Je ne sais pas ce que tu veux :je ne le ferai pas,tu veux que je lève le bras,que je brandisse le drapeau,que je me tienne droit,que je porte ma croix au bureau –tes lacets sont ENCORE défaits,me lances-tu furieux,sans que je ne baisse les yeuxramenant à ta serre,et moi je te le dis tranquille :rien d’autre que la Terre… Impatiente elle me suivait,le regard courroucéoù va-t-il donc se royaumer,nous défier ENCOREavec ses îles au trésoret ses lacets défaits –elle invoquait l’Ordre du cielsans m’avoir jamais attelé,elle me le reprochait,et je lui souriais de l’airque rien ne désespère… Les Justes vous gardent à l’œil,ils ont le penser triste,l’idée seule d’un seul artisteles désempare au seuild’un monde sûrement immonde;la vie nue les effraie,il n’est pour eux que le salutque promet la vertuet son réconfort de cercueil…
Magazine Nouvelles
Comme de juste (ou pas)
Publié le 27 novembre 2025 par Jlk
Je ne sais pas ce que tu veux :je ne le ferai pas,tu veux que je lève le bras,que je brandisse le drapeau,que je me tienne droit,que je porte ma croix au bureau –tes lacets sont ENCORE défaits,me lances-tu furieux,sans que je ne baisse les yeuxramenant à ta serre,et moi je te le dis tranquille :rien d’autre que la Terre… Impatiente elle me suivait,le regard courroucéoù va-t-il donc se royaumer,nous défier ENCOREavec ses îles au trésoret ses lacets défaits –elle invoquait l’Ordre du cielsans m’avoir jamais attelé,elle me le reprochait,et je lui souriais de l’airque rien ne désespère… Les Justes vous gardent à l’œil,ils ont le penser triste,l’idée seule d’un seul artisteles désempare au seuild’un monde sûrement immonde;la vie nue les effraie,il n’est pour eux que le salutque promet la vertuet son réconfort de cercueil…
