Le corps ne voulait plus, alors:plus rien qu’une autre vie,le corps n’avait plus d’autre envieque d’aller voir un peu dehorsle temps qu’il fait là-bas…Le corps ne voulait plus de toi:il fuyait comme un ratqu’un bruit effraie comme un remords,le corps comme une ortie,te brûlerait comme aux lisièresdes forêts de l’enfancequand, jambes nues, tout innocence,vous traversiez les rivières...Le corps s’en va, là-bas, tout seul,ignorant les écueils,on dirait qu’il a des nageoires,il semble avoir le souffle neuf,il lui vient un savoirqui lui fait traverser les mursqu’une sorte de nuit emporte -on dirait qu’on est plus léger,l’âme enfin délivréede toute autre sorte de bluff…