MAYOTTE, DÉFICITS, BAYROU, MACRON…
LE DEGRÉ ZÉRO DE LA CLASSE POLITIQUE
Il convient d’abord de confirmer sans réserve notre sympathie et notre compassion pour les Mahorais qui viennent de subir un cataclysme sans précédent.
Partie intégrante de la France, 101ème département depuis 1994, il est de notre ardent devoir de venir en aide à Mayotte et d’assister nos compatriotes dans cette terrible épreuve.
Ce sera une œuvre de longue haleine, compte tenu du peu d’infrastructures locales existantes, de leur fragilité et des spécificités démographiques de l’ile.
Le deuil national annoncé par Macron est une autre affaire, qui procède plus de la gesticulation et du spectacle que d’autre chose… On est habitués.
Quel que soit le dossier, Mayotte, dissolution, budget, déficit, gouvernance, tout conduit à la même conclusion : la médiocrité totale de ce qu’est devenue aujourd’hui la classe politique française…
MAYOTTE…
L’archipel des Comores était colonie française depuis 1841. La population de Mayotte (la superficie de l’ile est de 374 km2), est de 321 000 habitants (dont 50 % sont illégaux). L’essentiel des revenus de l’ile provient aujourd’hui de l’État.
Un premier référendum sur l’indépendance des Comores eut lieu en 1974. Il fut sanctionné par un oui massif de l’ensemble de l’archipel, mais les Mahorais votèrent à 63 % contre, manifestant ainsi leur volonté d’être français.
Un second référendum fut organisé en 2009 (sous la présidence Sarkozy), limité à Mayotte. Il se traduisit par un vote massif en faveur du rattachement à la France et de la départementalisation.
Depuis, la départementalisation se passe plutôt mal. Les clandestins s’engouffrent dans la brèche, souvent par opportunisme. Des femmes viennent accoucher de tout l’archipel, la maternité de Mamoudzou devenant ainsi la première de France !
Car, droit du sol oblige, naître à Mayotte, même originaire des autres îles de l’archipel, c’est naître Français !
Et de fait, aujourd’hui, la moitié de la population de Mayotte est d’origine étrangère.
Pour quelle raison cet acharnement à intégrer Mayotte dans la république ?
Quel intérêt pour la France ?
Quel rôle stratégique représente Mayotte ?
Nous étions déjà présents dans l’Océan Indien, d’autres îles stratégiques étant rattachées à la France dans cette région du globe (la Réunion, les terres australes et antarctiques dont les îles éparses…)
Il n’était pourtant pas difficile d’anticiper les conséquences de la départementalisation de Mayotte et les coûts induits. La sagesse aurait été de se limiter au premier référendum et d’accorder l’indépendance à Mayotte, simultanément à l’ensemble des autres îles de l’archipel. Mais la sagesse est sans doute une discipline qu’on n’apprend pas à l’ENA, ni à Sciences Po…
Cette intégration forcée par un référendum (dont on connaissait d’avance la réponse) fut l’une des deux fautes majeures commises par Sarkozy.
L’autre ayant été de faire voter par le Parlement le Traité de Lisbonne après que le référendum eut rejeté la Constitution Européenne. Faisant en quelque sorte, adopter en 2007 par le Parlement ce qui avait été rejeté par le peuple lui-même par référendum en 2005. Chapeau l’artiste ! De Gaulle doit avoir du mal à reconnaître ses petits !
DÉFICIT…
Plus les jours passent, et plus grossit la dette publique, filant à la dérive depuis un demi siècle.
Depuis 1974, en effet, aucun budget n’a plus été présenté (ni a fortiori exécuté) en équilibre.
Ce qui signifie que la dette publique s’accumule chaque année, et avec elle les intérêts financiers, que l’énarchie nomme poétiquement « la charge de la dette ».
La dette publique actuelle de la France est de l’ordre de 3 228 milliards d’euros, et sa charge financière tourne autour de 50 milliards d’euros, c’est à dire plus de 60 % de ce que rapporte l’impôt sur le revenu !
Non remboursés, les intérêts s’accumulent et incrémentent chaque année le principal de la dette, produisant à nouveau des frais financiers !
Un mécanisme diabolique qui devrait être l’un des soucis majeurs de nos dirigeants !
L’urgence politique serait – a minima – d’interdire la présentation de budgets déficitaires, et même l’obligation de dégager un léger excédent permettant de réduire un peu la dette chaque année.
On en est loin !
Ce n’est pas le cas pour le budget 2024 finissant, ni vraisemblablement pour le budget 2025 qui va vivre un accouchement difficile avec Bayrou comme obstétricien.
Nous insistons souvent ici sur la nécessité de rééquilibrer les comptes publics en réduisant drastiquement les charges sans augmenter les produits (c’est à dire les impôts directs et indirects).
C’est systématiquement le contraire qui se produit.
Depuis la dissolution de l’Assemblée Nationale, nous sommes entrés dans un cercle vicieux dont il est difficile de trouver l’issue.
Après s’être tiré une balle dans le pied par la dissolution ratée, Macron a dû subir la censure du gouvernement et a été forcé d’accepter sous la pression (voire la menace ?) la nomination du nouveau Premier Ministre…
BAYROU
Et voici maintenant Bayrou qui prend les commandes, après avoir fait chanter Macron qui ne voulait pas le nommer à Matignon ! Polard, vaudevillle, tragédie antique ? L’avenir le dira…
François Biden (surnom dont certains de ses amis du Modem ont affublé Bayrou) vient de commencer très fort, en quittant brusquement une réunion consacrée à Mayotte, dans un baragouinage d’excuses à peine audibles et sous le regard incrédule de Retailleau. Pour s’engouffrer dans un avion à destination de… sa bonne vieille ville de Pau, dont il est toujours maire et compte bien le rester pour conserver un point de chute (c’est bien le mot) après la prochaine censure…
Faut bien savoir gérer sa carrière, à défaut de gérer la France…
Marc Le Stahler
Contre Mélenchon et sa clique négationniste…
N’oublions jamais le 7 octobre 2023,
massacre perpétré en Israël
par les terroristes du HAMAS.VIVE LA RÉPUBLIQUE,
VIVE L’UNION des PATRIOTES,
VIVE LA FRANCE !
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