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Retour de l’UE à l’heure médiévale 4

Publié le 03 avril 2025 par Observatoiredumensonge

Bientôt l’Europe ne sera plus chrétienne !

Retour de l’UE à l’heure médiévale 4

Chapitre 4

4°) Circuler librement devient un droit soumis au racket de l’Union

Comprenons que les barrages EES et ETIAS ne s’adressent qu’aux nationaux français, car Macron ne veut pas lâcher sa politique immigrationniste, tout en laissant croire, avec la félonie qui le caractérise, qu’il n’obéit qu’à des contingences écologiques et humanitaires. Qu’importe le manque à gagner économique lié à ces mesures arbitraires pour l’industrie du tourisme, puisque sa devise se résume à « Quoi qu’il en coûte ». Dans l’intervalle, s’augmentent les risques majeurs des atteintes à la vie privée* eu égard à la profondeur des questionnaires EES et ETIAS, puis les amendes ahurissantes verbalisées dans les États de l’Union pouvant atteindre jusqu’à 30 000 € en cas de non-conformité de l’accueil et des informations, puis encore de la lourdeur bureaucratique et des incompatibilités informatiques qui freinent les démarches.

L’absence de fluidité et d’harmonisation des circulations sur l’UE, en regard de ces nouvelles normes imposées en labyrinthes pyramidales, impossible à mettre en équation, prouve l’étendue de la corruption et de l’incompétence au sens le plus large, à chaque péage et à chaque étape nationale imposés par cette technocratie politique dominée par le fanatisme des khmer-écolo. L’incurie subcontinentale d’une Europe déchiquetée et inconsistance, fera de l’Union une mosaïque éclatée. Quant aux économies locales qui repoussent du pied le tourisme de masse, à trop vouloir presser le citron ou tuer la poule aux œufs d’or, elles risquent à court terme de se voir privées de cette manne avec laquelle elles doivent leur prospérité, et des moyens accrus pour restaurer leurs plus beaux atours monumentaux : « in medio stat virtus » selon Aristote !

Le Règlement général sur la protection des données (RGPD), derrière la collecte des informations qui sont recueillies, ne protège que la prétendue intégrité des signataires politiques dudit règlement, car en aucun cas il existe une garantie de divulgation et d’exploitation de ces informations à direction des hackers de l’État, lesquels ont l’audace de se prévaloir le filet de protection contre des cyberattaques. Qui pourrait garantir matériellement, et sous le contrôle d’organismes indépendants, et non politiques, de la probité et de la discrétion de dizaines de milliers d’opérateurs derrière leur pupitre, et des garde-fous virtuels contre l’Intelligence Artificielle ? Comment ces données privées pourraient-elles être garantie par la confidentialité de l’Union, puisqu’elles se partagent entre deux systèmes coopérant (EES = entrées et sorties et ETIAS = informations privées). En amont, ces données étant préalablement détenues par chacun des partenaires nationaux européens, nul ne pourra vraiment savoir comment localement ces informations sont traitées et prétendument protégées ?

Quant aux données biométriques erga omnes conservées par les EES*, sont-elles vraiment et sûrement à l’abris des indiscrétions en termes de conservation et de communications sécurisées desdites données entre les États de la Communauté et même en dehors de l’UE ? Gare aux tenants du LGBT+ dans certaines régions du monde comme dans la Péninsule arabique, où les États théocratiques interdisent, expulsent, sanctionnent durement voire emprisonnent et torturent les homosexuels, transgenre etc., qui ont l’audace de se faire connaître. Comment distinguer la nature d’une famille de ressortissants de l’Union, dès lors que d’autres pays d’Europe, comme l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse, et du reste du monde comme la Chine ou les hiérocraties n’ont pas la même perception du paradigme familial ?

  • ainsi les conjoints du même sexe (arrêt Coman C-673/16),
  • des enfants adoptés ou accompagnés issus de familles polygyniques,
  • l’âge de la majorité civile d’un jeune enfant ou adulte, ou son statut (genre, légitime ou adopté) dans une famille recomposée (monogame ou polygynique),
  • la détermination de l’identité d’un transgenre (LGBT+),
  • la titularité ou pas d’une carte de séjour selon la directive 2004/38/CE,
  • ou d’un permis de séjour conformément au règlement (CE) n° 1030/2002,
  • Quid de la double nationalité ou d’une union de nationaux mixtes* ?
  • *Quel sera le lieu de résidence admis pour des multinationaux ?

Etc.

La législation locale applicable reconnaîtra-elle les partenariats enregistrés, comme le Pacs équivalent et recevable au même titre que le mariage ? Un droit de séjour accordé dans le pays d’accueil du voyageur, est-il valide ou transposable dans un autre État de l’Union même s’il s’agit d’un court séjour touristique ou d’affaires ? Tout est confus, mais les contraventions civiles peuvent pleuvoir, outre l’expulsion, une fois le conducteur rentré au pays, dont la déclaration écrite ou rédigée en ligne ne correspondra pas au constat douanier. Sachant que les accords de recouvrements fiscaux croisés seront exigibles dans l’État de résidence du contrevenant, qui à son retour s’ignore, celui-ci devra s’acquitter d’une amende se montant jusqu’à 600 € au premier avis, et davantage passé un certain délai.

Cet acharnement à complexifier les réglementations extraterritoriales et locales, voire au-delà de l’Espace Schengen, sont de nature à rappeler la sinistre époque « Covid » des confinements, des états d’urgence et des couvre-feux, sauf que pour la France, le pass-sanitaire s’est déjà mué en pass-écologique (vignette Crit’Air). De surcroît,il est prévu à moyen terme de télécharger une carte d’identité électronique, puis d’un passeport électronique sur son smartphone pour entrer et sortir d’un pays de la communauté ou d’un État extra-communautaire. Ces ausweis seront demain exigibles à une douane virtuelle équipée d’un cyber-robot, où il faudra aussi présenter les preuves de revenus, de constitution patrimoniale etc.

Mais il reste un nombre incalculable de nœuds administratifs à l’international que les conventions de Maastricht et Schengen avaient en leur temps gommés, et qu’il faudra désormais revisiter et établir sur la FAQ d’assistance aux opérateurs (EU-LISA). Il s’agit notamment des obligations des transporteurs, conformément à l’article 26 de la Convention d’application de l’Accord de Schengen, et à l’article 13.3 du Règlement (UE) 2017/2226, avant l’embarquement. Les camionneurs seront tenus, ou le sont déjà, de vérifier :

  • s’ils sont ressortissants de pays hors de l’UE nécessitant un visa court,
  • le nombre d’entrées autorisées par un visa non épuisé. Mais toujours pas de douanier pour visiter le fret, ni les éventuels clandestins à bord, puisque seuls les formulaires y pourvoient !

Au surplus, l’apposition de tampons sur les passeports, seront prochainement remplacés par l’EES dès lors opérationnels, laissant place à une interface en ligne pour effectuer les contrôles, en l’absence de douane fixe aux frontières, toujours « passoires » pour les migrants. Comprenons par-là, que les réfugiés conservent les mêmes facultés d’exode clandestin qu’auparavant. Comme pour dresser une parade, les données biométriques stockées dans l’EES resteront une donnée fiable pour les nationaux réguliers, disponibles par toutes les administrations concernées. Mais certes pas pour les réfugiés illégaux, puisque par nature ils échappent à tous les contrôles, du fait même de leur clandestinité, à l’identification de leur personne physique.

Qu’ils proviennent d’un État de droit ou qu’ils se présentent comme apatride, tels les enfants non accompagnés, leur situation sera rédigée et protégée par de multiples associations et avocats qui leur garantira le passage sans encombre et gratuit au titre de réfugié. Inutile donc de prétendre exercer une barrière contre les fausses identités, par discrimination ou erreur de profilage racial ou national. Pire, en cas d’incertitude, le voyageur clandestin bénéficiera d’un sésame sur sa seule bonne foi requise, et que protège la Convention du 28 juillet 1951 (susvisée en § 1°) relative au statut des réfugiés.

A SUIVRE

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier: Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE


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Sommaire :

Sommaire :

1°) EES et ETIAS : une découpe passéiste de l’Europe qui favorise les réfugiés

2°) Le CO2 pour défaire l’espace Schengen

3°) Le mobile d’insécurité ou du CO2 impose un parcours du combattant pour le seul résident européen, excluant les migrants clandestins de cette épreuve

4°) Circuler librement devient un droit soumis au racket de l’Union

5°) EES et ETIAS : Un sésame pour l’immigration clandestine mais un casse-tête pour les citoyens de l’Union

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Le délitement des valeurs par la gauchosphère: qu’encourage le mondialisme et que favorise le communautarisme cultuel issu de l’exode des réfugiés du tiers-monde.


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