
Les photographies sont saisissantes, tant elles parviennent à rendre hommage à cet art par essence éphémère, sans le figer. Elles capturent la sensibilité, la rage, les tonalités, la grâce des traits, les lieux emblématiques de Paris et de sa banlieue, où s’exerçait la vitalité des artistes – les lecteurs d’un certain âge se souviendront des rames de métro entièrement recouvertes, qui donnaient des couleurs aux petits matins blêmes.
Cette édition anniversaire, agrémentée d’un avant-propos inédit, comporte des textes sur les origines du mouvement, qui permettent d’en saisir toute la force. Une liste des crews de cette période (groupes de graffeurs qui travaillent souvent ensemble) accompagne l’ouvrage.
Une chronique de Par Sylvie Gagnère à lire : ici