Bientôt l’Europe ne sera plus chrétienne !
Retour de l’UE à l’heure médiévale 5
Chapitre 5
5°) EES et ETIAS : Un sésame pour l’immigration clandestine mais un casse-tête pour les citoyens de l’Union
Nous avons retenu l’incroyable affirmation, dans le dépliant numérique, que la technologie, ainsi présentée et rendue obligée, garantirait la protection des droits fondamentaux des personnes citoyennes dans le pays ou résidentes dans l’Union, dont ici d’un droit de circuler librement. De qui se moque-t-on, dès lors que cette liberté de circuler librement pour un ressortissant de l’UE est un droit déjà légiféré par la Communauté (Traités de Maastricht et de Schengen susvisés), signé par les États membres et transposé en droits nationaux ? N’est-ce pas donner force de loi au « droit mou » (Soft Law) de juridicité discutable ; un doublon assorti de taxes, d’interdits ou de contraintes qui aurait force de loi sur le droit dur ? Quid de l’essence légitime d’un droit législatif et judiciaire acquis le 7 février 1992 (Traité de Maastricht) qui préside aux institutions fondamentales qui nous protègent ?
Mais ici, ce droit flou à usage technocratique, et marginal puisqu’aux ramifications locales, est antinomique à la matrice des traités fondateurs à l’Union européenne. Ce droit-là, que l’on croyait inexpugnable est ici tout simplement confisqué ou mis au placard par des élus hors-la-loi de l’UE, sinon attelé à des obligations pécuniaires et informatiques contraignantes et iniques pour le citoyen européen. Pire une discrimination de moyens et de ressources provoque souvent des situations insurmontables pour de nombreuses personnes frappées d’illectronisme. Certes, la fiabilité de la reconnaissance biométrique est une bonne mesure, sauf qu’elle existait déjà bien avant l’apparition des miradors EES et ETIAS. Personne alors n’avait à se plaindre des portiques et des fouilles au corps, sauf les irréguliers, délinquants ou criminels faisant l’objet d’une procédure judiciaire nationale ou par Interpol.
De fait, la disparition ou l’enlèvement d’enfants, voire la traite des mineurs (pour le commerce de leurs organes ou la pédo-criminalité) ou la traite des blanches (prostitution et esclavagisme domestique), sont autant de risques majeurs à surmonter. Mais avec l’IA et ses caméras intelligentes censées tout remplacer, plus aucune mesure concrète, à défaut de frontières physiquement protégées, est dotée aux pouvoirs publics pour lutter avant la fuite et la disparition des clandestins, et s’opposer au rapt d’enfants comme dans les aéroports, seules douanes encore efficaces. Si l’IA et les caméras à reconnaissance faciale sont des outils désormais indispensables pour appréhender efficacement des criminels ou des délinquants, faut-il encore qu’ils soient visibles et exploitables sur place et sans délais, sur la totalité d’une ceinture frontalière et sa périphérie pour être appréhendés par la police des frontières.
Sans cette réalité physique, les chemins des contrebandiers de jadis se transforment en véritables corridors, dits humanitaires, qui échappent à toute vigilance, qu’elle soit virtuelle et pixellisée. Il est souvent trop tard pour les carabiniers ou les gendarmes d’intervenir, en l’absence de ce goulot d’étranglement à la source, que constitue un poste-frontière, contre des ruées de passeurs avec leurs convois de clandestins sous bâche. Ce ne seront ni les contraventions électroniques, ni la mémoire de clichés informatiques qui stopperont sur le champ ces exodes dérobés avant qu’ils ne s’évanouissent dans les no man’s land des zones de non-droit, mais des actions inflexibles, sans recours judiciaires ni camps de rétention, pour des retours immédiats aux frontières… si elles existent bien entendu !
Les dématérialisations d’informations et des demandes en ligne n’ont rien d’inviolables, ni d’impossible à détourner pour des hackers chevronnés qui craquent n’importe quel verrou informatique (même le 2FA ou FranceConnect). Bien au contraire, puisque le contrôle administratif par cette technologie électronique s’opère à distance, donc en réseaux connectés, et non à vue comme jadis avec les gardes-frontières physiques. Enfin, ces systèmes de circulation allégoriques sont annoncés comme bienveillants et sécurisant, avec une audace qui frise l’impéritie de nos élus. Cette inanité caractérise la distance spatio-temporelle qui sépare ces élus et technocrates de leurs électeurs. En voici les principaux mobiles :
- Contrôles aux frontières plus efficaces, oui mais comment puisque physiquement elles n’existent plus, en l’absence de douaniers remplacés par des radars et caméras certes intelligentes, mais qui ne feront que verbaliser, non d’appréhender ou de rejeter les contrevenants et les étrangers non autorisés ; sachant que mêmes les amendes leur passent par-dessus la tête sans jamais les impacter.
- Combat efficacement la fraude à l’identité, en collectant des données biométriques, alors que seuls les États industrialisés peuvent mettre en place de tels systèmes de reconnaissance des individus, beaucoup moins en Afrique. De sorte que ce procédé exclut les ressortissants des pays du tiers-monde non équipés. Lesquels réfugiés pour autant illégaux, ne rencontrent pas d’obstacle physique pour franchir une zone frontalière. Là les attendent des associations payées par l’État français qui leur offre tout le nécessaire pour les accueillir, même l’adresse des marchands de sommeils, et quel que soit leur statut et la qualité mafieuse des passeurs.
- Aide à lutter contre le terrorisme et le crime organisé grave*, en retenant que d’une part tous les crimes sont graves*, et que d’autre part ces actes de guerre en bandes organisées sont désormais repris par des loups solitaires, que l’on ne peut ni prévoir ni identifier depuis le mental des fous d’Allāh écumé de haine fanatique programmée depuis les mosquées. À ce titre, les caméras à reconnaissance faciale ne gèrent pas ces tueurs de mécréants, dont rien ne peut les identifier puisqu’ils sont inconnus des fichiers « S », et que la plupart sont des migrants illégaux. D’autres, des multirécidivistes frappés d’expulsion non exécutée, car le juge d’application des peines s’est reconverti en agent de réinsertion (Juge des libertés et de la détention : art. D 49-35-1 du Code de procédure pénale), illustrent l’incapacité électronique de prévenir et d’arrêter physiquement ces criminels avant l’exécution de leurs actions meurtrières. Alors non, EES et ETIAS ne sont que cautère sur jambe de bois !
Plutôt qu’avoir le courage et l’honnêteté de filtrer aux frontières et sur les rivages la survenue d’étranger clandestins non invité à entrer et à résider sur le sol européen, les autorité politiques de l’Union se sont évertuées à multiplier les stratagèmes pour semer des chausse-trappes contre les Nationaux de l’UE, ainsi qu’à l’encontre des ressortissants des États industrialisés et constitutionnalisés (autrement dit de civilisation occidentale) autorisés à pénétrer dans l’Espace Schengen. Cette technocratie communautaire, aux ordres d’élus politiques (UE) effarouchés devant la montée en puissance de l’insécurité dans les États membres, aura préféré louvoyer avec gaucherie, d’intentions timorées et d’incohérences qui frisent l’absurdité et la couardise, jusqu’à parvenir à l’inverse du résultat espéré ou timidement subodoré.
En clair, celui qui n’a pas pignon sur rue, passera à travers les mailles de la surveillance, a fortiori électronique. En favorisant de la sorte les pénétrations illégales, donc délictueuses d’individus non désirés, le risque accru de propagations d’actes de délinquance, mais aussi de type terroriste s’en trouve augmenté. L’objectif de ces contrôles avec l’IA sur des véhicules au passage des frontières, est une hérésie à la sécurité contre les passeurs de clandestins, d’où une autoroute sans péages aux réfugiés illégaux, telle une invitation à circuler aux sans-papiers.
Côté pénal, dans la plupart des affaires criminelle de nature terroriste, il n’est pas besoin d’électronique pour cerner les suspects, car les patronymes les désignent, là où les meurtres leurs sont imputables. Ce qui amène l’Arcom à flouter certaines images de reportage Tv, et interdire la divulgation médiatique sur le nom révélateur du prévenu. De crainte de convenir qu’un chat est un chat, ne pas froisser une communauté cultuelle en ne la désignant jamais, se refuser à discerner d’où vient le mal ; au nom du politiquement correct,Alʾislām à de beaux jours, mais la civilisation judéo-chrétienne pusillanime voit ses jours comptés !
FIN
Daniel Desurvire
Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).
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Sommaire :
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1°) EES et ETIAS : une découpe passéiste de l’Europe qui favorise les réfugiés
2°) Le CO2 pour défaire l’espace Schengen
3°) Le mobile d’insécurité ou du CO2 impose un parcours du combattant pour le seul résident européen, excluant les migrants clandestins de cette épreuve
4°) Circuler librement devient un droit soumis au racket de l’Union