Les humeurs - the come back (1) : Mon fantasme, ton fantasme, son fantasme !

Publié le 07 septembre 2008 par Anaïs Valente

Je vous avais annoncé une chtite surprise pour samedi, mais elle a pris un tantinet de retard... elle en sera, je l'espère, d'autant plus savoureuse (sauf si elle capote comme un préservatif - warf mon humour est démoniaque - auquel cas il me restera mes yeux pour pleurer).  En attendant, j'ai eu une autre surprise, vendredi déjà, avec le retour du come back des humeurs d'Anaïs, dans la Meuse Namur.  Tenez-vous bien aux murs avant de lire ceci : c'est bel et bien un inédit qui a été proposé aux lecteurs.  Point de réédition, point de copié-collé de mon blog, mais un chtit billet tout chaud qui attendait impatiemment son tour. La Meuse Namur, je t'aime.  J'ignore si la chronique passera chaque vendredi, mais en attendant, la voiciiii.  Bonne lecture.

L'autre jour, me promenant en ville avec une amie, je vois passer un beau brun ténébreux.  Grand, joliment vêtu, il déambule avec classe au milieu de la rue, fin de marché hebdomadaire oblige.  Il est seul.  Il dandine voluptueusement du jeans, offrant à sa démarche ce tantinet de sensualité qui donne envie de mieux le connaître.  Là, de suite.  Myopie oblige, il m'est impossible de percevoir s'il a une alliance ou pas.  Qu'importe, la vue de ce fantasme sur jambes m'a rappelé que l'été était bel et bien là.  Eté, saison des amours.  S'il se retourne, croise mon regard, je ne réponds plus de rien.  S'il m'invite au resto au cinéma à la mer à Paris au fritkok à Las Vegas ou au plumard, je dis oui oui oui.  Il ne se retourne pas.  Jamais.  Et s'éloigne.  Je me tourne alors vers mon amie et lui dis, d'une voix chevrotante et suppliante "je veux un mec".  Elle s'étonne de cette constatation, me scrute étrangement, regarde à droite, puis à gauche, puis enfin tout droit, et remarque le grand brun qui s'éloigne à tout jamais de moi.  Et elle comprend... 

Puis il disparaît au coin d'une rue...

Quelques instants plus tard, mon amie s'écrie, elle aussi, d'un ton chevrotant et suppliant "je veux un mec".  Je cherche alors quel bel homme lui a donné cette envie que j'ai ressentie il y a peu.  Je zieute à gauche, je zieute à droite, je zieute devant, je zieute partout.  Mais je ne vois personne.  Niemand.  Nadie.  Je l'interroge d'un regard signifiant "oùsqu'il est ton grand ténébreux à toi rien qu'à toi, qui te fait fantasmer ?" 

Pas de réponse. 

J'insiste. 

Elle me désigne alors un distributeur de préservatifs placé devant un magasin...

Comme quoi, chacune son fantasme...