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L’esbroufe du climat 2

Publié le 30 octobre 2025 par Observatoiredumensonge

« Gaspillez moins pour consommer mieux » ; tel se présente une autre vrai-fausse bonne idée, un crédit-carbone qui a ceci de paradoxal, que ce slogan tend à dénoncer la responsabilité des gens, à qui les bonnes consciences leur reproche de droit de vivre dans une société de consommation incontournable et faite de promiscuité. Pourtant, à bien y regarder, n’est-ce pas plutôt les industriels qui suremballent les produits, imposent le plastique, multiplient les doublons ou qui ne sont pas capables de s’entendre pour ajuster les mêmes normes, formats et étalonnages ? Ceux-là imposent leur pollution à chaque palier de fabrication, de transport et de distribution, comme de faire venir de l’autre bout du monde des articles disponibles à proximité. N’est pas la mondialisation avec son libre-échange et son progressisme qui condamne les consommateurs à payer au prix fort ce jeu de la concurrence ? La compétition participe du cashflow au détriment des acteurs locaux. Mais les écologistes, exigent des consommateurs une attitude responsable !

Comment faire admettre aux écologistes, plutôt microcéphales, que la consommation n’est que la conséquence incontournable de la vie moderne dont il est presque impossible d’y échapper ? L’impact sur l’environnement ou la Planète en termes d’empreinte carbone, résulte incontestablement de l’accroissement des populations ; une cause incontournable à la base de ce problème vecteur de gaspillages, de poubelles et de pollutions ? « X » personnes issues des pays industrialisés qui surconsomment, n’est qu’une goutte d’eau en rapport aux millions d’autres individus qui naissent au même instant et s’ajoutent à ce continuum progressif. Même si ces nouveaux venus consomment moins que dans les pays riches, eu égard à leur modeste moyen et aux boutiques moins achalandées, le fléau des pollutions penche inexorablement du côté du nombre. Oui-mais-non, car le dire est incorrect.

Nous pourrons indéfiniment tenter d’allonger la durée de vie des appareils ménagers ou d’un véhicule, réparer et faire durer plutôt que d’acheter, acquérir des choses plus propres, ne pas gaspiller, bien trier et recycler, ne pas encombrer les armoires, ne pas trop se munir de produits de beauté, prendre des vacances à faible impact carbone, partager sa piscine, faire du covoiturage, etc. Peu importe, car le jour du dépassement sera allègrement dépassé dès lors que le nombre des naissances explose partout ailleurs, et s’accélère comme un train, qui descend une pente, privé de frein. En d’autres termes, respecter son crédit-carbone, ce serait se tordre le cou à chaque pas, à chaque geste et à chaque moment de la vie, alors que ces exhortations ne s’adressent jamais à ceux qui les prêchent. Vraisemblablement, de tels comportements individuels éco-responsables et respectueux sont toujours utiles. Mais cela correspond à faire sonner son réveille-matin cinq minutes plus tôt, pour se donner l’illusion que nous ne serons ainsi jamais en retard.

Dans l’intervalle de ce calcul spatio-temporel, les dirigeants politiques des PMA laissent se perpétuer les pollutions et multiplier les déchets, tel en Égypte sur des montagnes d’ordures à hauteur du 3ème étage des immeubles. Sans aucun doute, une proportion non négligeable de ces nuisances provient des extractions de sociétés étrangères sur leur territoire. Derrière les magots de bakchichs versés par ces exploitants aux dirigeants locaux, et les dividendes thésaurisés par les actionnaires, les populations endémiques n’y trouvent pas leur avantage. Des familles entières peuvent mourir, empoisonnées, spoliées et chassées à peine d’être occis sur place par des mercenaires que rétribuent les ONG du greenwashing, ainsi la Fondation Bill & Melinda-Gate, via les dictateurs de ces régimes corrompus. Quant aux Massaïs, ces indigènes se font expulsés de leurs terres, les villages brûlés et les survivants assassinés, pour récupérer des territoires animaliers achetés aux gouvernements kényans et tanzaniens, afin de remplacer ces réserves naturelles en terrains de chasse, que se partagent une poignée de princes en keffieh enrichis aux pétrodollars.

Sous l’excuse de préserver la faune sauvage, il les bonnes consciences peuvent se permettre de condamner les populations autochtones au profit de safaris mortels pour des animaux sacrifiés, aux fins de distraire quelques nababs en babouches et keffieh. Voici la partie moins honorable de l’aboutissement des prétendues politiques, vertes et charitables, entre commerce des rejets, spoliation de territoires, puis intérêts industriels, financiers et commerciaux. Ces nantis rayonnent dans le ciel de la secte WEF, laquelle soutient l’écoblanchiment, l’écosystème, la biodiversité aux motifs d’un progressisme qui ne profite qu’aux puissants. Par ce libéralisme occidental, l’argent se défiscalise dans les paradis fiscaux,au nom d’un mondialisme sauvage. Les citoyens s’auto-persuadent qu’ils polluent moins en triant leurs ordures, et en achetant un véhicule électrique sur les conseils éclairés de ceux qui les culpabilisent, afin de les guider sur leur choix de consommation, au profit des industriels qui exploitent les pistes désignées par cette bien-pensance sous les labels « éco », « bio » ou « équitable ».

Les exemples à rapprocher d’une telle pratique contrefaite font pléthore, comme il en va des voitures électriques et tout ce qui fonctionne avec du lithium-ion, certes dotés d’une énergie massique décuplée en rapport aux batteries au plomb. Or, ces accumulateurs dégagent des émissions gazeuses de dioxydes de carbone dès l’extraction des terres et métaux rares qui provoquent, de graves à mortelles, des pathologies en aérosol ou en manipulation des procédés chimiques de raffinage, de transformation et de transport des matériaux servant à fabriquer lesdites batteries.

Ces contaminations profondes de minéraux et de métaux exhumés de la terre, et leurs pollutions phréatiques (nappes aquifères), puis de surface (rivières, eaux de bassin et réservoirs naturels), font en amont des dégâts considérables sur l’environnement des indigènes. Les eaux de consommations locales prennent des couleurs suspectes du bleu au violet en passant par le jaune, charriant autant de matières toxiques des sous-sols, que déversent également les usines de raffinage chargées d’acides et de matières hautement toxiques.

Les ouvriers sur les chantiers de forage et les populations riveraines de ces mines à ciel ouvert, tous gravement contaminés, sont le prix à payer pour que des véhicules électriques remplacent la propulsion thermique. Il est scientifiquement et statistiquement prouvé que cette motorisation électrique, d’une durée de vie moyenne de 3,5 ans (âge d’une batterie au litium-on où son potentiel de km à perdu ± 50 % de son potentiel), auront davantage pollué qu’une voiture propulsée au diesel durant toute une vie d’usage. Il suffit de constater par les airs, que ces excavations, d’un diamètre de 10 km et profondes d’un km en moyenne, exigent des dizaines d’engins titanesques par mine, consomment plus d’énergie fossile en une seule journée qu’un bus diesel en dix an. Quant aux engrais chimiques, notamment exportés depuis le Maroc, dont le cadmium que contient le phosphate extrait en grande profondeur, décalcifie autant les enfants marocains aux dents devenues noires, que les consommateurs de tubercules en Europe. Mais l’État-Macron n’en a cure, pas plus que l’UE, dès lors que les stocks se renouvellent dans les entrepôts qui abritent ces poisons en France.

Pourtant l’UE, sous l’impulsion du WEF dont les États comme la France, incitent par des artifices à développer et à vendre ce nouveau savoir-faire dit écologique, lequel ravage les paysages naturels des régions exploitées, empoisonne les milieux hydriques (fleuves, rivières, lacs et eaux souterraines), les terres arables, les forêts et l’atmosphère environnant des riverains. Dans ces zones d’exploitation des gisements, plus rien ne peut pousser, ni de prairie saine pour laisser brouter les bêtes. Un paysage lunaire s’installe, l’élevage meurt sur pied, et les étendues lacustres jusqu’aux nappes phréatiques se chargent en acides, sel, cobalt, arsenic, mercure et phosphore. Les boues toxiques et rejets chimiques colorent les surfaces des eaux en couleurs fluorescentes. Seules les algues vertes qui asphyxient les populations lacustres prospèrent. Les cancers, les maladies pulmonaires, neurologiques, hormonaux et ORL se multiplient par absorption ou inhalation. Depuis le forage au produit fini, les véhicules électriques auront pollué, désertifié et tué des milliers d’autochtones, sans que cela se voit, loin des stands aseptisés d’exposition, dans le silence coupable qui enveloppe cette économie croisée.

Avec ± 225 tonnes de matière première pour une batterie lithium, cobalt ou ± 450 kg de manganèse, il est nécessaire de souiller 2,2 millions de litres d’eau pour obtenir une tonne de lithium parmi ± 27 matériaux. Chacun des acteurs, exploitant, producteur et marchand, qui gravite autour de cette industrie de l’électromobilité, affiche sans honte sur les vitrines d’exposition aseptisées des vendeurs, des annonces lénifiantes sur panneaux ou clips télévisuels : « zéro CO2 » ! Aux fins de commercialiser des voitures ou les bus réputés propres, car sans pot d’échappement, mais avec une délocalisation de la pollution, cet exemple publicitaire de l’écoblanchiment prouve, ô combien les politiciens élus, écologistes et industries s’entendent bien comme larrons en foire ! Lorsqu’il s’agit de berner le client, en laissant planer l’idée que tout le monde est sensible à l’écosystème et à la santé de l’habitat céruléen de notre portion stellaire, pourquoi donc se priver de mentir, de mystifier et de trahir le monde ?

À SUIVRE

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier: Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE


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Sommaire :

1°) Une écologie fondée sur le greenwashing vsle greenhushing

2°) À force de vouloir se verdir à coup de COP, Macron finira vert-de-gris

3°) L’éco-mondialisme COoPté écoblanchisseur

4°) La colonisation industrielle dans le tiers-monde : qui joue la carte gagnante ?

5°) La Planète au ban des écologistes vendus aux industriels

Temps de lecture = 9 minutes

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Le livre qu’il fallait oser écrire et qui traite d’un sujet gravissime et bien réel qui met en grand danger la France : l’islamisme !
la France de Macron a fait de notre pays un régime collectiviste, dit mondialiste qu’épaule le communautarisme islamique des Frères musulmans, avec son lot d’inquisition, de délation et de censures injustifié.

L’esbroufe climat

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