Ne vous évanouissez pas. N'imaginez pas être sur un autre blog. Ce vendredi est à marquer d'une pierre blanche. Car ce vendredi, c'est jour de recette.
Je vous l'avais promise. La voilà. En exclusivité mondiale. Vous ne la trouverez que sur ce blog. Le reste n'est que piètre contrefaçon.
Voici la recette de l'Ebly à la provençale de Mostek. Un régal régalement régalant. Un délice délicieusement délicieux. Un orgasme orgasmement orgasmique.
Ingrédients :
- un poivron jaune
- un poivron rouge
- une aubergine (il s'en est fallu de peu que le nom de ce superbe légume ne me revienne pas, et que Mostek n'appelle une ambulance tant je m'extasiais devant la beauté de cette aubergine, d'une si jolie couleur... aubergine)
- une (petite) courgette du jardin de papa-maman (si vous n'avez pas de jardin ou, pire, pas de papa-maman, une coucourge du magasin fera l'affaire, mais rien ne vaut une courgette du jardin, c'est clair)
- deux tomates
- une boule de mozzarella
- de l'Ebly
- un tas de brol que je citerai au fur et à mesure de la recette, Mostek étant tunée comme une voiture de ronny en matière culinaire
Videz les poivrons après les avoir coupés en deux. J'ai bien dit en deux, enfin c'est Mostek qui le dit, pas en quatre. Entreposez-les dans le four à 200° jusqu'à tant qu'ils soient noircis et que la peau boursoufle (excusez le « jusqu'à tant que », je ne fais que répéter les propos de Mostek, je sais elle parle mal la France, mais on l'aime quand même hein). Pendant ce temps, on n'entend rien de Secret Story, tant ce four fait du bruit (bordel de dieu).
Coupez l'aubergine en rondelles (Mostek exige que j'indique que j'ai confondu l'aubergine et la courgette, ben quoi, ça se ressemble hein), puis chaque rondelle en lamelles, puis chaque lamelle en dés (my god, compliquéééééééééé). Faites dorer à la poêle avec trois tonnes de matière grasse bien grasse, car c'est bien connu, l'aubergine pompe le gras aussi vite que mes fesses. N'oubliez pas une gousse d'ail pressée avec un presse-ail. J'ai reconnu l'ail, Mostek se dit fière de moi, youpiiiie. Attention ça brûûûle, et Mostek se brûle le doigt sur sa poêle. (Vous ai-je déjà dit que j'ai un problème avec le mot poêle, je l'écris toujours poëlle, comment ça vous vous en moquez ?)
Mettez la préparation de côté, si possible près de moi passque ça sent divinement bon et que je passe mon temps à renifler tout ça, même que Mostek dit que je vais y faire tomber des Mickeys, vilaine qu'elle est. Alors que je ne fais que goûter. Et c'est succulent, l'aubergine à l'ail, aaaaaaaaargh.
Cuisez ensuite, dans la même poêle, la courgette coupée en rondelles, elles-mêmes coupées en quatre (par pitié soyez précis, faites quatre morceaux identiques, c'est plus joli). Pas d'ail dans la courgette, elle se suffit à elle-même.
A ce moment précis, faites cuire 60 grammes d'Ebly par personne, dans l'eau bouillante.
Coupez une tomate en dés, sans les cuire. Coupez l'autre tomate en rondelles de 3 mm d'épaisseur, pour la garniture. Mostek est une artisss', elle fait de l'art avec une tomate, excusez du peu.
Là, les poivrons sont censés être bruns et avec la peau qui se décolle. S'ils sont noirs comme du charbon, fallait mieux les surveiller ma bonne Dame ! S'ils sont juste à point, sortez-les du four, et mettez-les, deux par deux, enfin deux demis par deux demis, si possible de la même couleur, c'est plus mieux, dans des sacs de congélation. C'est pour que la condensation fasse décoller la peau, passque la peau c'est indigeste, vous le savez. Une fois que c'est bien décollé, sortez les demi-poivrons, et déshabillez-les, c'est facile, ça vient tout seul, par contre ça brûle les doigts, je vous préviens.
Pendant que Mostek se brûle les doigts, je continue à me shooter aux aubergines à l'ail.
Ensuite, coupez les poivrons en dés.
Ça vous prendra bien dix minutes, temps précis de la cuisson de l'Ebly, c'est fabuleux. Egouttez-le, et ajoutez, dans la préparation, une noix de saveur au basilic et huile d'olive (ça doit se trouver dans le commerce, je pense), les dés de poivrons, courgette, aubergine et tomate et du coulis de légumes dénommé Verdurine (une cuillère à soupe - ça doit aussi se trouver dans le commerce, j'imagine), sel et poivre.
Disposez le tout dans un plat pour four. Déposez ensuite les jolies rondelles de tomate de 3 mm d'épaisseur, tout un art, et ensuite, très important, une grosse boule de mozzarella découpée en tranches.
Enfournez le tout une vingtaine de minutes, jusqu'à ce que la mozzarella soit coulante, un peu dorée, et que votre langue traine par terre d'envie et de gourmandise.
Installez-vous à table. Sortez le plat du four, avec des maniques, pour éviter l'hôpital. Enfin l'inverse, sortez le plat, puis installez-vous à table, ce sera plus pratique.
Et dégustez.
Alors, succulent non ? Et que du bon, ma bonne Dame. Du bon, du frais, du délicieux.
Bon appétit.
PS : peut-être qu'avec une petite centaine de commentaires élogieux, Mostek accepterait de vous proposer une recette par semaine, que j'irais déguster, afin de vous commenter au mieux les instructions. Meuh non je ne le ferais pas par intérêt, mais dans VOTRE intérêt.
PS 2 : voilà la bête...