Alors que les grèves et les menaces de grève ponctuent l’actualité, et que le prix de nos paniers d’épicerie ne fait que monter en flèche, une drôle d’idée m’a traversé l’esprit en fixant le prix démesuré des tomates : si on était syndiqué comme consommateur, on pourrait faire la grève aux épiceries. Pas pour jouer aux révolutionnaires du dimanche, mais pour rééquilibrer le rapport de force. So-so-so-solidarité!
En résumé
- Notre impuissance face à ces grandes bannières ;
- Reprendre le pouvoir en faisant des choix éclairés ;
- Soyons solidaires.
Un sentiment d’impuissance qui pèse sur le portefeuille
Je sais qu’on ne peut pas vraiment faire ça. Mais c’est dommage, parce qu’on est tous de plus en plus frustrés par la situation, mais on a l’impression de ne pas être entendu. Le panier d’épicerie grimpe, souvent sans vraie logique. On subit des hausses de prix répétées, pendant que les formats, eux, rapetissent en douce, comme si on s’en apercevait même pas. L’inflation et la réduflation jouent à la cachette avec nous autres, et devinez quoi : c’est pas mal toujours nous autres qui finissons perdants.
On constate, on soupire… mais on paie.
Et c’est ça qui nous ronge le plus par en dedans : cette impression d’être coincés, et de ne rien pouvoir faire pour faire changer ça.
La grève métaphorique, un geste qui redonne un peu de pouvoir
On ne peut pas cesser collectivement d’acheter de la nourriture, évidemment. Mais si l’idée de la grève revient, c’est qu’elle symbolise un besoin : reprendre un peu de contrôle. Notre vrai pouvoir, ce n’est pas d’abandonner la bouffe, mais de la choisir autrement. Acheter local quand c’est possible, éviter les produits qui explosent en prix, encourager les marchés publics, boycotter un item pour une semaine. Chacune de ces microactions a l’effet d’un petit vote déposé dans l’urne du bon sens.
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Un message clair derrière la caisse
L’objectif n’est pas de se priver, mais de rééquilibrer le rapport de force. Les familles improvisent déjà mille stratégies pour survivre à l’épicerie version montagnes russes. Une grève douce, bien orchestrée, pourrait rappeler aux grandes bannières que notre panier n’est pas un guichet automatique.
So-so-so-solidarité!
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