L'empathie, c'est se mettre à la place de l'autre, mais qu'en est-il lorsqu'un état remplit ce rôle et devient le " grand frère protecteur " de chaque instant ? Ne devient-on pas dépendants et ne perdons-nous pas un pan de liberté ? Selon des études, l'empathie serait genrée. Des scientifiques de l'université de Cambridge [i] révèlent que notre empathie est en partie génétique. En effet, au moins un dixième de cette variation est associé à des facteurs génétiques et confirme que les femmes sont en moyenne plus empathiques que les hommes. La différence d'empathie entre les sexes est le résultat aussi d'autres facteurs, tels que la socialisation ou des facteurs biologiques non génétiques tels que les influences hormonales prénatales, qui diffèrent entre les sexes. De façon imagée, on pourrait dire : regarder le monde avec la paire de lunettes de l'autre, cela implique de sortir de sa propre subjectivité pour prendre en compte la subjectivité d'autrui. [ii] Ainsi, X et Y sont face à un même objet, mais ils ne verront jamais la même chose.
" L'empathie est une notion qui a pris une place prépondérante et considérable ces dix dernières années dans nos sociétés autour des soft skills ". Alors de quoi parle-t-on exactement ? Les soft skills correspondent à des qualités humaines, relationnelles, émotionnelles et des comportements propres à chacun, qui s'acquièrent par l'éducation : l'écoute, l'esprit d'équipe etc, et sont en opposition avec les hard skills qui elles favorisent les compétences techniques que l'on acquiert au cours d'une formation, d'un parcours professionnel et qui sont souvent une condition sine qua none à l'exercice d'un poste, d'une spécialisation. Afin de faire court : les soft skills désignent des compétences douces, donc, savoir-être et les hard skills font référence aux compétences techniques, donc, savoir-faire. [iii] Tout cela pour dire que dans un monde idéal, si l'équilibre des deux " skills " était trouvé nous baignerions dans un monde d'harmonie, sauf... Que ces soft skills mènent la danse depuis au moins une décennie.
Un basculement s'est opéré : de la performance, de l'autorité et d'une société en verticale à la flexibilité, à l'intelligence émotionnelle, à la communication et à une société plus en horizontal. Du bureau directorial à l'open office en quelque sorte. Les valeurs féminines, principalement axées sur la compassion, la protection des plus faibles et l'empathie, ont pris le dessus sur les valeurs masculines traditionnelles telles que la loyauté, l'autorité et la hiérarchie. Sur le papier, ça a fière allure, mais qu'en est-il dans la vie concrète ? Toute société vit en mouvements, et ainsi, l'empathie naturelle des femmes s'est imprimée dans la gestion des opinions, des mœurs, du monde politique et celui du travail, pour devenir omniprésente au point d'en développer de l'hyperempathie, qui peut être vécue comme troptrop étouffante et limiter le développement de l'autonomie par excès de prise en charge et être ressenti comme une tentative de prise de contrôle sur l'autre. Le rôle des médias et des RS en étant les phares, où chaque communauté ou individu doit faire partager ses " souffrances " émotionnelles, ses pathologies fantasmées et doit être aidé par l'État, les ONG ou les cellules psychologiques. Si bien, qu'à force de trop de compréhension pour une certaine jeunesse à la dérive, par une mise en avant de minorités dites opprimées, par l'écoute de chaque signe de " souffrance " où le divan du psy n'est pas loin, nous sommes venus à l'ère de l'autoflagellation, où chaque sanglot est un cri de victime qui s'élève dans la nuit, peuplée de loups affamés, nommés, mâles blancs de plus de 50 ans.
On peut voir désormais la prépondérance des valeurs dites féminines dans nos sociétés, avec la promotion ultrafavoritaire de l'écoute, du dialogue, de la compassion, au détriment de valeurs dites masculines, plus autoritaires, guerrières... C'est bien connu, trop de ceci tue cela... D'où de nos jours, des pans entiers du monde qui s'écroulent sous les effets de trop d'écoute adressée à certains atteints de surdité sociale, trop de dialogues avec ceux qui refusent de parlementer, trop de compassion pour des causes qui ne devraient être gérées que de manières pragmatiques, trop de mises en avant de minorités sexuelles qui veulent imposer un style de vie à tout le monde, trop d'argent déversé vers des lieux devenus zones de non-droit et qui défient en toute quiétude les forces de l'état. Toute cette belle empathie mal placée nous a fait construire un monde invivable, fait de guerres intestines et de rancœurs mal digérées, ressemblant à un crêpage de chignon aléatoire et ridicule, particulièrement stérile. Nous n'avançons plus, nous pédalons sur place.
- " Mara Salvatrucha 13 ou Barrio 18 désignent des gangs extrêmement violents qui ont longtemps contrôlé le pays. Depuis les années quatre-vingt-dix et jusqu'à peu, ces gangs ont eu la mainmise sur la population entière du pays. Parlementer avec eux, passer des arrangements ou même essayer la réinsertion n'eut servi à rien. Suite à un massacre de 87 personnes par ces bandits, pour y mettre fin, le président du Salvador déclara, le 27 mars 2022, la mise en place d'un régime d'exception et se lanca dans une répression féroce. Ce cadre juridique particulier permet aux policiers et aux militaires de contrôler et d'arrêter des individus sans mandat. Des arrestations arbitraires dont le bilan s'élèverait aujourd'hui à 70 000 personnes derrière les barreaux. Chez nous, les " démocrates " se sont montrés choqués par une telle violence gouvernementale. Pourtant, chaque jour en notre pays s'est installé à cause du laxisme, de trop de parlottes et d'argent à fonds perdus, une insécurité grandissante et incontrôlable. Nous n'en sommes pas comme au Salvador ou comme ces gangs des grandes villes des USA, cependant, tout y tend. Réapprendre à mettre quelques bons coups de pieds au c... Je vais citer Thaïs d'Escufon, qui pourtant n'étant pas de mon camp politique, nous dit quelques vérités dans sa vidéo en parlant matriarcat [iv]Pourquoi la morale féminine DÉTRUIT la société ". Elle cite le cas extrême du président Nayib Bukele, qui a divisé par 40 en deux ans le nombre de meurtres dans son petit pays d'Amérique centrale, le Salvador. [v]Il serait bon de retrouver certaines qualités dites masculines : comme tout comportement ouvertement hostile ou contre les lois devant être puni justement. Au lieu de cela, la cellule psy est convoquée au lieu que la cellule à barreaux soit évoquée. De la pleurniche, de la pleurniche et pendant ce temps-là, les loubards dansent...
Battons-nous pour que les deux sexes vivent en bonne fraternité, avec une vraie égalité de droits et de vie, au lieu de tomber dans les extrêmes tels l'hyperempathie qui ne mène qu'à des déséquilibres qui ne profitent à d'aucun.
https://www.youtube.com/watch?v=v2B8tDJlroM&ab_channel=Tha%C3%AFsd%27Escufon