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Autopsie du dernier des rois maudits
Chapitre 4
IV – À l’effondrement des outils de production, succède la braderie des forces vives de la Nation
Les OPA hostiles et les fusions-acquisitions comme instruments de prise de contrôle, sont là pour mieux brader les outils de productions de la France à creux de vague ; des forces vives cédées à l’appétit des requins de la finance en bourse. Ce transfert des richesses de la France au profit de firmes et de trusts charognards s’exécute au nom d’un mondialisme sauvage, sans frontière donc apatride. Macron se délecte de cette grande braderie de la France, en faisant semblant de contrôler cette hémorragie depuis le bateau de Bercy, où des centaines d’entreprises stratégiques françaises se sont envolées vers d’autres cieux. De cette cartographie de la défrancisation monétaire, industrielle et ethnique, s’y ajoutent moult dépendances technocratiques et numériques désormais soumises à des contrôles et réglementations internationales arachnéens, ainsi : Traffic in Arms Regulations (ITAR) pour les biens militaires, ou Export Administration Regulations (EAR) pour les biens à double usage (civil et militaire). La France n’a désormais plus la main sur ses propres industries et brevets, et son autonomie, dans dépend sa souveraineté, est hachée en confettis.
Il en va de même avec du système bancaire international soumis au protocole du code Swift, sous contrôle des sociétés financières extraterritoriales* ; lesquelles thésaurisent autant d’argent en ligne que de bulles de savon en cryptomonnaies. Celles-là effacent l’ardoise des régimes fiscaux nationaux, blanchissent l’argent sale des cols blancs, autant que celui des réseaux maffieux et des nébuleuses terroristes. Tous ces mondes crapuleux et criminel retranchés derrière leurs comptes numérotés, leurs brokers et leurs prête-noms ou hommes de paille, s’entendent fort bien dans l’ombre de leurs corruptions et turpitudes mêlées, privent les citoyens de leurs moyens de gestion économique et financier, et spolient de la sorte les contribuables nationaux qui doivent renflouer d’autant ce manque-à-gagner, dès lors que la nature a horreur du vide. En échange, ce déficit de recette fiscale devra être comblé par les citoyens des pays respectifs, ainsi spoliés par la finance transnationale des firmes et des banques depuis l’insularité exogène de ces paradis fiscaux*. Si le monde politique n’est pas complice de cette vaste conjuration mondiale, alors pourquoi cette orgie de corruptions subsiste-elle encore ?
Selon les sources (L’Insoumission, Médiapart…), près de 200 Mds d’€ d’aides publiques de la France sont versées aux grandes entreprises de droit privé sans aucune contrepartie d’emplois et de progrès social. Ce montant a été révélé par une étude de l’Institut de recherches économiques et sociale (Ires), et du Clersé (groupe de chercheurs de l’université de Lille). Il s’agit du premier budget de l’État, qui pompe un tiers de son produit fiscal global. Subventions directes, ententes et niches fiscales ou sociales où se glissent des chantages à l’emploi et compromis d’État, des aides régionales et européennes y sont absorbées, mais avec une même finalité : enrichir des intérêts privés de pools transnationaux, plutôt que servir la collectivité des gens du peuple. Le capitalisme français est sous perfusion, selon le titre même de l’étude de l’Ires. Il ne survit qu’avec l’aide d’un État-voyou, principalement depuis 2017, qui solde la France au mondialisme des nababs, sans rien attendre en retour, sinon des commissions occultes.
Trahison au plus haut sommet de l’État, spoliation ou détournement des deniers publics, complicité aggravée de fraudes fiscale et sociale, détournement de fonds sociaux ou trafic d’influence, enrichissement personnels et pots-de-vin, les chefs d’accusation contre cette législature ne manquent pas. Les grandes entreprises, principalement étrangères sur le sol français négocient des privilèges fiscaux avec l’État ; alors que les PME paient 33,3 % d’impôts sur les sociétés, les grandes entreprises de plus de deux mille salariés n’en paient que 13 %, et celles du CAC 40 seulement 8 %. Certains groupes transnationaux, dont les GAFAM ou Uber France SAS ou la société conseil McKinsey, lesquels ont financé les deux campagnes électorales d’Emmanuel Macron, paient « zéro » impôt, nonobstant l’indignation du Sénat (Voir Bercy Infos du 27 janvier 2023, Le Monde avec l’AFP du 6 juillet 2011).
Entre les concussions, favoritismes et abus de droit, il reste au lecteur à juger les comportements d’une corruption depuis les plus hautes marches du pouvoir. Pour cause, car les grandes firmes, souvent pourvues de niches fiscales offshore, sont soumises au régime préférentiel du bénéfice mondial consolidé (BMC), dont Macron use avec brio pour favoriser les grandes fortunes, via cette variété dissimulée de défiscalisation ; dont une autre source de niche parafiscales qui ne se nomme pas. Celle-là s’autorise des chantages aux emplois négociés en sous-main avec Matignon, à la faveur de cet agrément de complaisance au nez et la barbe des syndicats, des contribuables et des électeurs. Si 1 % des plus riches de la Planète parvient à gagner 55 % des revenus du reste du monde, à la faveur de combines fiscales de cet acabit, c’est avec le concours de chefs d’États aussi peu scrupuleux tel un Macron en France, depuis les pratiques véreuses du socialisme mitterrandien dont il hérite, que se trament les plus malhonnêtes combines, tout en procédant dans le même temps à tondre le contribuable ordinaire et les entreprises françaises en général qui n’ont pas la faveur de l’Élysée.
Pour cause, la part des charges patronales sur les salaires en France se monte à 51 %, et la part ouvrière à 25 %. Comparativement en Allemagne, ces cotisations respectives s’élèvent seulement à 19 % à charge pour l’employeur et à 20 % pour le salarié. C’est sans compter les prélèvements des impôts sur les revenus jusqu’à 45 % pour la tranche la plus élevée, et l’impôt sur les sociétés qui se monte de 25 % à 33,3 % sur les bénéfices selon des critères négociés. Ces hallucinants prélèvements, cotisations et fiscalités en général, sont pour la France les plus élevés au monde. Cette surfiscalité intolérable provoque une montée pyramidale de 273 faillites (liquidations judiciaires) en France, rien qu’au 3ème trimestre 2024, avec une croissance de 71 % de cette déconfiture en rapport à la même époque de l’année en 2023. Où se situe l’égalité des chances ? Pourquoi, après un tel racket d’État, la France tient le triste record de l’endettement public le plus fort des pays sur la Planète par habitant ?
La somme colossale de l’ardoise, que laissent les grands élus de l’Exécutif après chacune des lois de finances, correspondait déjà en 2022 à des créances pour un montant de 176 471 € pour chaque foyer fiscal français imposable. Vu sous cet angle, ce sont les débiteurs politiques qui endettent leurs concitoyens, victimes directes de la débauche de leurs grands élus. La dilapidation de la gestion du pays par Macron saigne chaque foyer fiscal en France : 17 millions imposables pour 43 % déclarés, d’où une répartition de la dette nationale qui excède la plupart des budgets (salaires et emprunts) des contribuables français… alors que le revenu moyen net par an et par habitant ne s’élève qu’à 30 288 €. Toujours sur les données 2022, cela nous indique qu’il faudrait presque la somme cumulée de six années de ressources annuelles d’un salarié pour éponger l’endettement public, dont Macron est responsable pour plus de la moitié de cette dette globale de la France depuis son intronisation en 2017. Halte au feu ; exit cette présidence dont la prodigalité est puisée sur l’argent des autres !
Aux milliards d’euros d’aides financières distribués aux méga-entreprises transnationales (Gafam, Big Pharma, transports, énergies…), issus d’un libéralisme dit progressiste, en particulier depuis la razzia de Macron, s’y ajoute la gabegie des réductions de cotisations patronales, principalement en direction des firmes multinationales. Puis encore, la mise en place du Crédit d’Impôt Compétitivité Recherche (CICE) aura coûté ± 100 Mds d’€ depuis 2013. De sorte que la baisse pérenne des cotisations sociales patronale est venue remplacer le CICE en 2019 par Macron, mais avec un effet destructeur décuplé. D’autres dispositifs qui flattent l’oreille du néophyte, ainsi le Crédit impôt recherche (CIR), dont le coût se chiffre à 1,3 Mds d’€, vient encore le Pacte de Responsabilité ; un ensemble de différents crédits d’impôts mis en place sous François Hollande, mais sous la main d’Emmanuel Macron alors ministre des Finances, dont les pratiques perdurent et s’étendent. Après la mise à sac financière par Macron, la France y perd non seulement son auto-suffisance, mais aussi sa souveraineté politique, puisque la dette exorbitante sans cesse augmentée par le déficit chronique de la balance commerciale du pays, pollue les relations internationales.
De sorte que la légende qui berce d’illusions les tenants de la défiscalisation et les exonérations fiscales des grandes entreprises pour les inciter à rester en métropole, à créer des emplois donc des richesses, ne tient pas devant la course aux dividendes, d’où les compressions des coût de production et des cash flows jamais suffisants. Les grandes fortunes sont insatiables devant la concurrence des usines implantées dans le tiers-monde, avec leurs travailleurs locaux payés au grain de riz ! La mondialisation, c’est aussi cela ; le dumping social, la mobilité des outils de production, le délitement du capital industriel, le chantage aux emplois, les privilèges fiscaux et parafiscaux. La solution universelle des multinationales, quelles qu’elles soient, de connotation capitaliste ou collectiviste à présent, revient toujours à implanter leur siège social dans les paradis fiscaux, sorte de point de ralliement pour sécuriser les grandes fortunes industrielles et financières, tout en renvoyant exsangues les fiscalités locales.
Ces micro-États offshore et apatrides, dont les capitaux thésaurisés dépassent parfois allègrement le PIB des États souverains comme la France, sont les véritables maîtres du monde. Ceux-là disposent de leurs propres pratiques des affaires, comme de négocier leurs implantations, constituer des pactes sociaux sous forme d’ententes prohibée, mais secrètement convenues par des chantages à l’emploi et des ouvertures de marchés truqués. La France n’échappe pas à cette logique souterraine, et Macron s’y entend depuis ses expériences à la Banque Rothschild et au ministère des finances. Mieux, sa formation au titre de Young Global Leaders dès 2014 à la secte de Davos (World Economic Forum) l’engagea sans état d’âme dans cette voie pour la liquidation de son pays. Il convient au mondialisme de rafler les États un par un ; d’abord en asséchant leurs richesses, en abattant leur démocratie puis en rasant leur souveraineté, afin de les fédérer dans le moule d’un ordre nouveau pour les collectiviser, les asservir et métamorphoser leurs citoyens en zombies radiographiés, rançonnés et subjugués.
Ainsi, d’autres milliards d’€ sont dédiés aux entreprises par ce même chef d’État dispendieux envers ces grands spoliateurs étrangers d’impôts nationaux, moyennant d’évidentes commissions occultes et autres bakchichs. Par exemple, Macron a décidé « tout seul » de supprimer la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), qui bénéficiait aux collectivités territoriales, et de les rendre dépendantes aux recettes de la TVA, l’impôt le plus injuste. Ce nouveau cadeau aux grandes entreprises coûte à ce jour 12 Mds d’€, et ne coûtera pas moins de 15 Mds d’€ en 2027. Ces générosités se traduisent sur le terrain par des licenciements et des délocalisations ; ainsi l’entreprise Forvia, fabricant français d’équipements automobiles. Depuis son lancement dans la filière de l’hydrogène, elle a touché 600 millions de subventions. Pourtant, le 19 février 2024, le directeur annonça un retour des bénéfices pour 2023, mais paradoxalement la suppression progressive de 10 000 emplois pour les quatre années suivantes.
Globalement, les grandes entreprises françaises bénéficient de ± 70 Mds d’€ d’exonérations de cotisations URSSAF par an, puis un gain de 40 Mds d’€ sur les salaires ramenés au Smic. Ces allégements adossés de manière dégressive aux salaires situés entre 1 et 3,5 Smic, avec des seuils à 1,6 et 2,5 Smic, sont prohibitifs pour la puissance publique qui financent cette politique a minima des salaires. Or, cette stratégie, qui tire le pouvoir d’achat par le bas et les grandes fortunes vers le haut, n’empêche nullement les délocalisations qui sont encore plus juteuses vers la Chine, la Turquie ou le Maghreb. Mais là encore, il faut déplorer le manque-à-gagner des cotisations sociales dans un système par répartition fatalement impacté sous l’effet négatif du volume des cotisations sociales. Cette concurrence déloyale, vécue sous l’incompétence, sinon la malveillance d’un je-m’en-foutisme présidentiel se poursuit imperturbablement ; une déconstruction programmée de la France ; à la faveur de l’adepte élyséen affidé à la secte mondialiste WEF.
À SUIVRE
Daniel Desurvire
Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).
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Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier: Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE
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Sommaire :
I – La France, bientôt dépendante des aides de la Banque mondiale pour le tiers-monde
II – Pour Charles De Gaulle, « La civilisation musulmane se posait comme un corps étranger, inassimilable à l’histoire de la Nation française, produit de la civilisation chrétienne ».
III – Du collectivisme communiste à la social-démocratie des États capitalistes, le mondialisme ne saurait correspondre à la vision d’une civilisation achevée
IV – À l’effondrement des outils de production, succède la braderie des forces vives de la Nation
V – À ce jour, il faudrait remonter au Gouvernement provisoire de Vichy pour trouver une situation sanitaire, sociale et économique aussi désastreuse en France
VI – la France de Macron n’a plus d’argent, plus guère de performance industrielle, ressemble à une friche d’usine, mais avec un faste présidentiel à la Ceausescu ou à la Bokassa
VII – Idiosyncrasie présidentielle et catapultage des valeurs honorables vers les soubassements glauques de l’Élysée
VIII – Question débauche, la mode LGBT et le wokisme ne font pas dans la dentelle !
IX – Les bacchanales d’un chef d’État en ricochets de son égérie Ursula von der Leyen, et en réponse aux intrigues du Build Back Better Plan de la secte WEF
X – Destituer Macron ne suffirait pas à réparer les horreurs commises, car la justice devra prendre le relais au ban d’infamie, pour répondre des dommages infligés à la France et aux Français
XI – Psychologie sociale et endoctrinement fondamentaliste à la croisée des chemins
XII – Épitaphe en guise d’épilogue