Et voici les participations au concours "mon plus gros mensonge". Pour préserver l'anonymat des courageuses qui ont participé, leurs prénoms ne sont pas mentionnés, sauf pour celles qui l'ont exprimé dans le texte :) A vos votes, jusqu'à vendredi ! Le sondage est également à droite...
Mensonge 1 :
Vu que je ne mens jamais (si si, je t'assure) ou en tout cas, pas beaucoup et pas des gros mensonges, je n'ai rien de vraiment exceptionnel à raconter mais j'ai quand même envie de participer.
Pas plus tard que la semaine dernière, en arrivant à la gare je me rends compte que j'ai oublié mon abonnement. Zut de zut de zut, pas le temps de rentrer chez moi. Tant pis, si le contrôleur passe, je vais jouer la comédie.
Et bien sûr ce qui devait arriver, arriva. je papote avec ma collègue hihihi hahaha.
- bonjour votre titre de transport svp
Je fouille dans mon sac, je fouille encore et encore en prenant une mine déconfite.
- heeeeeeeeeee (entends pas là un H aspiré d'effroi), je n'ai pas mon abonnement. J'ai changé de sac et je crois bien que je l'ai laissé dans l'autre à la maison. (Je regarde le contrôleur d'un air penau)
- Vous allez loin ?
- Non, je descends à la prochaine gare
- Ok, c'est bon comme ça mais pour le retour avertissez mon collègue que vous avez oublié votre abonnement.
- merci monsieur, bonne journée.
Tu vois, c'est un tout piti mensonge de rien du tout (le mensonge c'est que je savais que je n'avais pas mon abonnement au cas où tu n'aurais pas compris - oh que je suis vilaine de penser ça)
Mensonge 2 :
Unicks n'aurait pas pu jouer dans le remake bloguesque de pinocchio, mon nez, malgré sa taille imposante (enfin, j'exagère mais bon, j'ai une petit patate quand même) ne s'allonge que rarement, je ne suis pas douée pour mentir... malgré tout j'ai fait un grand mensonge une fois (on est belge ou on ne l'est pas) et c'est à ce mensonge que je dois ma patate au milieu de ma figure d'ailleurs...
je devais avoir une dizaine d'année et j'avais le droit d'aller faire du vélo toute seule, mais uniquement à un endroit bien particulier. mais moi, ce que j'aimais c'était d'aller à la plaine de jeune qui se trouvait à quelques mètres de là. donc je bravais les interdits maternels pour aller faire du toboggan et de la balançoire. mon grand plaisir était de remonter le toboggan au lieu de le descendre. un jour, en arrivant en haut du toboggan en question j'ai relevé la tête un peu trop brusquement et paf! mon nez tout fin et tout mimi s'est retrouvé projeter contre la barre métallique à laquelle on s'accroche pour se retenir ou se donner de l'élan avant de descendre le toboggan. aie! mais AIEUUUUUUUUUHHHHHHH! je ne vous conseille pas de faire pareil, ça fait un mal de chien...
bon... j'ai un nez éclaté alors que je devais juste rouler sagement à l'endroit autorisé. que vais-je bien pouvoir dire???? euréka! j'ai trouvé! je vais dire que je me suis penchée pour ramasser un papier par terre et que je me suis éclaté le nez sur le guidon de mon vélo... hé bien figurez-vous que ce mensonge est passé comme une lettre à la poste!
je n'ai jamais dit la vérité à ma mère à ce sujet...
Mensonge 3 :
Ce soir là, AnaIs Valente, l’ auteur bien connue, donnait une réception pour la sortie de son dixième roman, un truc vachement sentimental sur la vie tragique d’ une bonne femme qui courrait après tous les grands bruns ténébreux sans jamais les rattraper.
J’ avais lu son bouquin dans le train et c’ est les yeux rougis que je me présentai dans la salle du Trocadero où une batterie de gonzesses déguisées en hôtesse de l’ air et montées sur échasses triaient le public, vérifiaient les cartons d’ invitation et souriaient à tout va comme des tirettes éclairs toutes neuves.
Je ne l’ avais jamais vue en vrai et découvris avec surprise une petite boulotte aux cheveux décolorés avec de grandes lunettes vertes et un tailleur d’ un jaune très seyant, qui courrait d’ un invité à l’ autre en minaudant et en faisant son importante. Comme quoi…
Puis elle me vit, sursauta, et fonça sur moi comme la misère sur le monde, les yeux glamour et la bouche pulpeuse.
‘Vous êtes Bob le belge…’ s’ écria t-elle, en me sautant au cou. ‘Je reconnais vos bretelles rouges, vos chaussettes fluos et cette allure… comment dire ? A nulle autre pareille’. Et de m’ entraîner à l’ écart, dans un salon attenant, où elle ma raconta en détail en me tripotant la main, comment elle était devenue la reine du web tout en me proposant de devenir mon égérie.
‘Mais j’en ai déjà une’ lui répondis-je un peu ennuyé. ‘Alors je serai votre muse…’ conclut-elle en papillonnant des yeux.
‘Mais je n’en ai pas besoin…’ insistai-je, tandis qu’ elle grimpait sur mes genoux. ‘J’ ai de l’ imagination à revendre et …’
‘ttttt… on dit ça et puis , c’ est le drame de la page blanche’.
Depuis, croyez-le ou non… plus moyen de m’ en débarrasser. Elle me téléphone trois fois par jour, spame mon ordinateur, m’ offre des macarons, dépose son rat chez moi en pension… un enfer.
Au secours.
Mensonge 4 :
Il y a 2 ans, j'étais encore étudiante, fauchée mais j'étais équipée d'une CB aux pouvoirs magiques : je pouvais acheter tout ce que je voulais ! Sauf que voilà, à un moment, quand on dépense plus que ce que l'on gagne, bah, on devient vite à découvert et les vraies ennuis commencent ! Au début, je cachais les relevés bancaires. Plus les mois passaient, plus le petit découvert devenait gros à cause des "frais d'incident" des banques. J'ai essayé d'emprunter de l'argent à deux copines et à mon frère mais ca ne s'est pas fait et il était hors de question que je demande de l'argent à mes parents : j'avais trop peur qu'on me retire mon précieux sésame !
Au bout d'un moment, alors que j'allais déposer un petit chèque à la banque, la conseillère m'a sortie devant tout le monde que si l'argent ne rentrait pas, on allait me bloquer la carte. La nuit, je me réveillais toujours entre 3 et 5 heures du matin, le ventre noué, incapable de dormir.J'ai donc commencé à travailler en parallèle de mon stage dans un magasin et je me souviens encore de la tête de ma mère quand elle m'a sortie " tu vas pouvoir économiser cette somme d'argent!" ; alors qu'en fait ca allait seulement éponger mon énorme découvert !
J'ai tenté par tous les moyens de gagner de l'argent rapidement : en étant hotesse ou figurante. C'est sur ce dernier boulot que j'ai pu gagner en 5 jours l'équivalent de la moitié de mon salaire d'étudiante l'été (soit le smic à 35h). J'ai pu exercer ce ptit boulot en + de mon travail, en mentant à ma patronne et en rattrapant les heures prises. Bref, tout allait s'arranger ! Sauf que mon frère avait prévenu ma mère de mes ennuis financiers et qu'elle s'est mise à fouiller ma chambre et a finit par trouver mes relevés de compte. Vu que 3 jours après le prélévement automatique pour l'assurance de ma voiture allait s'effectuer de mon compte en banque, elle m'a viré de l'argent et exigé (après m'avoir engueulée) que je lui dise exactement combien je devais d'argent. Grâce à elle, j'ai pu tout éponger, je l'ai bien sûr remboursée et j'ai compris que j'aurais du lui en parler dès le début car à cause de ce mensonge, ma dette a quintuplée ! Enfin, je dis ca mais actuellement j'ai repris les bonnes vieilles habitudes et je n'ose plus regarder mon compte en banque. Sauf que maintenant, je suis salariée donc ca change tout !
Mensonge 5 :
Etait-ce un mensonge? J'ai tendance à dire que c'était plus une dissimulation d'information… Quoique, lorsqu'il m'a posé la question, je lui quand même répondu que je ne savais pas!
Février 2007, Thomas et moi sommes ensemble depuis 4 ans et depuis 2 ans, nous avons notre petit "home sweet home" bien douillet. Je parlais de bébés depuis quelques temps déjà, mais Thomas ne semblait guère décidé! Jusqu'à ce fameux 5 février, nous étions tranquillement occupé à manger, et entre "passe-moi le plat de légume" et "prends la mayonnaise dans le frigo", il me dit: "Et si on faisait un bébé?" Je n'en croyais pas mes oreilles, je ne m'y attendais vraiment pas.
Mi avril, la nouvelle tombe, je suis enceinte, ouah, ça a été vite!
Thomas, très prévenant, veut s'impliquer totalement dans cette fabuleuse aventure, il tient à m'accompagner à chaque rendez-vous chez le gynécologue, à choisir la peinture de la future chambre du bébé,… Et SURTOUT dans le choix du prénom.
On ne veut pas savoir si ce sera une fille ou un garçon, ce sera une surprise.
Chacun dans notre coin, on rédige une liste de prénom pour ensuite les comparer en espérant qu'il y en ait un qui apparaisse dans les deux listes, à mon avis la pourcentage de chance doit être de 0,0001%, mais on est optimiste!!! Evidemment, aucun ne correspond, pire, je déteste tous les prénoms qu'il a choisis.
Vient le rendez-vous de la première échographie, au dernier moment, une urgence sur son lieu de travail retient Thomas, tant pis, j'irai seule, je lui ramènerai la première "photo" de notre bébé.
Chez mon médecin, je vois sur l'écran cette toute petite crevette, je suis très émue. Je n'avais pas précisé que je ne voulais pas connaître le sexe du bébé, le gynéco me dit "Il semblerait que ce soit un petit garçon". Tout se mélange dans ma tête, mince, on ne devait pas le savoir, et la surprise, alors.
Je demande s'il est sure, il me dit qu'il y a plus que de grande chance que ce soit un petit mec.
Je rentre, Thomas est là, il me pose plein de questions, je le rassure sur tout, le bébé va bien, il est bien accroché, tout est parfait. Il regrette tellement de ne pas avoir pu venir, c'est certain, les prochaines fois, il sera là! Soudain, il me dit: "tu n'as pas demandé le sexe du bébé, hein?", et je lui réponds "NON, bien sûr que non!!!" Pourquoi, pourquoi je ne lui ai rien dit, je ne sais pas.
La recherche des prénoms continue, rien ne nous met d'accord, il préfère l'originalité, les consonances étrangères, moi les prénoms classiques, anciens.
Les rendez-vous se succèdent, il m'accompagne à tous, il précise que nous ne voulons pas connaître le sexe du bébé. Les mois passent…
Décembre 2007, il ne reste que 2 semaines avant l'accouchement, toujours pas de prénoms. La situation commence à m'énerver, pas moyen de se mettre d'accord.
Une idée me vient alors, je propose un deal à Thomas, si c'est une fille, il choisit le prénom, si c'est un garçon, c'est moi qui choisi (je sais que ce n'est pas bien du tout!!!)
Il accepte, si c'est une fille, ce sera Savannah, je n'aime pas (en plus tout droit sorti d'un feuilleton américain! J'aurais choisi, Clémence, Félicie ou Célia, rien à voir), mais bon, je ne prends pas trop de risque!
Si c'est un garçon, ce sera Mathis.
Arrive le jour J, le 10 décembre, à 14h15, un petit bambin pointe le bout de son nez, nous sommes papa et maman d'………………..….une FILLE, une magnifique petite fille qui pèse 3,220 kg, mesure 49 cm, tout s'est très bien passé, MAIS… c'est une FILLE!!! J'étais si sure d'avoir un petit garçon.
Thomas est ravi, il regarde notre bébé et lui dit tout fier: "Tu sais, c'est moi qui ait choisi ton prénom".
Savannah a aujourd'hui 8 mois, elle est parfaite (comment ça je ne suis pas objective?), je me suis faite à son prénom et j'ai fini par raconter l'histoire à Thomas, ça l'a bien fait rire, d'ailleurs il se moque encore de moi…
Mensonge 6 :
Mon plus gros mensonge, du moins celui dont je suis le moins fière est celui que j’ai dit à un employeur au mois de février de cette année…
Il y a quelques mois, j’étais à la recherche d’un emploi. Toute bichonnée et élégamment habillée, je me rendais un jeudi matin de février à un entretien d’embauche. Sur le chemin, je me suis rendu compte que j’avais oublié le numéro de téléphone du patron avec qui j’avais rendez-vous, après quelques hésitations et au vu de l’heure, j’ai décidé de continuer ma route, tant pis, je devrais pouvoir m’en tirer…
A cette époque, viamichelin.be était mon meilleur ami, m’emmenant sur toutes les routes de Gelbique sans aucun problème… j’avais toute confiance en lui… et pourtant arrivée à destination, il y avait des travaux et beaucoup de déviations… j’ai demandé mon chemin aux rares piétons rencontrés sur la route… maisje devais me rendre à l’évidence, j’étais bel et bien paumée… c’est pas grave me dis-je, ce nouvel employeur potentiel va certainement m’appeler… Prendre mon GSM et attendre, voilà ce qu’il me restait à faire. Et bien, pas de bol pour moi, mon « G » avait préféré rester à la maison. Honteuse et voyant l’heure de mon RDV dépassé depuis plus de 30 min, je me suis dit que la seule chose à faire était de rentrer sagement chez moi.
Rentrée à la maison, je retrouve mon GSM et avec horreur je me rends compte que le boss a tenté de me joindre une bonne dizaine de fois… J’étais entrain de réfléchir à ce que j’allais bien pouvoir faire et dire pour excuser ma conduite (euh oui, le « excusez moi, je me suis perdue en chemin et j’avais comme par hasard oublié mon téléphone », ça n’allait vraiment pas le faire…) pendant ma réflexion, le téléphone sonna… bon, je me devais de décrocher, car c’était encore le boss, mon nouveau boss potentiel… Que dire, que dire ? La seule chose que j’ai trouvé à dire, c’est que la veille, j’étais avec une amie et que nous avions eu un accident de voiture, et qu’ayant surtout été choquée, nous avons du passer la nuit à l’hôpital (forcément, les gsm sont éteints à l’hosto !!!) et que je venais juste de sortir après avoir vu le médecin…
Après, je me suis dit que j’aurai pu prétexter autre chose de « moins gros », mais c’est tout ce qui a pu sortir de ma bouche à ce moment là…
La suite de l’histoire est que j’ai eu un autre entretien, et maintenant ce boss potentiel est mon boss actuel… et TomTom est mon nouveau meilleur ami ! On a toujours besoin d’un TomTom dans sa vie, croyez-moi !
Mensonge 10 :
TEXTe à l’hOmme,
Oui... mais lequel ?
Laissé négligemment sur la table de la cuisine :
« Loulou,
Tu trouveras de quoi souper dans le frigo : il n’y a plus qu’à réchauffer. N’oublie pas que ce soir, je vais chez Sylvie pour la soirée Tupperware. Je dormirai sur place... cela finira tard... Bisous, »
Envoyé ardemment après la rédaction du billet :
Ok pour ce soir. Rdv 19H parking.
Impatiente d’être dans tes bras, te sentir en moi...
mensonge 7 :
Mensonge 8 :
Mensonge 9 :