Je me dédouble volontiers,tu souris sous le masquesans la moindre duplicité:votre fidélitéressortit au mystère des dieuxnés des jours et des nuitsoù tout ce qui parait s'enfuit...Il ne faut pas se regarder,mais accueille l'imagede cet autre toi qui se taitquand tu vas pour te délivrerd'un semblant de secret;combien alors tu te rassemblesquant au garçon la fillese disait du pareil ensembledans la vive Cité...Au théâtre des ambigus,c'est aux beautés cachées,aux bontés qu'on ne savait plusdéceler au chaos,que là-bas vous en appelezen tendres ingénus -voici donc la fertile alliance,d'enfantine venue,des inconnus et de la danse...(Ce 6 février de la saint Amand, patron des vinaigriers et moutardiers, en lisant La Cité aux murs incertains d'Haruki Murakami)