Il était une fois une grincement de dent. Il se vit couvert par une avalanche de nouvelles, tristes nouvelles, venues du monde, celui-là que l’on croit partager. Or on ne partage pas un monde, on partage tout au plus un algorithme.
Dans la clarté de sa nature terrestre, il restait tout aussi incompréhensible qu’un claquement de doigts ou qu’une mésange sur la haie du voisin. La teneur absolue du mal, qui n’est que la contrepartie d’une impuissance à voir au delà des choses de ce monde – justement, car il est plein de « choses » – donnait à sa présence la surprise éblouissante de l’éclair.
L’évidence est un nuage qui passe dans notre ciel, la peur le martyrise, la joie le pluie grands espaces en cataractes sur nos yeux incrédules.
