Ils en auront beaucoup parlé :noirci d’entiers camionsde papier à conditionner;Maître Merleau jusqu’au Japona sondé la question :revenons aux fondamentaux,dit-il d’un ton sérieuxaux Nippons scrupuleux ;et la sonate de Vinteuilau seuil d’une autre nuitmodule cette mélodieoublieuse du deuild’un luthier rêvant d’infini…Chacun sait ce que son autre mainignore si l’autre dort:la main du peintre est ingénuequand l’autre reste nue,alors que le corps sans voixrepose comme un seulaux seuil des eaux à mille morts;et deux mains à la nageferont le geste de prierou d’écarter les ailesles appelant à s’envolerdans le ciel inversé…Le tangible n’a pas tout dit,murmure la geishaque la lecture délivrequand les mains nouées un peu lassesse délassent des corps,et la diva sans vanitétout à l’aria du seul toucher,se laisse aller à l’avenantà l’absolu bercement…Dessin: Joseph CzapskiDessin: Joseph Czapski.