En faisant le ménage dans mon ordinateur, j’ai trouvé un texte que j’ai écrit fin 2011 et qui, à mon grand découragement, est demeuré pertinent, voire de plus en plus, année après année, jusqu’à aujourd’hui. Et je ne vois pas le bout, à moins que le Québec ne devienne indépendant et qu’il prenne en main sa survie.
Voici ce texte écrit en 2011.
Je me souviens!
Les débats religieux auront teinté 2011 jusqu’à la fin, avec les histoires de sapins de Noël qu’on veut éliminer au Complexe Desjardins du centre-ville de Montréal, QC.
Que nous réserve 2012? Quel tournant prendra le Québec, le Canada, en matière de « raisonnable »? Allons-nous balancer le « Je m’en souviens » (devise du Québec) et l’« Ô Canada » (hymne national du Canada) qui sont nos assises?
Qui d’entre vous, Québécois, se souvient « du passé, de ses leçons, de ses malheurs, de ses gloires » (Thomas Chapais, 1895)?
Je me souviens. Trois mots qui disent « le passé comme le présent et le futur de la seule province française de la Confédération » (Pierre-Georges Roy, 1919).
Allons-nous interdire l’Ô Canada, chant patriotique canadien-français d’abord, pour devenir l’hymne national du Canada, le 1er juillet 1980, un siècle après?
Qui d’entre vous, Canadien-français, se souvient des paroles de ce chant, dont voici la version originale?
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Ô Canada! Terre de nos aïeux
Ton front est ceint de fleurons glorieux
Car ton bras sait porter l’épée
Il sait porter la croix
Ton histoire est une épopée
Des plus brillants exploits.
Et ta valeur, de foi trempée
Protégera nos foyers et nos droits
Protégera nos foyers et nos droits
Sous l’œil de Dieu, près du fleuve géant
Le Canadien grandit en espérant
Il est né d’une race fière
Béni fut son berceau
Le ciel a marqué sa carrière
Dans ce monde nouveau
Toujours guidé par sa lumière
Il gardera l’honneur de son drapeau
Il gardera l’honneur de son drapeau
De son patron, précurseur du vrai Dieu
Il porte au front l’auréole de feu
Ennemi de la tyrannie
Mais plein de loyauté
Il veut garder dans l’harmonie
Sa fière liberté
Et par l’effort de son génie
Sur notre sol asseoir la vérité
Sur notre sol asseoir la vérité
Amour sacré du trône et de l’autel
Remplis nos cœurs de ton souffle immortel
Parmi les races étrangères
Notre guide est la loi
Sachons être un peuple de frères
Sous le joug de la foi
Et répétons, comme nos pères
Le cri vainqueur : «Pour le Christ et le roi!»
Le cri vainqueur : «Pour le Christ et le roi!»
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Voilà de quoi alimenter vos discussions encore et encore…
