il faudrait remonter au Gouvernement provisoire de Vichy pour trouver une situation sanitaire, sociale et économique aussi désastreuse en France
VI – la France de Macron n’a plus d’argent, plus guère de performance industrielle, ressemble à une friche d’usine, mais avec un faste présidentiel à la Ceausescu ou à la Bokassa
VII – Idiosyncrasie présidentielle et catapultage des valeurs honorables vers les soubassements glauques de l’Élysée
VIII – Question débauche, la mode LGBT et le wokisme ne font pas dans la dentelle !
IX – Les bacchanales d’un chef d’État en ricochets de son égérie Ursula von der Leyen, et en réponse aux intrigues du Build Back Better Plan de la secte WEF
X – Destituer Macron ne suffirait pas à réparer les horreurs commises, car la justice devra prendre le relais au ban d’infamie, pour répondre des dommages infligés à la France et aux Français
XI – Psychologie sociale et endoctrinement fondamentaliste à la croisée des chemins
XII – Épitaphe en guise d’épilogue