Trop, c’est trop !

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Trop, c’est trop !

Les Français croulent sous les normes et les protocoles administratifs, appliqués par des fonctionnaires zélés peu enclins au discernement ; en avoir ne fait pas partie de leur boulot ! Mais peut-être qu’il faudrait les autoriser à en avoir un peu ? En attendant, les vrais responsables de ces désagréments imbéciles sont ces « petits hommes gris« , hauts fonctionnaires ou agents des grands corps de l’État, qui produisent des règles, trop souvent complexes, parce qu’ils sont incapables de comprendre les besoins réels des Français. Ou parce qu’ils s’ennuient dans leurs bureaux feutrés ? Et peut-être aussi qu’ils se posent cette question saugrenue : « Comment pourrait-on embêter un peu plus mes concitoyens ? Sinon, ils risquent de trouver leur vie trop morne ! ». De la part des petits hommes gris, cela ne serait pas étonnant : on connaît leur goût immodéré pour la contrainte, même partielle. Pour quelques-uns qui rechigneront à exercer le moindre autoritarisme, il leur faudra une sacrée dose de résistance. D’autant que l’éducation des agents des grands corps d’État, qui apprennent une matière bien enseignée appelée « légistique » (ensemble des méthodes et des conventions de rédaction des textes normatifs) prédispose plus à la soumission républicaine et à l’acceptation des exigences de la politique du moment, contre le bon sens populaire. Qui, pour eux, reste incompréhensible et inacceptable.

Il n’y a pas que les normes administratives absurdes qui contraignent et enchaînent les citoyens peu enclins à l’esprit critique, il y a aussi toutes les formes de bienséances normatives édictées par les médias et leurs élites journalistiques, les célébrités de l’industrie du spectacle et du monde de l’art, qui se permettent trop souvent des appréciations sur une vie civile indigente qui ne les intéresse pas beaucoup et dont ils sont préservés. À force de vivre en marge du monde réel, parce que largement subventionnés, par l’argent public ou privé, ils perdent tout sens commun. Ces enfants gâtés devraient avoir, au moins, la décence de se taire et de ne plus s’indigner à peu de frais. À l’inverse, trop de citoyens enchaînés ont l’air de se satisfaire des oukases imposés, dont, quelques fois, ils font la promotion. Un comble ! Si l’individu ne prend pas lui-même conscience de son enfermement idéologique, c’est désespérant !

Heureusement, les temps changent et un vent de révolte et de liberté s’étend sur tout le monde occidental. Les peuples se réveillent. Parce que leur aspiration à la liberté devient une évidence, ils se tournent de plus en plus, partout, vers des partis nationalistes et patriotes qui veulent prendre en compte les intérêts populaires. Certains ont déjà élu des gouvernements efficaces, prenant à bras-le-corps le redressement nécessaire et qui ne parlent plus pour ne rien dire. Enfin, le bon sens et le discernement redeviennent des vertus. Mais, pendant ce temps, en France, cela va de mal en pis. Tout notre petit monde politique ne sait à quel saint se vouer, ne sait plus quoi faire et fait tout mal ou tout à l’envers. Le macronisme n’en finit pas de mourir et se raccroche à tout ce qu’il peut, c’est-à-dire à pas grand-chose : au Parti socialiste, moribond, qui est prêt à se vendre… en solde ! Pauvre France, tu mérites mieux !

Cette situation ne peut pas durer. Nous touchons le fond. L’exaspération est à son point culminant et le peuple n’en peut plus. Un changement politique drastique doit subvenir le plus tôt possible, sinon l’avenir s’annonce très sombre et nul ne peut prédire ce qu’il va advenir. En tout cas, majoritairement, le peuple français se rend bien compte que le flottement ou l’indécision politique ne peut pas se poursuivre.

Trop, c’est trop !

Claude Picard

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