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Impôts et taxes : ils sont devenus fous !

Publié le 26 octobre 2025 par Observatoiredumensonge

(Georges Clémenceau).

Impôts et taxes : ils sont devenus fous !

Au sein de la droite molle, il y a quelques rares personnalités qui trouvent grâce à mes yeux.  Nadine Morano, par exemple, n’a pas totalement perdu son bon sens populaire. Il lui arrive même de dire des choses intelligentes qu’on n’entend plus dans la bouche de Marine Le Pen. Quand elle dit :

« On sait combien de milliards on va dépenser ; on sait à qui on va les donner ; mais on ne nous dit pas comment on va les rembourser, ni qui va payer ?… », 

elle n’a pas tort encore que, pour ma part, je sais par avance qui va payer les mesures budgétaires du gouvernement Le Cornecul II.  

La France croule sous les impôts, les contributions et les taxes. Nous serions, parait-il, le pays de plus taxé d’Europe et peut-être du monde mais l’État ne fait rien pour réduire son train de vie. Et je ne peux m’empêcher de penser aux inepties que les manuels d’histoire ont voulu nous faire gober quand nous étions lycéens. On nous a raconté que le pays, saigné à blanc par la Taille, la Gabelle et autres impôts royaux ou seigneuriaux, s’était révolté en 1789, avait chassé la monarchie et, nourri par les « Lumières » de philosophes (1) comme Rousseau et Voltaire, était passée de l’obscurantisme – monarchique ET cléricale – à l’« humanisme» et au progrès social. Tout ceci est beau comme un conte de fée mais tout ceci est totalement faux ! Le travail de sape contre « le Trône et l’Autel » n’est pas né dans les milieux populaires mais dans les Loges maçonniques qui voulaient chasser « le Divin et le Sacré » du pays. Confisquer les biens du clergé et instaurer le culte de la déesse Raison ne suffisant pas, on a guillotiné le roi, non parce qu’il était le roi mais parce qu’il était monarque « de droit divin », rompant ainsi le lien plus que millénaire entre Dieu, son roi et son peuple.

Si la République a choisi comme devise « Liberté. Egalité. Fraternité », la devise du « Grand Orient », ce n’est en rien le fait du hasard ! La Révolution, c’est d’abord la Terreur, les massacres de septembre, la décapitation du roi puis de la reine, les colonnes infernales de Turreau, les pontons de Rochefort : des milliers de morts dont le seul tort était de défendre leur Dieu, leur roi ou leur fief. Il me semble donc indécent de demander au petit hobereau que je suis de priser les pseudos acquis de la Révolution car ma famille lui doit, entre autres (liste non exhaustive) :

La nuit du 4 août 1789, qui a mis fin aux quelques rares privilèges dont jouissaient mes aïeux.

La confiscation des biens, puis la déportation de prêtres « non jureurs ».

L’envoi à l’échafaud – le « rasoir national » – de quelques-uns de mes ancêtres, lesquels étaient pourtant pauvres comme job et de très petite noblesse…

Demander à un aristocrate de défendre cette funeste période, c’est presque aussi choquant que de demander à un Juif de faire l’apologie du national-socialisme (ou de nos jours, du Hamas).

Bon, va me dire qu’il faut savoir tourner le page; qu’il y a eu, dans les familles nobles, des opportunistes qui se sont ralliés à la Révolution (un de mes ancêtres a été l’un des premiers députés de la Lozère). Réminiscences de « fin de race » ironiseront certains. Que nenni, car le bon peuple n’a rien gagné durant et après la furie révolutionnaire : la loi Le Chapelier (datée 14 juin 1791) a proscrit les « corporations » qui défendaient l’ouvrier, mais également les paysans et le compagnonnage. Juste avant cela, le décret d’Allarde (en mars 1791) interdisait au peuple d’aller manifester son mécontentement en place de Grève. Certes les paysans ont obtenu le droit de chasse – auparavant réservé à la seule aristocratie. C’est Napoléon qui instaura le premier « passeport de chasse », ancêtre du permis de chasse actuel. Ce droit, « apanage des hommes libres », que les écolos-bobos, végans et autres tarés défenseurs de la cause animale voudraient interdire, au nom de la liberté bien sûr …comme en 1789. Avec la Révolution, le bon peuple a également obtenu le droit de se faire tuer grâce à la conscription. C’est la loi Jourdan-Delbrel qui l’institue en 1798 : En date du 19 fructidor an VI (5 septembre 1798), la loi Jourdan-Delbrel, qui porte les noms du général Jourdan et du député Pierre Delbrel, crée le service militaire « obligatoire et permanent ». On nous parle souvent des droits seigneuriaux, mais jamais des devoirs imposés à la chevalerie : Défendre la veuve et l’orphelin, faire justice, protéger ses vassaux, ses vilains, ses serfs, contre les agressions extérieures.

Contre les guerres ou les brigands qui pillaient et rançonnaient les campagnes du royaume de France. Pour ce faire, le seigneur payait sur ses deniers ses propres troupes : ses « gens d’armes soldés »(2). Les hécatombes des guerres napoléoniennes, l’Europe à feu et à sang, sont les conséquences directes de la Révolution. Plus près de nous, la « Grande Guerre » nous remémore cet égalitarisme devant la mort : la France a aligné 8 millions d’hommes, elle en a fait tuer 1,5 million. Toutes les familles, tous les villages, tous les milieux sociaux ont été frappés. Puis, les excès du Traité de Versailles et le pacifisme d’après-guerre nous ont amenés à la mémorable raclée de juin 1940.

Je préférais l’esprit du « combat des trente », quand l’honneur se défendait entre chevaliers : Le 26 mars 1351, entre Ploërmel et Josselin, en basse Bretagne, 31 chevaliers sous les ordres de Jean de Beaumanoir s’immortalisent en luttant contre 31 chevaliers anglais commandés par Bemborough. Beaumanoir, épuisé par la chaleur et la violence du combat, aurait réclamé à boire. Son compagnon Geoffroy du Boüays lui aurait répondu « Bois ton sang, Beaumanoir, la soif te passera ». Cette tirade devint la devise des Beaumanoir. Les Anglais survivants se rendirent car il aurait été « déloyal de priver les vainqueurs du bénéfice des rançons » : Dans les combats féodaux, on ne cherchait pas forcément à tuer mais à « rentabiliser » son combat en faisant des prisonniers qu’on libérait contre une rançon. Cette époque était donc moins barbare que ce qu’on nous raconte aujourd’hui.

Pardonnez-moi cette digression qui m’éloigne de mon sujet : le poids des impôts.

On nous a appris que, sous l’Ancien Régime, le peuple croulait sous les impôts au point de laisser au royaume ou à son seigneur « jusqu’à un tiers de tout ce qu’il gagnait ». L’argutie est imparable : les tyrans obscurantistes que furent nos monarques affamaient le peuple par plaisir (ou par vice ?), CQFD ! On pense à Louis de Funès dans « La folie des grandeurs » : « Les riches sont faits pour être très riches et les pauvres très pauvres ! » On dirait du Macron ! Mais il faudrait, là encore, arrêter de raconter n’importe quoi ! Il y a quelques années, un hebdo (3) nous révélait qu’après prélèvements, taxes, contributions et impôts divers, un salarié lambda travaillait intégralement pour l’État jusqu’à la fin juillet. Les cinq mois restants, il travaillait (enfin !) pour lui et sa famille. Depuis, ce même salarié a été matraqué par l’hyper fiscalité de François Hollande et d’Emmanuel Macron (4). Donc, sans donner dans un raccourci trop simpliste, disons que, sous l’Ancien Régime, le travailleur devait un tiers de ses gains à l’État; en «Ripoux-blique» on lui en prend les deux tiers. Est-ce que ça valait vraiment la peine de chasser la monarchie ? D’ailleurs tous ces bouffeurs de rois (qui sont généralement aussides bouffeurs de curés) devraient nous expliquer en quoi nos proches voisins européens – l’Angleterre, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, la Norvège, les Pays-Bas, la Suède, (5) etc…- sont des états barbares ? Y vit-on plus mal que chez nous ? Sont-ils plus arriérés que nous ? Plus pauvres ? Plus endettés ? Plus mal gérés ? Certes, il s’agit de monarchies constitutionnelles mais le train de vie de ces cours européennes me semble beaucoup moins dispendieux que celui de nos califes républicains, nos ayatollahs laïcards, et leur basse-cour d’énarques méprisants et arrogants, de technocrates irresponsables et de fonctionnaires tatillons.

Il y a quelques années, dans un article quasiment prémonitoire, j’écrivais : « …Un jour viendra ou on créera une taxe sur l’air que l’on respire, une vignette sur nos chaussures et un impôt sur les poignées de mains… » Je n’étais finalement pas très loin du compte !

L’État racketteur nous ponctionne de plus de… 250 taxes et impôts divers. C’est de la folie !

On nous dit que le tabagisme est un danger. Du coup, l’État dealer perçoit …80% de taxes sur le paquet de cigarette et en augmente sans cesse le prix. On nous serine que le diésel est polluant, donc dangereux : L’État pollueuraugmente les taxes, déjà énormes (environ 80%) sur le gasoil …et sur l’essence par la même occasion. On s’inquiète que des enfants de 10 ans regardent des films pornographiques : L’État proxénète surtaxe le cinéma porno assimilé à un « produit de luxe » (6). On doit lutter contre l’alcoolisme, fléau national : L’État pochtron a augmenté les taxes sur les alcools forts (+ de 15°) et, tant qu’à faire, réinventé une taxe sure …les sodas et autres boissons gazeuses.

Je pourrais continuer longtemps, au risque de lasser mes lecteurs.

À peine élu, Macron, ce narcisse mégalomane qui voulait une présidence «jupitérienne », exonérait de charges salariales les salaires « jusqu’à 35000 €/mois ».

« Et en même temps » selon sa formule préférée, il augmentait de 25% la CSG des retraités gagnant plus de 1200 €/mois et multipliait les cadeaux aux entreprises.  L’avorton présidentiel nous reproche – entre autres – notre manque d’ambition ; il n’aime que les « premiers de cordée ». Mais c’est facile d’être ambitieux avec l’argent des autres ! Et, malgré nos 3300 milliards d’euros de dette, le train de vie de la cour ne change pas, bien au contraire. On nous apprend, par exemple, que Brigitte née Trogneux, la vieille épouse du monarque, qui n’a pourtant ni statut de première dame, ni salaire, nous coûte « plus de 400 000 € par an ». Or « Tante Yvonne » De Gaulle, Claude Pompidou, et la potiche Anémone Giscard d’Estaing n’ont pas couté un centime au contribuable. Ensuite nous avons financé les fondations gauchisantes de Danielle Mitterrand ; l’escadron de gendarmerie chargé de garder Mazarine Pingeot, la fille adultérine de Mitterrand et sa mère Anne ; la tribu Chirac (et ses maîtresses); Cécilia puis Carla Sarkozy ; Valérie « Rottweiler » puis les galipettes lubriques nocturnes de « Flamby » en scooter… et maintenant la duègne de l’avorton. C’est honteux !

Macron fait des cadeaux aux riches, aux migrants, aux assistés de tous poils, ferme les yeux sur les fraudes aux prestations sociales et étrangle les classes moyennes – qui n’en peuvent plus – et les retraités. Enfin, pas tous les retraités, car Brigitte Trogneux, prof à la retraite, ne semble pas concernée par « l’effort intergénérationnel » (quel charabia !) demandé aux autres retraités.

Quel est l’imbécile qui a prétendu que « trop d’impôts tue l’impôt » ? Non, trop d’impôts tue la France mais Macron s’en fout ; il déteste la France et les « Gaulois réfractaires » qui la peuplent.

Eric de Verdelhan

21/10/2025

1) : Les auteurs des « Lumières » sont d’abord et surtout des… « illuminés ».

2) : Origine  des mots «soldat» et «gendarme». Ceci ne m’empêche pas de déplorer la suppression du service militaire mais pour bien d’autres raisons, trop longues à exposer ici.

3) : « Le Point », sauf erreur ces chiffres ont été repris ensuite par « Le Figaro ».

4) : L’honnêteté m’oblige à dire que Sarkozy et ses prédécesseurs depuis Giscard d’Estaing ont fait presque autant de dégâts qu’Hollande et Macron.  

5) : Ajoutons Monaco, le Lichtenstein, les Grands Duchés d’Irlande et du Luxembourg qui sont aussi des monarchies constitutionnelles.  

6) : Peut-être que l’énarque moyen ne fait pas de différence entre « luxe » et « luxure » ?

 Eric de Verdelhan

MINURNE

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Quoi qu’il arrive, nous n’oublierons jamais le massacre du 7 octobre 2023 perpétré en Israël par les terroristes du HAMAS.

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