Je réactive une ancienne série (ancienne, oui, elle date de 2014), une suite de billets inspirée du spectacle offert de la fenêtre de la chambre qui me sert de bureau.
La splendeur du crépuscule le 11 mars au soir m'avait saisi, ce n'était pas la première fois bien sûr.


Les nuages, les merveilleux nuages... Je n'aimerais pas vivre dans un pays où le ciel est toujours bleu, ou, pire, dans un pays où le ciel est trop souvent d'un gris laiteux (les films de Jia Zhang-ke m'ont donné cette vision désespérante de la Chine).
Le mot même de nuage est un rêve (rien à voir avec le cloud britannique, d'une lourdeur absolue).
Lundi matin déjà, j'avais été ébloui par les nuages qui me rappelaient ceux des peintures de Poussin .

La couverture du livre de Jean-Paul Kauffmann, L'Accident, dont j'ai parlé tout récemment, s'inspirait de L'Été de Poussin, un tableau important dans le récit.

