L’esbroufe du climat 5 (fin)

Publié le 20 novembre 2025 par Observatoiredumensonge

5°) La Planète au ban des écologistes vendus aux industriels

S’agissant de la Fondation caritative susvisée, garnie par la fortune colossale de Bill Gate, nous retrouvons ici tous les ingrédients et la propagande des pratiques tiers-mondistes agissant pour la cause des PMA, et du greenwashing* pour se hisser parmi les promoteurs de l’écologie industrielle. Sous une cocarde altruiste, voilà bien un mobile désintéressé et d’une grande portée éthique qui ouvre un confort moral pour les bénévoles, les donateurs et les investisseurs, mais ô combien – en filigrane – réducteur de prélèvements sociaux sur les offrandes, legs et revenus sociaux des protagonistes de cette Fondation (Section 501c [3] de l’Internal Revenue Code des États-Unis, alter ego des articles 200 et 206 1bis du CGI français). Donateurs et donataires, tous s’y retrouvent dans une économie croisée ; verticale, horizontale et conglomérale.

Nonobstant les serments de gala ou de festin que dispense cette institution pour engranger des dons défiscalisés, le tiers-monde n’aura jamais cessé de s’enfoncer, alors que la Fondation aura généré des Mds de $ US au profit des actionnaires arrimés au moteur industriel du greenwashing. Voilà comment fonctionnent les rouages de ce mécanisme triangulé autour de ce type de Fondation ; avec l’aide au PMA pour se lustrer, l’écologie pour la gloire, le tout empaqueté pour satisfaire la vénalité industrielle. Les fondamentaux écologiques, qui devaient servir autant la qualité du biotope que la diversité du vivant, est devenu l’instrument phare de nouvelles industries, lesquelles auront en surface procuré l’illusion de devenir propres, mais en déversant ailleurs leurs rejets et autres nuisances sanitaire dans un monde loin du regard et des intoxications indigènes. Et c’est dans ce décor de théâtre que l’écoblanchiment prend son essor que relayent les défenseurs de la planète.

Derrière ces fondations tiers-mondistes, se dissimulent ou sont légalement dédiés des régimes fiscaux et parafiscaux très avantageux – comme vus plus haut – avec des privilèges exorbitants, mais aussi à l’aide de passe-droits sous forme de lettres de créances diplomatiques que distribuent les ministères de l’économie des États exportateurs des pays industrialisés. Cette parade tiers-mondiste, combinée avec l’intermédiation de ces fondations qui apportent des affaires tout en assiégeant les lieux, permet à des investisseurs industriels et financiers de s’introduire durablement au cœur des régions démunies, avec le concours de la communauté internationale éblouie, mais surtout par l’accueil vénal de dirigeants politiques crapuleux de ces PMA,généreusement stipendiés aux royalties, via les ONG.

Sous les labels éco-responsable et bio ceci et cela, les mécènes affluent, les donateurs et les investisseurs desdites fondations (Bill & Melinda Gate, Rockefeller, Ford…) sont concomitamment les noyaux durs de ces sociétés donatrices, sous couvert de conventions ostensibles que dissimule un prête-nom. Le processus est comparable à une toile arachnéenne, où la Fondation à l’épicentre exhorte les protagonistes en affaires à s’y coller – dont les récipiendaires disposant de participations – à investir dans cette fabrique de contrats commerciaux aux promesses mirobolantes. Or, les Youg Leaders desdites fondations investissent eux-mêmes dans cette manne carnégienne, jusqu’à entrer, sous des noms d’emprunt, dans le noyau dur des initiés, et se gorger discrètement de dividendes au royaume du profit. Selon le dramaturge français et Académicien Alfred Capus ; « charité bien ordonnée commence par soi-même et continue par soi-même » !

Cet aimant états-unien, coordonné, imbriqué et tentaculaire, hormis les services rendus à la diplomatie américaine, fait tout autant dans le big business que dans le caritatif, en se servant de l’un à l’autre mobile pour faire recette à coût fiscal quasiment nul. De sorte que les plus riches ne paient presque plus d’impôts ; un privilège couvert par une prétendue munificence qui s’ajoute à celui des niches fiscales adossées aux sociétés extraterritoriales ; des paradis fiscaux offshore dispensateurs de comptes dédiés à leurs riches clients. Cette organisation croisée joue gagnant-gagnant sur l’échiquier des ententes transnationales, lesquels partenaires de cœur et de dividendes s’organisent en monopole à la faveur de cette globalisation d’échanges sous couverture altruiste ; plus sûrement lucrative industriellement, que philanthrope et humanitaire.

Cette concentration économique et bancaire colossale écrase un tiers-monde devenu assisté, en dépit de la fin de son histoire coloniale, car dépendant et asservi. Il en va ainsi du marché des semences que couvre les brevets ; une propriété intellectuelle sur le vivant protégée par des banques de données et des clauses arbitrales. Sous la bannière d’une générosité surfaite, quoique présentée pour un non-profit sector et des investissements réputés servir le développement, ce type de cartel alimentaire fait fructifier les capitaux et les revenus de ces mêmes bénéficiaires de comptes offshore. Ainsi avance la stratégie du WEF, ainsi se tisse le piège d’un filet aux mailles serrées d’un mondialisme sauvage, où le regard candide de l’observateur ne peut se fixer qu’à l’endroit où le greenwashing guide l’œil des caméras, en direction des prospects. Les citoyens du monde, médusés par tant de générosité et de respect venant de ces gentils puissants qui refont la Planète, se laisse docilement bercés par l’enseigne libellée d’un progressisme, dont la seule évocation flatte et rassérène l’ingénu.

Enfin, retenons que l’industrie des pays riches rejette le tiers de ses déchets dans le tiers-monde, rejetant ainsi 40 % des émission de dioxyde de carbone. Cette masse représente 100 milliards de tonnes de matières premières du tissu de la planète en une seule année (Source : Norman Miller pour Futur planet, 25 décembre 2021). Sans parti pris, l’auteur recommande l’analyse de François Jarrige, Maître de conférence et Thomas Le Roux, Chargé de recherche au CNRS : « Histoire d’une contamination globale » (in, Vocabulaire critique & spéculatif des transitions ; Université Bourgogne Europe, téléchargeable gratuitement). En conclusion de ce chapitre, nous retiendrons à la question du Nouveau paradigme ou vieille Lune ? « L’émergence lente d’un droit de l’environnement et la multiplication des mesures pour lutter contre les pollutions, celles-ci ont été déplacées dans l’espace plus qu’elles n’ont disparu ».

FIN

Daniel Desurvire


Ancien directeur du Centre d’Étude juridique, économique et politique de Paris (CEJEP), correspondant de presse juridique et judiciaire. Daniel Desurvire est l’auteur de : « Le chaos culturel des civilisations » pointant du doigt les risques de fanatisme de certains cultes et de xénophobie de certaines civilisations, auxquels s’ajoutent les dangers du mal-être social, de la régression des valeurs morales et affectives ou de la médiocrité des productions culturelles, dont la polytoxicomanie en constitue l’un des corollaires. L’auteur choisit d’opposer le doute et le questionnement aux dérives dogmatiques et aux croyances délétères » (in, Les cahiers de Junius, tome III, “La culture situationniste et le trombinoscope de quelques intellectuels français” : Édilivre, 2016).


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Copyright obligatoire en cas de citation ou de transmission de cet article, vous pouvez le copier: Daniel Desurvire pour Observatoire du MENSONGE


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Sommaire :

1°) Une écologie fondée sur le greenwashing vsle greenhushing

2°) À force de vouloir se verdir à coup de COP, Macron finira vert-de-gris

3°) L’éco-mondialisme COoPté écoblanchisseur

4°) La colonisation industrielle dans le tiers-monde : qui joue la carte gagnante ?

5°) La Planète au ban des écologistes vendus aux industriels

Temps de lecture = 5 minutes

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