Bientôt l’Europe ne sera plus chrétienne !
Retour de l’UE à l’heure médiévale 3
Chapitre 3
3°) Le mobile d’insécurité ou du CO2 impose un parcours du combattant pour le seul résident européen, excluant les migrants clandestins de cette épreuve
Des autorisations de voyage électroniques payantes (AVE ou ETA : Electronic Travel Autorisation), comme aux USA et en UK se généralisent un peu partout dans le monde, donc en Europe aussi. Nous entrons ici dans un délire d’incohérence et de volteface du paradigme touristique, là même ou explose la taxe de séjour comme au Portugal dans 308 municipalités, où, en 2024, les barèmes progressifs ont augmenté de 22 %. Selon la classe de l’hébergement et des différences régionales dans un établissement haut de gamme (Pousada), des sommes exorbitantes sont réclamées jusqu’à 18 € par jour et par personne. En Italie, certaines communes poussent le vice jusqu’à 25 € ladite taxe de séjour, pour le seul droit de pouvoir se payer un lit d’hôtel.
La complexité logistique de cet échange de données entre membres de l’Union et des États extérieurs engendre des difficultés et obstructions au voyage des touristes ou professionnels. Les passages ne devraient jamais être refusés hors de l’UE, mais ils seront contrariés par de lourdes pénalités dont il faut s’acquitter sur place, ou à la grande stupéfaction des voyageurs à leur retour, puisque des accords fiscaux croisés autorisent le recouvrement dans le pays de résidence du contrevenant. L’accès aux autoroutes fait l’objet de labyrinthes procéduraux, entre des badges différents selon les couloirs d’accès aux barrières, la région ou le pays, et même d’un quartier à l’autre dans une même ville comme au Portugal, où de tickets de passage n’est pas accessible aux péages, mais quelque part dans un commerce mandaté du pays.
De même qu’en Italie, des délais d’approbation et de planification strictes des séjours viennent compliquer la durée d’une mission ou d’un séjour touristique, souvent assorti de visas temporaires de transit pour certaines catégories de voyageurs hors Communauté, incluant la prise biométrique d’identité dans les consulats. Ces instructions sont agrémentées erga omnes de l’interdiction de boissons même faiblement alcoolisées dans les lieux publics et sur la route : En Espagne (0,20g par millilitre), ou dans les pays scandinaves (Zéro alcool). Pire, dans la botte Transalpine, la Toscane qui enferme un écrin d’œuvres architecturales inaccessibles en voiture, les parkings aménagés pour l’accès aux sites monumentaux sont logiquement placés en-dehors des zones interdites à la circulation motorisée, mais pas les radars qui verbalisent les véhicules s’y arrêtant, faisant payer l’amende deux fois, à l’entrée et à la sortie de la zone de stationnement réglementée.
Nous voilà quelque part revenus à l’époque du Traité de Varsovie, où la corruption procédait au racket des voyageurs et routiers en Europe de l’Est ; à cette différence que la mafia péninsulaire partage le fruit de ces rançonnages avec les élus. Quid de la zone Schengen ? Quant à la France, tout est prétexte pour exiger des normes écologiques, précisément avec la vignette Crit’Air, indispensable pour voyager dans les ZFE. Sans doute, le motif écologique est un leurre, car pour la Communauté (UE) il s’agit perfidement de simuler, sans même avoir l’honnêteté de l’exprimer, un contrôle drastique sur l’immigration aux fins de dulcifier les emportements devant l’anarchie et les désastres de la politique d’accueils de réfugiés. Si le Français doit montrer patte blanche et ouvrir son porte-monnaie électroniqueà chaque étape de ses déplacements, même dans son pays, ce sera sur des critères ségrégationnistes.
Certes rappelons-le, les réfugiés irréguliers bénéficient d’un droit de séjour et de déplacement gratuit, sachant que le simple fait de poser le pied sur le territoire hexagonal, les affranchit en général de toutes les contraintes pour revendiquer a postériori leur nationalisation (Jus soli [droit du sol] ou Jus sanguinis [droit du sang]). De sorte que les clandestins se voient ipso facto exonérés des obligations réservées aux citoyens européens, donc libérés, s’ils ne circulent pas eux-mêmes en voiture, des entraves de circulation imposées auxdits Nationaux (Crit’Air, EES et ETIAS), eu égard au privilège de leur statut de réfugiés assistés (Voir § 1° et 4°).
Ces réfugiés, étant pour la plupart insolvables, sans domicile connu et sans ressources légale, les amendes qui peuvent pleuvoir à leur endroit sont sans effet. La France est donc le seul pays de l’Union à ne pas faire barrage aux migrants du tiers-monde, encartés ou non, ce qui en fait désormais un eldorado que confirma l’année 2024, avec un record absolu de l’accueil des réfugiés ʾmusulmāns, avec 336 000 premiers titres de séjours provisoires. Quant à leur renouvellement, les titres provisoires expirés se muent en cartes de séjour prolongé, car les délais souvent expirés sont frappés de forclusion ; de sorte que le provisoire devient définitif. Cinq catégories de titres s’y distinguent pour ne laisser aucun clandestin sans papiers (in, communiqué du ministère de l’Intérieur).
Ces chiffres délivrés par la DGEF du 4 février 2025 occultent l’immigration illégale, car insaisissable, sachant que la régularisation est souvent assortie de l’acquisition de la double nationalité. Soulignons que le renouvellement automatique des permis de séjour, sauf application des articles L 631-2 et suivant du Code ESEDA, certes presque jamais appliqués contre les individus frappés d’une OQTF, abouti invariablement à l’acquisition de la nationalité française et au bénéfice du regroupement familial.
Nombreux sont les observateurs, en l’absence de données chiffrables, qui ramènent la réalité de l’entrée des migrants illégaux à ± ½ million d’étrangers, compte tenu des autorisations de séjours provisoires majoritairement ʾmāhométanes. La France est donc devenue de jure et facto, la plateforme tournante de l’immigration en Europe, depuis les pays arabes du Maghreb et du Proche-Orient, puis des Balkans comme l’Albanie et la Bosnie-Herzégovine, puis encore la Turquie, où s’ajoute aussi une dizaine de pays d’Afrique noire, dont le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Cameroun subsaharien, puis les théocraties des républiques ʾislāmiques du Caucase.
A SUIVRE
Daniel Desurvire
Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).
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Sommaire :
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1°) EES et ETIAS : une découpe passéiste de l’Europe qui favorise les réfugiés
2°) Le CO2 pour défaire l’espace Schengen
3°) Le mobile d’insécurité ou du CO2 impose un parcours du combattant pour le seul résident européen, excluant les migrants clandestins de cette épreuve
4°) Circuler librement devient un droit soumis au racket de l’Union
5°) EES et ETIAS : Un sésame pour l’immigration clandestine mais un casse-tête pour les citoyens de l’Union
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Le délitement des valeurs par la gauchosphère: qu’encourage le mondialisme et que favorise le communautarisme cultuel issu de l’exode des réfugiés du tiers-monde.