Le silence

Il m'apaise, il me repose. Je l'aime pour sa douceur et son réconfort. Je le rêve de plus en plus. Ici, à Paris. Là-bas, dans un ailleurs jamais très loin.

Je le vois, je le sens, je le devine. Je ferme les yeux et tout s'éteint. Tout s'éteint pour mieux exister, pour mieux vivre. Je ferme les yeux et il est là. Près de moi, en moi. Indispensable à ma vie, indispensable pour mon équilibre.

Il efface les doutes, il détruit les craintes. Il redonne confiance, balaie le superficiel, redonne vie à l'indispensable, à la vie, à l'amour.

Si je devais lui donner une couleur, il serait blanc. Blanc comme une caresse, blanc comme la tendresse. Blanc comme la beauté d'un amour partagé. Blanc comme une page que l'on s'apprête à rendre belle par des mots d'espoir, de partage, de tendresse, de rires et de bonheurs.

S'il devait avoir une forme, il serait une plume. Une plume légère et blanche. Une plume fragile et sensible.

S'il devait avoir un goût, il serait aussi sucré qu'un baisé.

Son parfum ressemblerait aux fleurs blanches de mon jardin imaginaire. De gros pétales d'un blanc légèrement crémeux. Sa texture serait aussi douce qu'une main qu'on effleure.

Chaque jour, je l'attends. Je l'attends comme on attend un sourire. Dès qu'il est là, dès qu'il me berce, je suis bien et je m'évade avec lui.

Sentez le silence ! Vivez le silence ! Profitez du silence ! Il n'est jamais bien loin. Il est tout près de nous. A portée de main. Il est là. Levez la tête, il est là parmi les étoiles. Fermez les yeux, vous y êtes.

Bien être, légèreté. Légèreté de l'esprit, légèreté du corps, légèreté de l'âme.

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