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Retour de l’UE à l’heure médiévale 2

Publié le 20 mars 2025 par Observatoiredumensonge

Bientôt l’Europe ne sera plus chrétienne !

Retour de l’UE à l’heure médiévale 2

Chapitre 2

2°) Le CO2 pour défaire l’espace Schengen

Est-il besoin de rappeler qu’il s’agirait à présent, sur l’autel de l’hypocrisie écologique (les plans EES et ETIAS), de simuler une prise de conscience sur les revers de la politique d’immigration que la social-démocratie de l’Union avait sententieusement favorisée, pour acheminer un régime mondialiste, antinationaliste et pluriethnique aux couleurs d’un socialisme rampant. Mais ce frein autour de la libre circulation des biens et des personnes, n’impacte pas les réfugiés, mais les Européens eux-mêmes. De fait, en dressant de nouvelles frontières, non pas physiques, mais en rapport aux marqueurs de CO2 qui placarderait une empreinte écologique sur le visage des Européens, ne concerne que le passage des véhicules et l’identification de leur conducteur, ce qui épargne les passagers clandestins, à pied ou sous les bâches de camions.

Dans une réalité moins louable, il s’agit aussi d’interdire les véhicules anciens dans les zones à faible émission (ZFE), laissant sur le carreau les ménages les moins aisés qui n’ont pas la capacité pécuniaire de changer de motorisation et d’acheter électrique. Une telle mesure paralysera nombre de ménages cloués au sol, avec les risques de chômage et de rupture sociale pour les moins nantis ; et cela en impactant négativement l’économie globale.

Cela dit, ces douanes fiscales suspendues en aérosol en France, mais aussi pour les européens, feront certes illusion, car les réfugiés maghrébins, africains ou moyen-orientaux en ont cure, car du statut de clandestin, ils vivront toujours leur exode en trouvant refuge parmi leurs coreligionnaires dans les cités arabophones de non-droit, donc en marge des autorités régaliennes, sachant que les frontières physiques de l’UE ne seront pas matériellement rétablies. De fait, les zombies de ces no man’s lands de non-droit se trouvent de facto exonérés de la vignette Crit’Air et de l’armada de systèmes EES et ETIAS, sachant que leurinsolvabilité et leur itinérance les placent à l’abri de toute poursuite en recouvrement.

Au surplus, ceux-là ne s’exilent que pour jouir de l’assistanat et de la protection des collectifs, associations et ONG. Ces derniers assistent, protègent et défendent devant les tribunaux les migrants clandestins, même ceux frappés par voie de justice d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), cependant quasiment jamais appliquée, avec en prime l’État français qui rémunèrent ces tiers-mondistes sur le sol national, avec une prime de non-retour pour les réfugiés qui systématiquement reviennent à l’assaut.

Inversement pour le citoyen européen en 2025, voyager en Europe ne sera plus une balade tranquille et insouciante. Des conditions d’entrée et de sortie des grandes métropoles et des États, assorties de formalités drastiques et comminatoires, augurent un retour, non pas aux fouilles douanières, mais par la lecture des plaques minéralogiques pour contractualiser des rejets des pots d’échappement, ou d’un satisfecit pour le tout électrique exonéré. Si le réchauffement climatique est le problème, pourquoi ne pas dénoncer la pollution des batteries au lithium-ion, qui polluent davantage en amont de la commercialisation des véhicules qui en sont équipés, que les motorisations classiques qui roulent à l’énergie fossile ? Quid des moteurs à hydrogène dont les brevets ont déjà été déposés ?

Derrière les priorités des pétroliers qui ne veulent pas avancer plus vite que l’amortissement attaché à leurs investissements, ou que la société est censée absorber le progrès, cette discrimination entre polluants et non polluants est menée sous la menace d’une verbalisation de tous les instants. Quant à la gestion des flux et reflux des changements de météo et/ou d’arrêtés communaux, le couperet des ZFE sera le juge et bourreau qui expédieront de lourdes amendes aux contrevenants indésirables car mal informés. En d’autres termes, une durabilité instable d’un droit de circuler librement ne pourra pas être gérée par un GPS. L’enseigne écologique sera toujours là pour excuser les revirements administratifs et les désordres juridiques de toute part, mais jamais pour exonérer les voyageurs des amendes infligées injustement.

Au registre de la communication lisible, ailleurs que sur un écran virtuel, des tergiversations politiques entre l’UE, le Pays et la localité urbaine, la coordination des décisions n’est pas pour demain. Si la France annonce la suppression totale des ventes des moteurs à explosion en 2035, l’UE vient d’annoncer que c’est déjà en 2025 que cette mesure serait effective dans toute la géographie subcontinentale de l’Union. Dans l’attente d’hypothétiques transpositions par État membre, et de l’unification des droits nationaux avec celui de la Communauté (UE), gare à l’automobiliste distrait, donc imprudent, non seulement à cause d’un non-respect aux rigueurs du code de la route, mais aux atermoiements des élus, tant locaux que nationaux, qui ne voient que le profit qu’ils peuvent tirer sur l’inattention ou le mauvais aiguillage des citoyens et touristes en quête d’une légalité sur leur route et destination.

Ce jeu de piste repose sur une légalité précaire car semée d’embuches, qui ne tient qu’à la malchance de se trouver là et au mauvais endroit. Respecter le statut improbable d’un objectif de voyage non préalablement bien renseigné, relève d’un parcours tracé par la diagonale du fou. Ce labyrinthe de conditions requises d’une ville ou d’un pays à l’autre ; soit au motif de lutter contre le crime organisé ou de l’alcoolisme comme en Espagne, avec la preuve d’un revenu d’au moins cent euros par jour, sont des processus lourdement assortis de contraintes. Parmi celles-là, s’ajoute l’assujettissement de présentation de données biométriques et confidentielles, comme sur la santé, ainsi que d’une enquête sur les antécédents concernant la vie privée et publique des voyageurs, tel le questionnaire imposé par l’Allemagne.

A SUIVRE

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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Sommaire :

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1°) EES et ETIAS : une découpe passéiste de l’Europe qui favorise les réfugiés

2°) Le CO2 pour défaire l’espace Schengen

3°) Le mobile d’insécurité ou du CO2 impose un parcours du combattant pour le seul résident européen, excluant les migrants clandestins de cette épreuve

4°) Circuler librement devient un droit soumis au racket de l’Union


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