Depuis la fin des World Series, la salon me semble vide, comme si un ami était parti jusqu’au printemps.
En résumé :
- Le baseball, un sport qui uni
- Quand tout le monde retient son souffle
- Apprendre la persévérance à travers l’échec
Le virus du baseball
Je n’étais pas un grand fan de baseball au départ. J’allais voir mon frère jouer à la balle-molle au stade à L’Étang-du-Nord, pis je passais plus de temps à faire des allers-retours au p’tit restaurant qu’à suivre la game. Mon amour pour le baseball est arrivé beaucoup plus tard, par ricochet, quand mes enfants ont commencé à jouer. Et parce qu’un jour, on a décidé de les amener au Roger Centre, voir les Blue Jays de Toronto.
Les ligues majeures
Entrer dans un vrai stade de baseball, c’est plonger dans une ambiance unique : l’odeur du popcorn, le grondement des gradins, la foule qui retient son souffle avant d’exploser à chaque frappe. On partage l’intensité du jeu avec des inconnus, des amis ou sa famille, tous unis par la même émotion. C’est entre deux hot-dogs chèrement payés qu’on comprend la vraie magie de ce sport : il rassemble. Le baseball, au fond, ne se résume pas à gagner ou perdre, mais à vivre ensemble ce moment magique où le cœur de tout le monde bat au même rythme que le match.
Une métaphore de la vie
Le baseball, c’est la vie en neuf manches. Tu fais de ton mieux, tu manques souvent, tu apprends, tu ajustes ton élan… et tu réessayes. Ce n’est pas la perfection qui compte, mais la persévérance. Au baseball, même les meilleurs échouent la majorité du temps : un joueur professionnel réussit à peine trois coups sûrs sur dix présences au bâton. Pourtant, il continue, manche après manche, à se présenter au marbre. Il sait que chaque échec le rapproche du prochain succès.
Le grand vide d’après-saison
Depuis la grande finale des World Series où les Blue Jays de Toronto ont laissé filer la victoire, mon salon est dans un drôle de silence. En attendant le printemps, on se repassera les meilleurs moments, question de garder la flamme allumée jusqu’au prochain « Play ball! »
