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Brunoh de Turckheim ou la course manquée…

Publié le 06 septembre 2008 par Brunoh
Hier, des indépendantistes alsaciens se sont infiltrés chez moi.
Ils ont essayé de me faire avaler de force un kougelopf, puis, devant ma réticence, ont tenté de me faire chanter le « Hans im Schnokeloch » en buvant un verre de Gewürztraminer.
Malheureusement, il n’existe pas de responsable de la sécurité en Alsace.
Alors, je me suis dit que, faute de mieux, mon ami Nicolas pourrait limoger quelqu’un d’autre, je ne sais pas moi, n’importe quelle personnalité médiatique portant un patronyme alsacien… Tiens : Charlotte de Turckheim par exemple !
Finie la série « Madame la proviseur » !
Désormais, Charlotte devra retourner nourrir les cigognes dans ce village où – j'en suis certain – elle n’a jamais mis les pieds.
Contrairement à moi !
Parce que Turckheim, je connais bien : cela fait quatre ans que j’essaye vainement d’y assister à la Course de Côte !
Vous me direz : avec un sponsor comme TOP TV, ça ne doit pas être bien difficile de dénicher une place VIP. Certes. J’y suis même attendu chaque fois avec ferveur par mes amis.
Sauf qu’entre Turckheim et moi, il y a comme un truc qui ne passe pas.
Une sorte de malédiction occulte.
La première année, je venais de Paris et ne suis arrivé sur place que vers les 19 heures : tout était plié, il ne restait même plus une miette de bretzel à me mettre sous la dent.
L’année suivante, j’avais pris mes précautions en téléphonant à mon ami Xavier, qui m’avait expliqué qu’il fallait laisser mon véhicule au parking et rejoindre le stand de TOP TV en empruntant la navette. Ce que je fis… dans le mauvais sens !
Énervé, je décidai, après plusieurs allers-retours à pied, de reprendre ma voiture et de repartir, non sans me disputer de façon épique avec ma chère et tendre qui, de rage, tenta de me retenir… par la chemise. Sa poigne de fer, conjuguée à mon énervement, provoqua une déchirure importante du tissu, tant et si bien que j’ai finalement traversé le village en furie, à moitié nu, tel un mauvais remake de l’incroyable Hulk, en version Schtroumpf : c’était encore raté !
Heureusement, la troisième année, j’avais tout prévu : je m’y suis rendu avec Xavier, suffisamment tôt le matin et nous avons rejoint l’équipe de TOP TV pour le déjeuner.
Ce dernier fut malheureusement un peu trop arrosé, tant et si bien que j’en oubliais de prévenir ma patiente compagne (toujours la même) de passer me prendre sur place pour aller chez ses parents… oups !
J’échappais donc une fois de plus à la Course de Côte (du Rhône, ou rôtie, choisissez selon vos préférences vinicoles) tandis que ma copine et moi échappions de peu à la rupture…
Mais cette année, tout va changer ! Vous qui lisez ces lignes, rédigées moins de 24 heures avant l’édition 2008 de ce grand événement, sachez que ma résolution est prise. Cette quatrième fois sera la bonne, sinon j’en appellerai personnellement à Michelle Alliot-Marie, afin de faire organiser la prochaine Course de Côte de Turckheim près de la villa Corse de Christian Clavier.
Au moins, là-bas, je me sentirai pleinement en sécurité !

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