Magazine Humeur

L’esbroufe du climat 4

Publié le 13 novembre 2025 par Observatoiredumensonge

 4°) La colonisation industrielle dans le tiers-monde : qui joue la carte gagnante ?

Sur un autre chapitre, les milieux d’affaire affirment leur priorité engagée depuis le début du siècle : une Economy First et accessoirement l’aide au tiers-monde. Sauf que l’ONG Oxfam international constate dans son manifeste du 20 janvier 2018, que 26 des plus grandes fortunes détiennent autant d’argent que les 3,8 milliards des plus pauvres gens de la planète. Non seulement le quart-monde n’a jamais profité de cette manne, mais de surcroît la crise de Covid, dont le WEF se targue d’avoir su gérer – certes à son avantage, – aura creusé le fossé entre la misère et l’opulence. Loin des préoccupations sur les PMA, l’impact du WEF sur les politiques sociales, en matière de santé, de développement social, de croissance, de la pollution des émissions importées par les trocs du CO2 (mécanisme d’ajustement du marché carbone* défini au Protocole de Kyoto ; CCNUCC du 11 décembre 1997), les avancées restent inexistantes sur le terrain.

Côté environnement, la politique alibi pour le commerce du monoxyde de carbone vers un prétendu « développement propre »* (MDP) procède du scandale écologique revêtant l’hypocrisie la plus calamiteuse de ce dernier siècle. De ce côté de l’écologie, il n’est déploré que des gesticulations stériles des investisseurs et des exploitants de matières premières, d’énergie et de production de véhicules électriques avec des batteries au lithium-ion, dont la propreté n’est qu’une illusion une fois parvenu le produit à son point de vente. Cet investissement contreproductif pour l’environnement, est paradoxalement présenté comme une novation favorable à l’écosystème, la biodiversité et le climat. Qu’importe les changements radicaux de la biosphère sur les lieux de production, pourvu que les profondes excavations de minerais produisent des dividendes, même si l’épuisement des sous-sols, des réserves halieutiques et du poumon sylvestre est pour demain !

C’est donc le greenwashing qui se dissimule derrière les discours grandiloquents du WEF, où il est exhibé en faire-valoir la jeune militante activiste Greta Thunberg, dont le syndrome d’asperger est propre à émouvoir les salles de conférences, et à gratifier ses hôtes d’un bon point d’honorabilité. Alors que rien n’est dit pour dénoncer la supercherie de cette mise en scène qui flatte un handicap, lequel couvre d’un linceul la réalité de la nocuité des rejets dans la nature, et les bronches des riverains victimes simultanément d’empoisonnement par des eaux contaminées. Les particules PM10 et PM2,5 cancérigènes, retenues en aérosol, sont le produit des substances inorganiques en suspension dedans et autour des mines d’extraction : suie de diesel de centaines d’engins qui font la navette à la queue leu leu sans même la précaution de bâcher les remorques, vaporisant ainsi dans l’atmosphère des villages, des sels et poussières de combustion de la chimie de traitement des matériaux et de minéraux déterrés.

Ce club de PDG, au cœur de cette Rome du capitalisme, dispose d’une force de frappe financière industrielle et diplomatique à la démesure qu’impose pareillement la Fondation Bill & Melinda-Gate* à la croisée de ce conglomérat de nantis. Puisqu’il est communément admis que la secte WEF est associée au mal, à la spoliation de petits porteurs, à l’écrasement des démocraties et de leurs frontières, puis encore à présent à la guerre, toute formation intellectuelle peut avoir un dénominateur commun avec la politique et l’argent, jusqu’à, dans cet ordre, œuvrer dans la dérive de la vanité et de la cupidité. Les risques de débordement peuvent conduire les sectateurs du WEF, par la pulsion du pouvoir et du profit, à s’adonner à la confiscation des droits essentiels, à suborner leurs victimes, et à les piller avec des lois scélérates, comme de procéder à la rétention de leurs économies. Ce fut chose faite en Grèce et au Portugal, et l’Exécutif français a déjà préparé cette sombre manigance dans ses lois de finances (sous les acronymes LFR, LOLF, LFI, LFSS) et autres discrets aménagements législatifs.

Cette Fondation* présente de considérables dangers, pas seulement contre les libertés, mais aussi en termes d’annonces mensongères que diffuse les médias obséquieux, recelant des intentions moins louables. Les annonces en trompe-l’œil du WEF laissent croire que les projets tiers-mondistes de cette Fondation, sont de caractère humanistes, caritatifs et/ou respectueux pour l’environnement. Mais il n’en est rien dès lors que l’on s’en approche de plus près, et que l’on réalise sur le terrain que ces intentions restent toujours en l’état, et que le produit qui résulte derrière ces duplicités est tissé d’ententes industrielles qui ne profitent qu’aux seuls promoteurs et leurs investisseurs. Par la Bill & Melinda Gates Foundation*, le fondateur milliardaire aura investi une partie de son patrimoine au profit d’une ONG* dans le but déclaré de réduire la faim dans le monde, et promouvoir la santé des plus démunis, plus particulièrement en Afrique, et dans les pays les plus déshérités de l’Asie du Sud-Est C.q.f.d., mais tout reste à faire !

Voilà un mobile qui traduit un confort moral, mais en diagonal, qui apporte du lustre aux sombres projets mondialistes de la secte WEF (Voir, « Qui gouverne ? Le Forum de Davos et le pouvoir informel des clubs d’élites transnationales », par Jean-Christophe Graz, dans « A contrario », 2003/2, vol. I). C’est en grattant sous l’épiderme de ces œuvres de bienfaisance et qui s’achète la presse, qu’il apparaît clairement l’intérêt de ces géants financiers et industriels, retranchés sous la couverture d’entreprises bienfaisantes ou écologiques, d’où les bénéficies considérables tirés de leurs statuts dérogatoires, des niches fiscales et sociales. Ces habiles contournement des réalités sont ponctués de régimes spéciaux, d’exonérations d’impôts et d’exemptions parafiscales outre-Atlantique, mais aussi européens sur des paradis insulaires offshore, où il ne s’exerce quasiment pas de prélèvement, puis de permettre ainsi à de nombreux d’investisseurs industriels US et UE de bénéficier d’un raccourci diplomatique pour s’introduire au cœur des régions démunies, dont l’Afrique noire.

Cet eldorado de richesses en surface et/ou en sous-sol inexplorées, productif de matières premières, entre forages fossiles et fabriques d’armements, avec le soutien des autorités locales soudoyées par des sociétés financières, trusts et joint-ventures, constitue pour ces nouveaux pionniers industriels importés par les anciens royaumes et empires d’Occident, un retour d’investissement économique présenté comme équitable et durable pour la galerie. Soulignons que le multimilliardaire Bill Gates est l’un des membres le plus influent du World Economic Forum, et qu’il participe, à la faveur de sa Fondation Bill & Melinda Gates, à l’honorabilité de cette stratégie d’économie altruiste et d’ambition écologique, où l’investissement caritatif se désigne sous la locution angliciste de « Venture philanthropie » (Philanthropie à risque) :ici, tout est dit !

Ces territoires industriellement neufs, rendus à leur souveraineté par les ex-colons européens, restent à reconquérir. De fait, au temps de leur conquête territoriale, leurs sous-sols ne furent pas explorés avec les moyens modernes et l’efficacité de la technologie spatiale d’aujourd’hui, où la prospection s’oriente désormais vers d’autres types d’énergie comme le gaz de schiste, puis de minerais comme les terres et métaux rares qui sont nécessaires à la fabrication des batteries au lithium-ion. Outre la réapparition de cette industrialisation occidentale du XXIème siècle, la Chine concurrente s’introduit partout dans les PMA. Elle-même productive à grande échelle sur son territoire de matières premières, ses forages et trafics de déchets industriels ne sont pas soumis aux lois et réglementations écologiques contraignantes des pays occidentaux. Quant à l’extraction du gaz de schiste, la récupération se fait par fracturation hydraulique qui provoque des séismes, des effondrements du sol avec des maisons englouties (sinkhloes ou dolines) et des pollutions des eaux de surface et de consommation, ainsi que des nappes phréatiques.

S’agissant de l’émergence industrielle de la Chine, cette puissance économique n’a rien à cacher, ni à rendre de compte au plan des Droits de l’homme et des conventions onusiennes, car elle est restée une Nation non-alignée ; une dictature indéboulonnable qui dispose d’un rôle majeur au sein des pays de l’OMC. Avec le soutien des autorités locales souvent constituées de régimes politiques soudoyés par des joint-ventures exploitantes, ce no man’s land du droit international se constitue un retour d’investissement juteux, mais aussi un partenaire industriel de premier plan pour l’économie occidentale, laquelle se trouve désormais à la remorque de ses délocalisations au pays du Milieu. Le WEF en a conscience, de sorte que la pratique de l’écoblanchiment, pour s’aligner avec cette dictature prolétarienne qui n’a rien à redouter de ses propres pollutions qui contaminent ses sujets, ne constitue pas vraiment un obstacle moral pour ce Forum. Pas plus que ce détour écologique indélicat des États occidentaux membres de ladite secte, constitue une entrave pour les « COP » devant les pratiques peu compatibles avec le respect de la planète par la Chine.

Le maillage industriel, économique, financier et tiers-mondiste de ces exploitations monnayées pour une bonne cause subodorée, corrélativement réputée participer au développement des pays les moins avancés (PMA), se décline aussi du côté des miroirs médiatiques, outre une visibilité allocentrique en termes d’efficience caritative et écologique. Or ici, nous entrons dans un paradigme suspect de packaging autour de l’aide privée au développement sous couverture d’écoblanchiment*. Alors que les modes de production n’améliorent en rien l’horizon souillé de la Planète, et la conjoncture sociale et sociétale de ces pays investis, ce mix-marketing de verdissage, enrobé d’annonces propagandistes lénifiantes, surfe sur d’originales pistes de production. Ce train industriel de logo, de communication et de positionnement, lorgne vers une concurrence qui précipite l’environnement des pays en voie de développement, investis dans un naufrage écologique apocalyptique.

Nous y découvrons des modèles d’énergie renouvelable, la conversion des rejets industriels, en passant par des technologies qui réhabilitent leurs enseignes, car auréolées des postulats surfaits ; propres, durables, écoresponsables et du commerce équitable. Or le mercantilisme et le profit n’y perdent rien, puisque le rebond s’anobli de calculs mercantiles, consuméristes et publicitaires estimables et gratifiants en termes de merchandising et de cashflow (Voir en bibliographie, « L’antipatriotisme d’un chef d’État », p. 171 ; « Et si l’Europe avait transité en d’autres temps », p. 320 à 332). Les enjeux sont exponentiels et les écologistes y participent à leur corps défendant, puisqu’ils s’en font les initiateurs pour vanter les idées et s’en approprier les mérites ; comme le tout électrique, les batteries au lithium-ion pour les véhicules électroniques, les éoliennes etc., même si la planète n’y gagne rien.

À SUIVRE

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


♣ ♣ ♣

Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier: Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE


♣ ♣ ♣


Sommaire :

1°) Une écologie fondée sur le greenwashing vsle greenhushing

2°) À force de vouloir se verdir à coup de COP, Macron finira vert-de-gris

3°) L’éco-mondialisme COoPté écoblanchisseur

4°) La colonisation industrielle dans le tiers-monde : qui joue la carte gagnante ?

5°) La Planète au ban des écologistes vendus aux industriels

Temps de lecture = 9 minutes

♦ ♦ ♦ ♦ ♦

Le livre qu’il fallait oser écrire et qui traite d’un sujet gravissime et bien réel qui met en grand danger la France : l’islamisme !
la France de Macron a fait de notre pays un régime collectiviste, dit mondialiste qu’épaule le communautarisme islamique des Frères musulmans, avec son lot d’inquisition, de délation et de censures injustifié.

L’esbroufe climat

Livre broché à 19, 90 € à commanderICI ou sur amazon.fr
PDF à recevoir par mail au prix de 7,50 € cliquez ICI

L’esbroufe climat

🇫🇷 🇫🇷 🇫🇷 🇫🇷 🇫🇷 🇫🇷 🇫🇷

Saisir votre adresse mail ici


Retour à La Une de Logo Paperblog

Magazine