« Qui douterait que, avec tout son confort d'aujourd'hui, le monastère
puisse agir de façon plus pratique ?
Si chaque moine dispose de sa mère auprès de lui pour s'en occuper, ce sera
pratique, bien entendu.
Et si l'on met un magnétophone dans l'église pour qu'il reproduise les sons
(prières), ce sera, bien sûr, un repos, et le repos sera encore plus parfait si
l'on transforme les stalles en lits.
Sans aucun doute, pour l'ascète, il serait pratique d'avoir un petit appareil
pour compter les grains du chapelet et une poupée-ascète qui effectue les
prosternations et la prière sur le chapelet ; il pourrait alors s'acheter un
bon matelas pour s'allonger et accorder un repos à sa chair meurtrie.
Évidemment, tout cela apporterait une détente à la chair, mais cela viderait
l'âme et la rendrait malheureuse, ne lui laissant que des émotions féminines et
de l'agitation.»