Magazine Journal intime

Impossible d’appeler ce billet…

Publié le 09 septembre 2008 par Chondre

…cosmétologie de la vulve car il risquerait d’être interdit à la consultation hors du cercle dit familial. Mon employeur censure ainsi systématiquement toutes les adresses de billets comprenant les mots contenant sex, homo, game, play ou jeux. Il m’est donc impossible de consulter toute donnée épidémiologique stratifiée sur le sexe des patients. Pas vraiment malin tout ça. Car lorsqu’on travaille dans le monde magique magique de la santé, on est souvent amené à lire ou voir des trucs bien pipicacapopocradingues et à piquer de nombreux fou rires entre amis ou collègues (les vendredi après-midi sont souvent propices aux ouvertures de chakras). C’est ce qui s’est naturellement produit lors d’un récent dîner. Nos amis Caroline et Alexandre nous ont présenté le dernier numéro d’”Abstract gynécologie” entre le fromage et le dessert. Ce numéro était très spécial car il était consacré aux liftings du sexe féminin et aux divers moyens de l’embellir et de le présenter. Et ils sont apparemment très nombreux.

Une gynécologue obstétricienne a donc présenté avec brio un article consacré à la cosmétologie de la vulve. La tache n’était pas facile. Non. Etant totalement novice et sans tropisme particulier pour cette partie de l’anatomie féminine, c’est donc avec une attention toute particulière que j’ai feuilleté les pages glacées du mensuel. J’ai notamment appris que les femmes souhaitaient désormais se sentir jolies de partout, autant pour elles-mêmes que pour leur(s) partenaire(s), et que la vulve standard était désormais largement épilée. Un schéma rappelle astucieusement les différents types d’épilations (maillot classique, échancré, brésilien, ticket de métro, maillot américain, maillot intégral également surnommé par l’un de mes amis la chatte abricot). Un paragraphe est consacré à l’hypertrophie des petites lèvres. J’ai ainsi appris que les variations physiologiques de la taille et de la pigmentation des petites lèvres étaient importantes. En principe, lorsque les petites lèvres sont petites, inclues dans la fente vulvaire, elles sont roses. Lorsqu’elles dépassent de la fente vulvaire, la partie saillante est alors pigmentée. Dingue non?

Mais saviez-vous qu’à la puberté, les lèvres, tout comme les seins pouvaient grandir, parfois de façon décalée ou asymétrique, et que les demandes de réduction étaient très importantes? La gène consécutive à l’hypertrophie des petites lèvres est avant tout esthétique: impression d’avoir un truc qui pendouille en position debout, difficulté dans les sous-vêtements (avec la gestion du fameux pied de chameau) ou pour la sexualité. Imaginez ainsi la réaction d’un homme ou une femme face à un dindon saillant? Glouglouglouglou.

En résumé, il est possible de se faire lifter les parties intimes et il existe plusieurs techniques de rajeunissement vulvaire ou vaginal, notamment par injection d’acide hyaluronique dans le point G. Pan dans les dents. Ce blog étant respectable, les photographies ne sont disponibles que sur demande.

Mais attention aux abus.

Ainsi, comme le rappel l’auteur, une fleur est-elle plus jolie si on lui coupe les pétales?


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LES COMMENTAIRES (1)

Par achille
posté le 08 novembre à 21:42
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demande de voir ces fameuses parties intimes ( les fleurs féminines à pétales ) , vues par CHONDRE et ...à commenter ensuite !

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