Le côté soleil du trottoirt’attend au bout du noir,te dit la vieille aïeule assisedont l’espoir est de mise…Elle a vu passer tous les trainsremplis de beaux garçonsaux chansons si pleines d’entrain,bénissant les canons,et revenant vides le soir -elle ignore le désespoir…Les mains de nos mères sont des livresouverts au fond de nous,nous délivrant de tout l’amerde nos combats de fous…Dessin: Joseph Czapski.